« Manoir d'Argouges » : différence entre les versions
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Le Manoir d’Argouges, Monument Historique, dès 1924<ref name="Monument Historique">[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00111781 Monument historique]</ref>, est souvent considéré comme {{Référence nécessaire|l’un des plus beaux et authentiques manoirs de Normandie|date=avril 2012}}. Il a du moins « la race et la noblesse » de ces bâtiments qui semblent avoir échappé à l’emprise des siècles ; ici nulles retouches, mais une {{non neutre|atmosphère générale magique préservée}}. Une légende millénaire "la fameuse Fée d’Argouges" est associée à ce lieu envoûtant. |
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{{non neutre|Reste que ce site d’exception}}, {{Référence nécessaire|mentionné pour la première fois en l’an 760 (époque celte, avant-même la sédentarisation scandinave)|date=avril 2012}} {{non neutre|nous procure aujourd’hui des émotions multiples}}. {{non neutre|Imaginez un village autonome jusqu’en 1827 (Argouges-sous-Bayeux ou Argouges-sur-Aure), rattachée finalement à la proche commune de VAUX-sur-AURE, nous livrant aujourd’hui encore les émouvants stigmates d’une transition accomplie entre les temps guerriers du Moyen-Age (c’est avec la bataille de Formigny que l’occupation anglaise prendra fin en Normandie) et l’émergence d’une première Renaissance, au tout début du XVIème S}}. |
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{{non neutre|On ne va pas à Argouges, on se rend « en Argouges » - sorte de principauté, d’univers à part, où une philosophie positive serait reine et les préceptes résolument bâtisseurs dans un contexte de société bien souvent délétère.}} |
{{non neutre|On ne va pas à Argouges, on se rend « en Argouges » - sorte de principauté, d’univers à part, où une philosophie positive serait reine et les préceptes résolument bâtisseurs dans un contexte de société bien souvent délétère.}} |
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== Lien externe == |
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Version du 10 avril 2012 à 10:28
MANOIR d’ARGOUGES (C.M.H.) CALVADOS FRANCE « Un lieu hors normes, hors de l’espace et hors du temps »[non neutre] Entre Bayeux et les plages du Débarquement Allié.
Le Manoir d’Argouges, Monument Historique, dès 1924[1], est souvent considéré comme l’un des plus beaux et authentiques manoirs de Normandie[réf. nécessaire]. Il a du moins « la race et la noblesse » de ces bâtiments qui semblent avoir échappé à l’emprise des siècles ; ici nulles retouches, mais une atmosphère générale magique préservée[non neutre]. Une légende millénaire "la fameuse Fée d’Argouges" est associée à ce lieu envoûtant.
Reste que ce site d’exception[non neutre], mentionné pour la première fois en l’an 760 (époque celte, avant-même la sédentarisation scandinave)[réf. nécessaire] nous procure aujourd’hui des émotions multiples[non neutre]. Imaginez un village autonome jusqu’en 1827 (Argouges-sous-Bayeux ou Argouges-sur-Aure), rattachée finalement à la proche commune de VAUX-sur-AURE, nous livrant aujourd’hui encore les émouvants stigmates d’une transition accomplie entre les temps guerriers du Moyen-Age (c’est avec la bataille de Formigny que l’occupation anglaise prendra fin en Normandie) et l’émergence d’une première Renaissance, au tout début du XVIème S[non neutre].
Quasi-abandonné, dès 1524, le déclin fait son œuvre. Joachim d’Argouges, dernier Seigneur des lieux, vendra le fief sous Louis XIII. L’acquéreur, Jean de Choisy, seigneur de Balleroy, fera précisé dans son état des lieux que « l’édifice est déjà devenu définitivement impropre à l’habitation » et installa seulement un métayer dans une partie secondaire. Cette seule présence évita cependant les habituels pillages de ce type de demeure délaissée et ce ne sont pas moins de onze cheminées monumentales que l’on peut encore aujourd’hui contempler, lorsque l’on s’aventure en cet endroit, éminemment romantique.
Il fallut l’ardeur et la jeunesse de ses nouveaux propriétaires[non neutre], Laure et Bertrand LEVASSEUR, en 1983, pour entreprendre l’impensable : sauver un exceptionnel[non neutre] ensemble architectural (logis seigneurial ; corps de garde ; boulangerie ; pigeonnier ; pressoir ; etc…) pour progressivement redonner vie et élégance[non neutre] à cet endroit que Gustave Flaubert, parmi d’autres non moins célèbres, décrivait déjà comme « livré aux cochons[réf. nécessaire] ». Il n’est pourtant pas le seul à avoir souligné l’immense intérêt de ces lieux singulièrement préservés : Prosper Mérimée, à la suite de nombreux abbés savant du XVIIIème S., de même qu’Arcisse de Caumont, magnifièrent le Manoir d’Argouges – exemple accompli de juxtapositions architecturales parfaitement harmonieuses.
Bientôt trente années se sont écoulées depuis que « le manoir à la Fée » renaît de ses cendres et que sous l’impulsion de propriétaires, aussi puristes que passionnés[non neutre], chaque année voit des batailles gagnées pour que revive pleinement la demeure millénaire.[réf. nécessaire]
Un site Web a été conçu pour faire ressentir l’âme des lieux[non neutre] et la spécificité de ses habitants, se présentant volontiers comme des « humanistes militants »… Ce qu’ils s’efforcent de démontrer constamment !
On ne va pas à Argouges, on se rend « en Argouges » - sorte de principauté, d’univers à part, où une philosophie positive serait reine et les préceptes résolument bâtisseurs dans un contexte de société bien souvent délétère.[non neutre]