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« Akiba-kei » : différence entre les versions

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== Présentation ==
== Présentation ==
[[Fichier:AKB48 at the 2010 Asia Song Festival (2).jpg|thumb| Les [[AKB48]], qui sont parfois l'objet de l'adoration des otakus ''Akiba-kei''.]]
[[Fichier:AKB48 at the 2010 Asia Song Festival (2).jpg|thumb| Les [[AKB48]], qui sont parfois l'objet de l'adoration des ''otaku'' ''Akiba-kei''.]]
[[Fichier:Daiichhisega.jpg|thumb|upright|left| ''GiGO'', un grand centre de jeux [[Sega]] à [[Akihabara]], à [[Tokyo]].]]
[[Fichier:Maid-bleu.jpg|thumb|upright|left| Une {{Citation étrangère|langue=en|[[Maid café|maid]]}} à Akihabara.]]
L’''Akiba-kei'', le style des ''[[otaku]]'' d'[[Akihabara]], trouve son importance dans le fait qu'Akihabara est le « lieu saint » ({{Citation étrangère|langue=ja-Latn|seichi}}) de tous les ''otaku'' du Japon, et ceci bien que d'autres grandes villes aient des lieux de rassemblement comparables, tels que Nihonbashi à [[Osaka]], ou Centre Plaza à [[Kobe]]. Au départ centré sur la vente d'électronique et d'ordinateurs, Akihabara et son style ont donc évolué vers une culture centrée sur les jeux vidéo, les [[manga]]s, puis les ''[[anime]]'' et le [[cosplay]]<ref name="McCargo 15">{{harvsp|Duncan McCargo|2012|p=15}}</ref>.


L’''Akiba-kei'', le style des ''[[otaku]]'' d'[[Akihabara]], trouve son importance dans le fait qu'Akihabara est le « lieu saint » ({{Citation étrangère|langue=ja-Latn|seichi}}) principal de tous les ''otaku'' du Japon, et ceci bien que d'autres grandes villes aient des lieux de rassemblement comparables, tels que Nihonbashi à [[Osaka]], ou Centre Plaza à [[Kobe]]. Au départ centré sur la vente d'électronique et d'ordinateurs, Akihabara et son style ont donc évolué vers une culture centrée sur les jeux vidéo, les [[manga]]s, les ''[[anime]]'' et le [[cosplay]]<ref name="McCargo 15">{{harvsp|Duncan McCargo|2012|p=15}}</ref>.
La vie sentimentale de certains otakus ''Akiba-kei'' présente la particularité qu'ils peuvent fuir tout engagement réel vis-à-vis d'une femme pour lui préférer l'adoration d'un groupe d'[[idole japonaise|idoles japonaises]] telles que les [[AKB48]], ou encore un intérêt obsessionnel pour les serveuses/animatrices des cafés {{Citation étrangère|langue=ja-Latn|[[Maid café|meido kissa]]}}<ref name="McCargo 15"/>.

La vie sentimentale de certains ''otaku'' ''Akiba-kei'' présente la particularité qu'ils peuvent fuir tout engagement réel vis-à-vis d'une femme pour lui préférer l'adoration d'un groupe d'[[idole japonaise|idoles japonaises]] telles que les [[AKB48]], ou encore un intérêt obsessionnel pour les serveuses/animatrices des cafés {{Citation étrangère|langue=ja-Latn|[[Maid café|meido kissa]]}}<ref name="McCargo 15"/>.

Variante majeure de l’''otaku-kei'', le style des ''otaku'', l’''Akiba-kei'' en reprend le caractère obsessionnel, fétichiste et multiforme<ref>Andreas Welin, [https://gupea.ub.gu.se/bitstream/2077/35267/1/gupea_2077_35267_1.pdf ''The meaning and image of Otaku in Japanese society, and its change over time''], Göteborgs Universitet, sur ''gupea.ub.gu.se'' (consulté le 24 mai 2015), p. 22</ref>. Cette obsession — qu'elle porte sur les ''anime'', les jeux vidéo, les mangas, les ''[[dōjinshi]]''<ref>Andreas Welin, [https://gupea.ub.gu.se/bitstream/2077/35267/1/gupea_2077_35267_1.pdf ''The meaning and image of Otaku in Japanese society, and its change over time''], Göteborgs Universitet, sur ''gupea.ub.gu.se'' (consulté le 24 mai 2015), p. 36</ref>, les idoles japonaises ou les ''[[Maid café|maids]]'' — se traduit dans le choix de vêtements, de figurines, et de toute sorte d'objets en rapport avec cette obsession, que l'on peut trouver à Akihabara, notamment dans le centre commercial de six étages, l’''Akiba Culture Zone'', ouvert en {{date-|janvier 2012}}<ref>[http://www.japanaddiction.com/2012/01/akihabara-culture-zone-le-paradis-des-otaku/ ''Akihabara Culture Zone'' : le paradis des Otaku], sur ''japanaddiction.com'' (consulté le 24 mai 2015).</ref>{{,}}<ref>Yuko Watanabe, ''[http://www.japantoday.com/category/arts-culture/view/otaku-paradise-akiba-culture-zone-completed 'Otaku' paradise Akiba Culture Zone completed]'', sur ''japantoday.com'' du 31 janvier 2012 (consulté le 24 mai 2015).</ref>.


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[[Catégorie:Phénomène de société au Japon]]
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[[Catégorie:Sous-culture]]
[[Catégorie:Culture du jeu vidéo]]

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Akihabara en 2007.

Akiba-kei (秋葉系・アキバ系?) ou Akiba-chan (アキバちゃん?) est un terme d'argot japonais désignant le style d'Akihabara. Akihabara est un district de Chiyoda où se rassemblent de nombreux otaku, fans compulsifs d'anime, de mangas, de jeux vidéo, de cosplay, ou encore d'idoles japonaises[1],[2].

Présentation

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Les AKB48, qui sont parfois l'objet de l'adoration des otaku Akiba-kei.
Une « maid » à Akihabara.

L’Akiba-kei, le style des otaku d'Akihabara, trouve son importance dans le fait qu'Akihabara est le « lieu saint » (« seichi ») principal de tous les otaku du Japon, et ceci bien que d'autres grandes villes aient des lieux de rassemblement comparables, tels que Nihonbashi à Osaka, ou Centre Plaza à Kobe. Au départ centré sur la vente d'électronique et d'ordinateurs, Akihabara et son style ont donc évolué vers une culture centrée sur les jeux vidéo, les mangas, les anime et le cosplay[3].

La vie sentimentale de certains otaku Akiba-kei présente la particularité qu'ils peuvent fuir tout engagement réel vis-à-vis d'une femme pour lui préférer l'adoration d'un groupe d'idoles japonaises telles que les AKB48, ou encore un intérêt obsessionnel pour les serveuses/animatrices des cafés « meido kissa »[3].

Variante majeure de l’otaku-kei, le style des otaku, l’Akiba-kei en reprend le caractère obsessionnel, fétichiste et multiforme[4]. Cette obsession — qu'elle porte sur les anime, les jeux vidéo, les mangas, les dōjinshi[5], les idoles japonaises ou les maids — se traduit dans le choix de vêtements, de figurines, et de toute sorte d'objets en rapport avec cette obsession, que l'on peut trouver à Akihabara, notamment dans le centre commercial de six étages, l’Akiba Culture Zone, ouvert en [6],[7].

Références

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  1. Roman Cybriwsky, Historical Dictionary of Tokyo, Scarecrow Press, , « Akiba-kei », p. 19
  2. Matt Fargo, Dirty Japanese, chapitre « Akiba-kei »
  3. a et b Duncan McCargo 2012, p. 15
  4. Andreas Welin, The meaning and image of Otaku in Japanese society, and its change over time, Göteborgs Universitet, sur gupea.ub.gu.se (consulté le 24 mai 2015), p. 22
  5. Andreas Welin, The meaning and image of Otaku in Japanese society, and its change over time, Göteborgs Universitet, sur gupea.ub.gu.se (consulté le 24 mai 2015), p. 36
  6. Akihabara Culture Zone : le paradis des Otaku, sur japanaddiction.com (consulté le 24 mai 2015).
  7. Yuko Watanabe, 'Otaku' paradise Akiba Culture Zone completed, sur japantoday.com du 31 janvier 2012 (consulté le 24 mai 2015).

Bibliographie

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