« La Nouvelle Femme » : différence entre les versions
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Version du 26 janvier 2024 à 14:46
Réalisation | Léa Todorov |
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Scénario | Léa Todorov |
Musique | Émile Sornin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Geko Films Tempesta |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Drame |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 2023 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Nouvelle Femme est un film franco-italien réalisé par Léa Todorov, sorti en 2023. Il s'agit du premier long métrage de la réalisatrice[1] et du portrait de Maria Montessori, célèbre pédagogue italienne, ayant créé la méthode qui porte son nom et qui est toujours proposée dans le monde entier.
Il est présenté en avant-première mondiale dans la section « Premières Gala » du festival du film de Zurich 2023[2].
Synopsis
Rome, en 1900. Une courtisane parisienne fait la connaissance de Maria Montessori, femme médecin pour enfants. Elles partagent leur secret honteux : Lili a une fille « idiote », d'où la raison de sa fuite en Italie pour cacher son existence, et Maria est une fille née hors mariage. Liées d'amitié, elles vont se faire un nom dans le monde entier.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre original : La Nouvelle Femme
- Titre italien : Maria Montessori[3]
- Titre de travail : Montessori
- Réalisation et scénario : Léa Todorov
- Musique : Émile Sornin[4]
- Décors : Pascale Consigny
- Costumes : Agnès Noden
- Photographie : Sébastien Goepfert
- Son : Cédric Berger et Olivier Pelletier[2]
- Montage : Esther Lowe
- Production : Grégoire Debailly, Carlo Cresto-Dina, Valeria Jamonte, Ilaria Malagutti et Manuela Melissano
- Sociétés de production : Geko Films et Tempesta
- Sociétés de distribution : Ad Vitam Distribution (France) et Wanted Cinema (Italie) ; Cinéart (Belgique), Pathé Films AG (Suisse romande), TVA Films (Québec)
- Pays de production : France, Italie
- Langue originale : français, italien
- Format : couleur – 1,85:1 – son 5.1
- Genre : biographie, drame, historique
- Durée : 114 minutes
- Dates de sortie : Dates sujettes à modification
Distribution
- Jasmine Trinca : Maria Montessori
- Leïla Bekhti : Lili d'Alengy
- Rafaëlle Sonneville-Caby : Tina d'Alengy
- Raffaele Esposito (it) : Giuseppe Montesano, l'époux
- Laura Borelli : Carlotta
- Nancy Huston : Betsy
- Agathe Bonitzer : Clarisse
- Sébastien Pouderoux : Jean Itard, le médecin
- Pietro Ragusa (it) : le prince
- Raffaella Ducrey Giordano : Anna
- Georgia Ives : Giorgia
- Stefano Abbati (it) : le professeur Lombroso
- Gianfranco Poddighe : Guido Baccelli, le médecin
- Renato Sarti (it) : Alessandro Montessori, le père
- Patrizia La Fonte (it) : Renilde Montessori, la mère
- Daniela Macaluso : Sarta
- Roberto Zibetti (it) : le journaliste
- Irina Valvilova : la Russe chez Betsy
- Luciana Castelluci : Mme Montesano
- Emily Di Ronza : une étudiante
Production
Genèse et développement
En 2017, après avoir vu le film documentaire Révolution école 1918-1939 (2016) de Joanna Grudzińska et rencontré l'une des scénaristes, Léa Todorov, qui lui parlait de la vie de Maria Montessori, le producteur Grégoire Debailly lui propose de faire un film biographique sur cette pédagogue[5]. Léa Todorov précise : « J’avais rencontré la figure de Maria Montessori quand j’avais travaillé sur un documentaire consacré aux pédagogies alternatives. J’avais le sentiment qu’il y avait une histoire à raconter sur elle qui m’intéressait[6]. ».
En , Léa Totorov, comme quatre autres jeunes réalisateurs prometteurs, est annoncée être choisie par Alice Winocour pour soutenir son projet de long métrage intitulé Montessori en amont de l'résidence Émergence[7]. Début février, l'équipe de Geko Films — société de Grégoire Debailly — recherche des enfants en situation de handicap[8]. En novembre, la CNC soutient, entre autres, le premier long métrage de Léa Todorov, retenu lors de la quatrième session du premier collège de l’avance sur recettes[9].
Début 2022, le titre change en La Nouvelle Femme, venant de « l’expression qu’utilisent communément les historiens pour désigner ces femmes féministes, éduquées et indépendantes de 1900 qui avaient réussi à accéder à des fonctions professionnelles et à des carrières universitaires, et qui affirmaient une place dans la société par le savoir », explique la réalisatrice[5].
Attribution des rôles
En , grâce au soutien de la résidence Émergence, Léa Todorov et son équipe ont rencontré une vingtaine d'« enfants chelou » et et sélectionné quelques uns avec qui ils ont parvenu à entrer en relation : « Nous nous sommes très vite rendus compte que nous arrivions à établir un lien puissant avec des enfants qui rencontrent parfois des difficultés très importantes, et que l’on a finalement toujours exclu. Cette expérience a eu un poids énorme dans la manière dont j’ai pu ensuite imaginer la fabrication du film. »[10].
La fille de Léa Todorov, Sofia, elle-même « enfant différent »[5], est apparue dans une scène, celle où une petite fille pleure[11].
En , Jasmine Trinca et Leïla Bekhti sont choisies[12] pour endosser les costumes de la pédagogue italienne, Maria Montessori, et de la cocotte parisienne, Lili d'Alengy.[1].
Tournage
Le tournage devait débuter en [9]. En fin de compte, il commence à la mi-avril suivant, à Paris et en Île-de-France[12]. Il se déroule, entre autres, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) pour le parc de la Maison Blanche[13]. Il a également lieu en Italie, à Ariccia (Latium) à la mi-mai, pour le palais Chigi[14]. Les prises de vues prennent fin sur la place San Rocco à Frascati (Latium), le [15].
Musique
En , Émile Sornin annonce avoir composé la musique de La Nouvelle Femme[4].
Accueil critique
Cédric Lépine du Club de Mediapart souligne que, « pour son premier long métrage de fiction, Léa Todorov réussit à dépasser le brillant défi de la mise en scène du film en costumes puisque ceux-ci n'étouffent jamais la force singulière de son récit : bien au contraire, décors et costumes sont au service d'une intrigue qui sollicite en permanence des questions contemporaines tout en enracinant pleinement son récit dans une connaissance historique méticuleuse[16]. ».
Distinctions
Récompenses
- Festival du film de Sarlat 2023[17] :
- Salamandre d'or (prix du public)
- prix d'interprétation féminine pour Jasmine Trinca, ex æquo avec Florence Loiret Caille dans La Tête froide de Stéphane Marchetti
- Festival du film italien de Villerupt 2023 : Amilcar de la ville pour Jasmine Trinca[18]
Sélections
- Arras Film Festival 2023 : section « Avant-premières »[19]
- Festival du film de Zurich 2023 : section « Premières Gala »[2]
- Festival du film italien de Villerupt 2023 : section en compétition[20]
Notes et références
- « Jasmine Trinca et Leïla Bekhti à l’école Montessori », sur Le Film français, (consulté le ).
- « La nouvelle femme », sur zff.com (consulté le ).
- (it) « Maria Montessori », sur filmitalia.org (consulté le ).
- Julien Broquet,, « Forever Pavot, chanteur plus que jamais », sur focus.levif.be, (consulté le ).
- Dossier de presse : La Nouvelle Femme, 2023, p. 3.
- Guillaume Meral, « Arras Film Festival : interview Léa Todorov pour La Nouvelle Femme », sur lemagducine.fr, (consulté le ).
- Fabien Lemercier, « Cinq jeunes cinéastes prometteurs pour Emergence », sur cineuropa.org, (consulté le ).
- « Participez au casting pour le long-métrage "Montessori" », sur unapei.org, (consulté le ).
- Fabien Lemercier, « L'avance sur recettes du CNC pour Le dernier des Juifs de Noé Debré », sur cineuropa.org, (consulté le ).
- Dossier de presse : La Nouvelle Femme, 2023, p. 4.
- Dossier de presse : La Nouvelle Femme, 2023, p. 6.
- Fabien Lemercier, « EXCLUSIF : Jasmine Trinca et Leïla Bekhti pour La Nouvelle Femme », sur cineuropa.org, (consulté le ).
- « Une première : Permanence Santé Handicap », Deuil-la-Barre, no 178, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
- (it) « Ariccia, set cinematografico a Palazzo Chigi: l’attrice Jasmine Trinca interpreta Maria Montessori », sur castellinotizie.it, (consulté le ).
- (it) Matteo Carè, « FOTO - A Frascati (ed Ariccia) si gira l'ultimo film su Maria Montessori: "La prima donna", produzione franco-italiana », sur ilmamilio.it, (consulté le ).
- Cédric Lépine, « Arras 2023 : "La Nouvelle femme" de Léa Todorov », sur blogs.mediapart.fr, (consulté le ).
- Chantal Gibert, « Festival du film de Sarlat : le palmarès est dévoilé », sur Sud Ouest, (consulté le ).
- « Festival du film italien : le jury s’entend sur Come pecore in mezzo ai lupi », sur Le Quotidien, (consulté le ).
- « Avant-premières 2023 », sur arrasfilmfestival.com (consulté le ).
- Delia Pifarotti, « Cinéma / Festival du film italien de Villerupt: clôture avec une variété de thèmes et beaucoup de pédagogie », sur Tageblatt, (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
- Le maître est l'enfant (2017), film français d'Alexandre Mourot ;
- Maria Montessori ;
- Maria Montessori : Une vie au service des enfants (2017), téléfilm italien de Gianluca Maria Tavarelli ;
- Pédagogie Montessori.
Bibliographie
- Dossier de presse : La Nouvelle Femme, Paris, Ad Vitam Distribution, , 12 p., PDF.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Film français sorti en 2023
- Film italien sorti en 2023
- Film biographique français
- Film biographique italien
- Film biographique sur un médecin
- Film dramatique français
- Film dramatique italien
- Film historique français
- Film historique italien
- Film français inspiré de faits réels
- Film italien inspiré de faits réels
- Film se déroulant dans les années 1900
- Film se déroulant en Île-de-France
- Film se déroulant en Italie
- Film tourné en 2022
- Film tourné en Île-de-France
- Film tourné en Italie
- Film sur l'éducation
- Film sur la médecine
- Film sur le handicap
- Film en français
- Film en italien
- Film français tourné en italien
- Film italien tourné en français
- Premier long métrage sorti en 2023