Androktasiai
Androktasiai | |
Déesses de la mythologie grecque | |
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Manuscrit grec du XIVe siècle de la Théogonie d'Hésiode avec une Scholie ajoutée dans la marge. | |
Caractéristiques | |
Fonction principale | Personnifications des Tueries |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité |
Culte | |
Mentionné dans | Théogonie (Hésiode) |
Famille | |
Mère | Éris |
Fratrie | Lavov, Léthé, Limos, les Algos, les Hysminai, les Makhai, les Phonoi, les Neikea, les Pseudea, les Logoi, les Amphillogiai, Dysnomia, Até et Horkos |
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Dans la mythologie grecque, les Androktasiai (Grec Ancien: Ἀνδροκτασίαι ; singulier: Androktasia) sont l'une des personnifications des tueries.
Etymologie
[modifier | modifier le code]Le nom commun d'origine (féminin) est formé par les mots grecs anêr, andro- « hommes » et kteinô, ktatos « tuer » et signifie « massacre d'hommes, carnage ».
Il apparaît au pluriel dans Homère (Iliade, 11, 164, etc.) et une fois au singulier (Iliade, 23, 86). Plus tard, il sera utilisé par Eschyle (Les Sept contre Thèbes, 693)[1].
Hésiode l'utilise comme nom propre dans sa Théogonie[2].
Généalogie et famille
[modifier | modifier le code]Hésiode précise que la mère des Androktasiai (« Tueries ») est Eris (« l'odieuse lutte »)[2].
Eris a aussi enfanté, seule (sans géniteur) : Ponos (« Peine »), Lêthê (« Oubli »), Limos (« Faim »), Algea (« Douleurs »), Usminai (« Mélées »), Makhai (« Combats), Phonoi (« Meurtres), Neikea (« Querelles), Pseudeas te Logous (ou Pseudologoi) (« Mots menteurs (ou Mensonges) ), Amphillogiai (« Disputes), Dusnomiê (« Anarchie »), Até (« Désastre »), Horkos (« Serment »)[3],[2].
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Androktasiai » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- A. Bailly, Dictionnaire Grec Français, Paris, Hachette, 1950-1995 (ISBN 2-01-001306-9), p. 149 (anêr, 159 ; kteinô, 1143)
- Eschyle (traducteur : Paul Mazon), Théogonie, Paris, Les Belles Lettres, (ISBN 2-251-00152-2), page 40 (vers 226 à 232)
- Richard Caldwell, Hesiod's Theogony, Focus Publishing/R. Pullins Company (June 1, 1987).