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Oblast d’Irkoutsk (ru) Иркутская область
Armoiries de l'oblast d'Irkoutsk	Drapeau de l'oblast d'Irkoutsk
Lac Baïkal gelé, Olkhon.
Administration
Pays	Russie
Région économique	Sibérie orientale
District fédéral	Sibérien
Statut politique	Oblast
Création	26 septembre 1937
Capitale	Irkoutsk
Gouverneur	Igor Kobzev (ER)
Démographie
Population	2 375 021 hab. (2019)
Densité	3,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées	52° 17′ 00″ nord, 104° 16′ 01″ est
Superficie	774 846 km2
Autres informations
Langue(s) officielle(s)	Russe
Fuseau horaire	UTC+9
Code OKATO	25
Code ISO 3166	RU-IRK
Immatriculation	38
Localisation
Liens
Site web	www.govirk.ru
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L'oblast d'Irkoutsk (en russe : Ирку́тская о́бласть, Irkoutskaïa oblast) est une sujet de la fédération de Russie, situé dans le district fédéral sibérien, dont sa capitale administrative est la ville d'Irkoutsk. Fondé en 1937 en tant qu'oblast, l'oblast d'Irkoutsk est limitrophe de Touva, du kraï de Krasnoïarsk, de la république de Sakha, du kraï de Transbaïkalie et de la Bouriatie. Rosstat lui attribue le code 25, et son code d'immatriculation est 38. Sixième plus grand sujet de Russie, il est baigné par le lac Baïkal.

L'oblast d'Irkoutsk est un des 89 sujets de la fédération de Russie^[a], situé dans la vaste région naturelle de Sibérie. L'oblast se trouve dans le sud de la Sibérie orientale, et vers le centre de l'Asie. Son territoire s'étend du du sud au nord sur près de 1 450 km, d'ouest en est sur 1 318 km. Le point le plus méridional est au 51^e parallèle nord, celui le plus septentrional atteint presque le 65^e parallèle nord. La région occupe une superficie de 774 846 km², soit 4,6 % du territoire de la Russie, faisant de lui le 6^e plus grand sujet de Russie. Il a une taille équivalente à l'Italie, le Danemark, la Belgique, le Royaume-Uni, le Portugal et les Pays-Bas réunis^[1][2].

Son territoire est limitrophe à l'ouest et au nord-ouest du kraï de Krasnoïarsk, au nord-est de la république de Sakha, à l'extrémité orientale du kraï de Transbaïkalie. De plus, il borde au sud-est et au sud la république de Bouriatie et au sud-ouest la république de Touva. La longueur totale des frontières dépasse les 7 240 km, dont 520 km de frontière lacustre sur le Baïkal. Elle se trouve les bassins des rivières Angara, Léna et Toungouska inférieure. Son point culminant est le Pic Martin, un sommet de 2 988 m d'altitude, à l'extrémité orientale de l'oblast dans le massif de Kodar^[2].

L'ensemble de l'oblast d'Irkoutsk se trouve dans l'heure d'Irkoutsk. Par rapport à l'heure de Moscou, le fuseau horaire présente un décalage constant de +5 heures. Le décalage par rapport au temps universel coordonné est de +08.00^[3].

• Paysages de l'oblast :
• 
  Vue de Vimines depuis Saint-Cassin, dans l'ouest.
• 
  Arith depuis la montagne de Bange, au nord-ouest.
• 
  Montagnes près de Tignes, à l'est.
• 
  Massif des Cerces enneigé vers l'Italie au sud-est.

La majeure partie de l'oblast a un relief plat et élevé, avec des zones plus pentues au nord et nord-ouest. L'oblast d'Irkoutsk a 70 % de son territoire compris entre 200 et 750 m d'altitude, tanids que les basses terres (jusqu'à 200 m d'altitude) n'occupent que 1 % de la superficie totale, et sont confinées à certaines parties des vallées des cours d'eau Léna, Angara, Tchouna et Birioussa^[2].

Au sud de l'oblast se trouvent les vastes chaînes de montagnes des Khamar-Daban et du Saïan oriental. Les hauteurs de ces massifs atteignent les 1 500 m d'altitude, et certains sommets sur la frontière ou proche de la frontière avec la Bouriatie s'élèvent à près de 3 000 m d'altitude^[2].

Le point culminant est le Pic Martin, un sommet de 2 988 m d'altitude^[4], à l'extrémité orientale de l'oblast, dans le massif de Kodar. Le point le plus bas est au fond du lac Baïkal, près de l'île d'Olkhon, à 1 181 m sous le niveau de la mer. Le dénivelé total de l'oblast atteint ainsi 4 180 m^[2].

L'oblast d'Irkoutsk a de très conséquentes réserves en eau, grâce à ses nombreux cours d'eau et lacs, en particulier grâce au lac Baïkal. Son réseau hydrographique compte plus de 65 000 cours d'eau, avec une longeur totale de l'ensemble de ses cours d'eau de 309 355 km. Les cours d'eau de plus de 500 km de long ne sont qu'au nombre de 12, soit 0,02 %. Les petites rivières (moins de 10 km) forment 91,24 % de la longueur totale des cours d'eau.La densité du réseau hydrologique est de 400 m/km^2[5].

L'oblast d'Irkoutsk est recouvert par les bassins de l'Angara, un sous-bassin de l'Ienisseï qui possède le bassin du Baïkal, lui-même de la Toungouska Inférieure ; de la Léna et de leurs nombreux affluents^[5]. Le volume totale d'eau annuellement est de 175 à 180 km³, à cela s'ajoute 135 à 140 km³ qui proviennent de l'extérieur de l'oblast, ainsi que plus de 310 km³ qyu s'écoulent en dehors de l'oblast. Seulement 1 % du volume d'eau est prélevé^[6].

L'oblast d'Irkoutsk compte, en excluant le Baïkal, 229 lacs d'une superficie totale de 7 732,5 km^2[5]. Il possède de plus une partie du lac Baïkal (l'autre partie étant en Bouriatie), d'une superficie de 31 722 km^2[7], ce qui en fait le 7^e lac le plus étendu au monde^[8]. Son volume d'eau (23 600 km³)^[9] représente environ 20 % de l'eau douce retenue dans les lacs et les rivières^[9],[10]. Il est comparable au volume totale des Grands Lacs d'Amérique du Nord. Cela représente aussi plus de 90 % des réserves d'eau douce de Russie. Il est le lac le plus profond, sa colonne d'eau atteignant jusqu'à 1 642 m^[9]. Il est long du nord au sud de 636 km, sa largeur maximale est de 79,5 km^[11].

Par ailleurs, l'oblast d'Irkoutsk, qui possède 10 % des ressources hydroélectriques du pays^[2], compte des grands réservoirs, avec entre autres le réservoir d'Irkoutsk, d'une superficie de 154 km² et d'un volume de 2,1 km³ ; le réservoir de Bratsk d'une superficie de 5 470 km² et d'un volume de 169,3 km³ et le réservoir d'Oust-Ilimsk, d'une superficie de 1 922 km² et d'un volume de 58,93 km^3[6].

Les conditions climatiques sont rudes, avec un climat nettement continental, et il est influencé par l'éloignement des mers et sa position vers le centre de l'Asie. Il se caractérise par des hivers rigoureux, longs et peu enneigés, ainsi que des étés chauds avec de fortes précipitations^[2].

L'oblast d'Irkoutsk se situe à la fonction de deux structures géologiques que sont la plate-forme sibérienne, dans sa partie sud, et la zone du rifit du Baïkal. La zone du Roft du Baïkal a une activité tectonique et une sismicité élevée (jusqu'à 8 à 10 points sur l'échelle de Mercalli). Chaque année, les stations sismiques dans le sud-ouest enregistrent des milliers de petites secousses^[2].

La région dispose d'un système de transport assez développé, elle contient tous les types de transports : aérien, fluvial, ferroviaire, routier.

Le principal moyen de transport est le chemin de fer. Près de 70 millions de tonnes de marchandises sont transportées chaque année sur les rails. La principale artère de transport de l'oblast d'Irkoutsk est le chemin de fer transsibérien. La section ouest du BAM s'étend sur le territoire de la région, de la ville de Taïchet à l'est. La longueur opérationnelle des voies ferrées publiques est d'environ 2 500 km.

La magistrale Baïkal-Amour (BAM) est un chemin de fer situé en Sibérie orientale et en Extrême-Orient, et l'une des plus grandes lignes ferroviaires du monde. La ligne, qui va de Taïchet à Sovetskaïa Gavan, a été construite avec de longues interruptions de 1938 à 1984. La construction de la partie centrale du chemin de fer, qui s'est déroulée dans des conditions géologiques et climatiques difficiles, a duré plus de 12 ans, et l'un des tronçons les plus difficiles, le tunnel de Severomouïsk, n'a été mis en service permanent qu'en 2002.

Le transport aérien s'effectue via deux aéroports : d'Irkoutsk et de Bratsk, qui ont un statut international et opèrent des vols vers la Chine, la Mongolie, le Tadjikistan, la Thaïlande, l'Ouzbékistan, la Corée du Sud, le Japon et le Vietnam. Il existe également 10 aéroports de compagnies aériennes locales (dans les villes d'Oust-Kut, Bodaïbo, Kirensk, Oust-Ilimsk, Jeleznogorsk-Ilimski, Nijneoudinsk, le village de Kazatchinskoïe, Khoujir, Ierbogatchen et Mama) et plusieurs sites d'atterrissage d'hélicoptères dans des zones difficiles. zones accessibles (raïons de Nijneoudinsk, Jigalovo, la Katanga, Kirensk).

Un réseau de route développé permet de transporter des marchandises par route vers la plupart des agglomérations de la région. La longueur des routes publiques à revêtement dur est supérieure à 12 655 km. La région se classe au deuxième rang du district fédéral sibérien en termes de longueur de routes.

Les plus grands cours d'eau navigables, l'Angara, la Léna et la Toungouska Inférieure, traversent la région, ce qui a conduit au développement du transport par eau, qui représente environ 10 % du chiffre d'affaires total des marchandises. Les plus grands ports sont situés sur la rivière Léna : Kirensk et Ossetrovo, par lesquels les marchandises sont transbordées vers la république de Sakha (Iakoutie) et vers les régions du nord de l'oblast d'Irkoutsk.

Le peuplement du territoire de l'oblast d'Irkoutsk a commencé à l'époque paléolithique. Le site d'Igeteïski Log III appartient au Paléolithique moyen ; les sites de Malte, Bouret, Igeteïski Log I, Makarovo III, le site funéraire de Glazovo et d'autres sites appartiennent au Paléolithique supérieur.

Au XIII^e siècle, la région du lac Baïkal passe sous l'influence mongole. Gengis Khan conquiert les Merkits^[12] et les Tatars qui étaient installés dans la région avant 1227, en route de sa conquête de l'Asie centrale. Ses descendants continuent la conquête de l'Asie. Kubilaï Khan, après avoir conquis l'ensemble du territoire chinois à la dynastie Song, puis ses dernières résistances au Sud du Changjiang, dans ce que l'on appelle la dynastie Song du Sud, crée la dynastie Yuan contrôlée de Khanbalik (aujourd'hui Pékin) en 1270. Les Mongols sont remplacés par la dynastie Ming sur une grande partie du territoire chinois et voient leur territoires limités aux steppes mongoles et plus au nord, dans ce que l'on appelle la Dynastie Yuan du Nord au XIV^e siècle.

La présence russe dans la région remonte au XVII^e siècle, alors que l'Empire russe progresse vers l'est après la conquête du Khanat de Sibir, en 1582.

À la fin du XVII^e siècle, Irkoutsk est une petite ville ; des monastères sont construits, banlieues et établissements agricoles commencent à se former.

L'année 1898 est marquée par la mise en service du chemin de fer Transsibérien et l'arrivée du premier train à Irkoutsk.

L'oblast a été crée le 26 septembre 1937, lorsque l'oblast de Sibérie orientale de la RSFSR a été divisée en oblasts d'Irkoutsk et de Tchita.

Le 1er janvier 2008, le district autonome des Bouriates d'Oust-Orda, qui existait en tant que sujet distinct de la fédération de Russie depuis 1990, est devenu une partie de l'oblast d'Irkoutsk.

Après la fusion de l'oblast d'Irkoutsk et du district autonome des Bouriates d'Oust-Orda, le nouveau sujet unifié de la fédération de Russie a garder le nom d' « oblast d'Irkoutsk ».

Au fil des années d'industrialisation, l'oblast d'Irkoutsk est devenue le plus grand centre d'industries énergétiques et à forte intensité énergétique et est devenue le plus important fournisseur d'aluminium, de produits pétroliers, de bois et de cellulose, de produits de synthèse organique et de charbon. En termes de niveau de croissance industrielle, de degré de développement des ressources naturelles, de spécialisation et de concentration de la production industrielle, elle est en avance sur de nombreuses autres régions, territoires et républiques de Sibérie et d'Extrême-Orient.

L'oblast d'Irkoutsk possède des ressources uniques : un potentiel intellectuel, industriel et naturel élevé, une situation géographique avantageuse, de riches avantages récréatifs et son propre complexe scientifique et éducatif. Aujourd'hui, les principales industries de l'économie régionale sont la foresterie, le travail du bois, les pâtes et papiers, les mines, la construction mécanique, etc. Il existe 4 centrales hydroélectriques dans la région : Irkoutsk, Bratsk, Oust-Ilimsk, Mamakan.

L'un des plus grands potentiels scientifiques des régions orientales de la fédération de Russie est concentré dans l'oblast d'Irkoutsk. Il comprend 9 instituts universitaires du Centre scientifique d'Irkoutsk de la SB RAS, le Centre scientifique de Sibérie orientale de la SB RAS, des organismes de recherche agricole, plus de 20 instituts de recherche appliquée et de conception. Ces institutions comprennent 7 académiciens et 6 membres correspondants de l'Académie russe des sciences, 2 académiciens et 4 membres correspondants de l'Académie russe des sciences médicales, ainsi que des dizaines de membres d'académies publiques. L'industrie scientifique de la région emploie environ 5 000 personnes, dont environ un tiers sont diplômés d'études supérieures.

La population de la région selon Rosstat est de 2 344 360 personnes (2023).

Densité de population - 3,03 habitants/km² (2023). Dans le district de Katangski de l'oblast d'Irkoutsk, la densité de population est de 0,02 habitant/km².

Population urbaine - 78,25 % (2022).

Selon le recensement de la population panrusse de 2010, la région compte plus de 130 nationalités.

Sur 2,4 millions de personnes : Russes - 88 %, Bouriates - 3,2 %, Ukrainiens - 1,27 %, Tatars - 0,94 %, Biélorusses - 0,33 %, Arméniens - 0,27 %, Azerbaïdjanais - 0,22 %. La région abrite également des Yakoutes, des Tuviniens, des Evenks, des Tofalars, des Khakassiens et d'autres nationalités.

En termes de nombre d'habitants, la région est inférieure dans le district fédéral sibérien aux régions de Krasnoïarsk (2 845 545 habitants), de Kemerovo (2 568 238 habitants) et de Novossibirsk (2 794 266 habitants).

Recensements (*) ou estimations de la population^[13]

Ethnies des habitants de l’oblast d’Irkoutsk (2010)

• Russes (91,4 %)
• Bouriates (3,3 %)
• Ukrainiens (1,3 %)
• Tatars (1,0 %)
• Autres (3,0 %)

Selon le recensement de 2010, l’appartenance ethnique des habitants de l’oblast d’Irkoutsk est répartie comme suit^[14].

En 2016, il y avait 26 universités et branches d'universités en activité dans l'oblast d'Irkoutsk, y compris les universités d'Irkoutsk, d'Angarsk et de Bratsk.

Les plus grandes institutions médicales de la région sont :

• Hôpital clinique régional d'Irkoutsk. Le 24 mars 1948, l'hôpital clinique de la ville est transformé en hôpital clinique régional  ;
• Dispensaire régional antituberculeux d'Irkoutsk ;
• Centre interrégional des brûlés ;
• Centre de diagnostic d'Irkoutsk ;
• Centre régional d'oncologie d'Irkoutsk ;
• Centre régional d'Irkoutsk pour la prévention et le contrôle du sida et des maladies infectieuses ;
• Centre de Diagnostic Moléculaire ;
• Centre territorial de médecine des catastrophes de l'oblast d'Irkoutsk ;
• Centre scientifique de Sibérie orientale de la branche sibérienne de l'Académie russe des sciences médicales ;
• Branche de l'institution d'État MNTK « Microchirurgie oculaire » du nom. Académicien S. N. Fedorov.

Depuis juillet 2016, une phase généralisée de l'épidémie de VIH a été enregistrée dans la région,  Un habitant sur 50 de la région est infecté par le VIH. Au total, selon les données officielles, 36 435 personnes sont infectées par le VIH dans la région, soit plus de 1,5 % de la population. Depuis 2018  la gravité de l'épidémie de VIH dans la région est la pire de Russie.

Le pouvoir exécutif est dirigé par le gouverneur de l'oblast d'Irkoutsk, le pouvoir législatif est représenté par l'Assemblée législative de l'oblast d'Irkoutsk.

Branche exécutive

Article principal: Gouverneur de l'oblast d'Irkoutsk

La durée du mandat du gouverneur est de 5 ans ; la candidature du gouverneur a été soumise (jusqu'en juin 2012) par le Président de la fédération de Russie pour examen par l'Assemblée législative de l'oblast d'Irkoutsk. Depuis juin 2012, les pouvoirs du gouverneur sont investis par le biais d'élections directes par la population de la région.

Le gouverneur de la région  est Igor Ivanovitch Kobzev.

L'organe exécutif suprême du pouvoir d'État est le gouvernement de l'oblast d'Irkoutsk. Organes exécutifs du pouvoir d'État - ministères, agences, services et départements. Jusqu'au 1er octobre 2015, le chef du gouvernement était gouverneur ; depuis octobre 2015, ces postes ont été différenciés. Président du gouvernement de l'oblast d'Irkoutsk - Konstantin Borisovich Zaitsev.

Corps législatif

Article principal: Assemblée législative de l'oblast d'Irkoutsk

L'organe législatif est l'Assemblée législative de l'oblast d'Irkoutsk.

Élus pour un mandat de 5 ans, le nombre de députés est de 45.

Président - Alexander Viktorovich Vedernikov.

Branche judiciaire

Le pouvoir judiciaire dans la région est exercé par le tribunal régional d'Irkoutsk, le tribunal d'arbitrage de l'oblast d'Irkoutsk, les tribunaux de district et municipaux et les magistrats. Le Tribunal fédéral d'arbitrage du district de Sibérie orientale est situé à Irkoutsk.

Selon la loi « Sur la structure administrative-territoriale de l'oblast d'Irkoutsk », la Charte de l'oblast d'Irkoutsk, l'oblast comprend ^[16]:

• 33 raïons
  • dont 6 inclus dans l'okroug autonome d'Oust-Ourda
• 14 villes d'importance régionaleVille d'importance régionale, en tant qu'okroug urbain, non inclus dans les raïons, que sont : Angarsk, Bodaïbo, Bratsk, Zima, Irkoutsk, Nijneoudinsk (avec la ville d'Alzamai) ; Saïansk, Taïchet (avec la ville de Birioussinsk); Touloun, Oussolie-Sibirskoïe, Oust-Ilimsk ; Oust-Kout ; Tcheremkhovo)avec la ville de Svirsk) ; Chelekhov  
  • 3 raïons urbains (ru) à Bratsk
  • 5 raïons urbains à Irkoutsk

Le système moderne de structure administrative et territoriale de l'oblast d'Irkoutsk comprend : 466 municipalités, dont :

• raïons urbains  - 10,
• raïons municipaux  - 32,
  • agglomérations urbaines  - 63,
  • établissements ruraux  - 361.

Dix villes de l'oblast les plus peuplées (2021)

Irkoutsk Bratsk Angarsk		Ville	Population	Oust-Ilimsk Fichier:Monument to Usoliie-Sibirskoie's 350th anniversary.jpg Oussolié-Sibirskoïe Tcheremkhovo
	1	Irkoutsk	617 264
	2	Bratsk	224 071
	3	Angarsk	221 296
	4	Oust-Ilimsk	79 570
	5	Oussolié-Sibirskoïe	74 762
	6	Tcheremkhovo	53 958
	7	Chelekhov	41 998
	8	Oust-Kout	36 918
	9	Touloun	38 440
	10	Saïansk	35 561

L’oblast d’Irkoutsk est un immense bassin minier et industriel, dont le poids est considérable dans la production économique de la Sibérie Orientale et même dans l’économie russe. Du point de vue de l'exploitation des ressources naturelles et du développement industriel, l'oblast d'Irkoutsk est très en avance sur les autres régions de Sibérie et d'Extrême-Orient pour ce qui est de la concentration et de la spécialisation de la production : électricité, aluminium, générateurs électriques, chaudières, produits chimiques et pétrochimiques, dérivés du bois, et prestations d’ingénierie^[19].

L’oblast d’Irkoutsk abrite d'importantes réserves minières : les plus importantes sont les hydrocarbures, l’or, le mica, le minerai de fer, le lignite, la houille et sel gemme. On y trouve aussi d'importants dépôts de minerais ferreux exploitables à ciel ouvert. Les mines de houille sont situées dans le bassin d’Irkoutsk, l’extrême-est du bassin de Kansk-Atchinsk, et le sud de la vallée de la Toungouska. Les plus grosses réserves se concentrent dans les raïons de Tcheremkhovo, de Zalari, de Kouïtoun et de Touloun^[19]. Elle possède plus de 7 % des réserves de charbon de Russie, et la même quantité de pétrole et de gaz, ainsi que 10 % des ressources hydroélectriques du pays^[2].

La région est aussi un important réservoir de terres rares, en particulier de niobium, de tantale, de lithium, et de rubidium. Les dépôts de Belodziminskoïe et de Vitchniakovskoïe dans la province du Saïan, recèleraient d'importantes réserves de lithium, de césium, de magnésium, et de strontium, ainsi que de brome et de potasse, piégés dans les salines du bassin d'Angaro-Lensky. Ce bassin minier est sans rival pour ce qui est de la superficie des champs captants d'eau potable du pays^[19].

L'oblast d'Irkoutsk est une grande région industrielle. Dans la production de toute la Russie, il fournit 6,5 % de la production d'électricité, 15 % des exportations commerciales de bois, 6 % de la production de charbon, près de 20 % de la production de pâte à papier de toute la Russie, plus de 10 % du carton et environ 9 % du pétrole est traité. Fin 2019, l'indice de la production industrielle a diminué de 2,6 points de pourcentage par rapport à la même période de l’année précédente. Cet indicateur est inférieur de 3,7 points de pourcentage à la moyenne russe et de 2,1 points de pourcentage à la valeur moyenne pour le district fédéral sibérien^[20].

Dans l'industrie de la région, les secteurs de la foresterie, du travail du bois et des pâtes et papiers, des mines, des industries des combustibles, de la métallurgie des non-ferreux, de l'énergie, de la construction mécanique, de l'alimentation, de la chimie et de la pétrochimie, et de la métallurgie des fers ont connu le plus grand développement. Les ressources minérales de la région constituent un facteur important du développement industriel. On s’attend donc à ce qu’il développe un grand gisement, Sukhoi Log, qui représente 28 % des réserves d'or de la Russie, est attendu^[21].

Grandes entreprises industrielles de la région^[22] :

La superficie des terres consacrées au secteur agricole de l'oblast est de 2,38 millions d'hectares, soit 1 % des agricoles du pays, et ces terres contiennent 1,6 million d'hectares de terres arables^[23]. La moitié des produits agricoles que l'oblast consomme viennent de l'oblast ; l'autre moitié est importée d'autres régions^[23]. En 2019, la production agricole s'élevait à 61,9 milliards de roubles^[24], et en 2021 à 73,9 milliards de roubles^[25].

L'agriculture est exercée en 2022 dans l'oblast par 1 600 exploitations paysannes, 1 090 associations à but non lucratif, 290 400 exploitations privées et 179 organisations spécialisées. De plus, il y a 64 coopératives agricoles et 21 organisations qui achètent les surplus de produits aux fermes privées^[23].

L'élevage représente 46 % de la production agricole. Parmi ce qui est élevé, il y a des vaches comme la Kalmouk et la Hereford, des porcs, des moutons, des chèvres, des chevaux, des cerfs, des lapins, des volailles (autruches, cailles, canards, dindes, faisans, pies, pintades), abeilles, animaux à fourrure (vison, renard bleu) et poissons (truite, carpe, Coregonus peled)^[26].

Au 1er juin 2021, le nombre d'animaux élevé est de 382,1 mille têtes, dont^[27]:

• 150,5 mille têtes de vaches
• 219,5 mille têtes de porcs,
• 113,9 mille têtes d'ovins,
• 6 481,7 mille têtes de volailles.

L'élevage de bovins laitiers dans l'oblast d'Irkoutsk est représenté par des bovins noirs et blancs, Simmental, Holstein, noirs et blancs et rouges et blancs. La productivité moyenne des vaches selon l'évaluation était de 6 449 kg de lait, pour la race noire et blanche - 6 514 kg, pour la race Simmental - 5 488 kg, pour la race rouge et blanche - 5 360 kg. L'élevage de bovins de boucherie est représenté par les bovins Hereford, Kazakhs à tête blanche, Aberdeen-Angus et Kalmyk. Les principales races de porcs de la région sont le Grand Blanc, le Landrace et le Duroc.

Il existe 27 organismes d'élevage dans la région. Le cheptel reproducteur de bovins est de 37,3 mille têtes, dont 16,6 mille têtes de vaches. La productivité du bétail dans les organisations d'élevage est de 6 711 kg et, en général, dans les organisations agricoles de la région, le rendement laitier par vache était de 5 872 kg (la moyenne pour la Russie est de 6 486 kg). 449,6 mille tonnes de lait, 151,1 mille tonnes de viande et 985,2 millions d'œufs ont été produits (la production d'œufs des poules pondeuses est de 334 pièces).

Les grandes et moyennes organisations produisent 95 % de la viande. Pour 9 mois de 2020, le volume des achats de lait auprès des paysans (agriculteurs) et des exploitations privées de la région s'élevait à 28,2 mille tonnes, celui de la viande à 2,3 mille tonnes.

Le secteur cultive du blé, de l'avoine, de l'orge du seigle du sarrasin, du millet, du colza, du soja, du maïs, des pois, du tournesol, des pommes de terre, des concombres, du chou blanc, du chou de table, betteraves, carottes, oignons, fruits, groseilles, herbes vivaces, et des cultures fourragères^[26].

Plus de 50 % de toutes les terres agricoles de la région sont situées dans la zone de steppe boisée avec des conditions climatiques favorables le long du Transsibérien d'Irkoutsk à Touloun, le long du Transsibérien, et sur la rive droite du cours supérieur de l'Angara. 20 % des terres arables sont constituées de tchernozioms dans la zone de steppe des raïons des Bouriates d'Oust-d'Orda, de Tcheremkhovo et d'Olkhon. Le reste des terres arables se trouve dans la zone de la taïga, malgré un apport de chaleur insuffisant pour les cultures agricoles, dans les régions du nord le long du Bam, dans la section ouest du BAM et dans le cours supérieur du fleuve Léna^[28].

En 2020, la récolte de céréales et légumineuses s'est élevée à 865,1 mille tonnes, soit +85,9 mille tonnes ou 11 % par rapport à l'année précédente. Par ailleurs, 56,2 % de la récolte a été collectée par les exploitations paysannes ; la part des organisations agricoles dans la production céréalière diminue chaque année, entre 2019 et 2020 de 45,8 % à 43,5 %^[29].

Le développement des relations commerciales avec la Chine après l'effondrement de l'URSS a entraîné des changements dans la situation forestière et environnementale dans la région. Sur la base de dix années d'observations, il a été conclu que le volume d'abattage est plusieurs fois supérieur à celui autorisé et déclaré^[33]. Cela a suscité l'inquiétude du Fonds mondial pour la nature. Les scieries et les zones exploitées appartenant à des Chinois jouent un rôle clé dans la propagation de l'exploitation forestière illégale^[33]. De plus, les représentants des groupes criminels organisés n'occupent pas la dernière place dans cette affaire^[34]. On constate une tendance émergente selon laquelle les sociétés forestières chinoises opèrent sous le couvert de sociétés locales. Par exemple, l'une des plus grandes entreprises de scieries de Russie (Trans-Siberian Forestry Company) a vendu des actions à des entrepreneurs chinois et a en fait cessé d'être russe. Le braconnage contribue au déclin d'espèces animales rares ; et la principale direction de la contrebande était l'exportation de pièces et produits sylvicoles^[35],[36].

Dans le raïon de Taïchet, il est prévu de développer la production de charbon de bois, dangereuse pour l'environnement. Les données obtenues à partir de l'analyse des images satellite indiquent objectivement des dommages importants causés au fonds forestier pour 2001-2019^[37],[38].

Le secteur hydroélectrique est largement développé dans la région^[39]. Il existe 4 centrales hydroélectriques en activité dans la région^[40], qui constituent la base du secteur énergétique de la région :

• Centrale hydroélectrique d'Irkoutsk ;
• Centrale hydroélectrique de Bratsk ;
• Centrale hydroélectrique d'Oust-Ilimsk ;
• Centrale hydroélectrique de Mamakan.

En 2012, grâce à l'ensemble des sources d'énergie dont elle dispose, la région a produit 62,5 milliards de kWh d'énergie^[41]. La majeure partie de la production d'électricité de la région est contrôlée par Irkutskenergo, via 3 des 4 barrages et grâce à centrales thermiques dans l'oblast^[42].

En février 2004, un accord de coopération a été signé entre Gazprom et le gouvernement de l'oblast, prévoyant le développement par Gazprom d'un programme général de gazéification et d'approvisionnement en gaz pour l'oblast. Le 16 décembre 2005, Gazprom et l'oblast ont signé un accord sur la gazéification de la région. Il est prévu de gazéifier 899 localités dans la région et d'augmenter le niveau de gazéification de la région avec du gaz naturel à 82 %. Ce chiffre devra dépasser le niveau russe actuel (64 %). Actuellement, le programme de gazéification de la région est gelé jusqu'en 2018^[43].

L'oblast d'Irkoutsk possède l'une des plus grandes réserves d'hydrocarbures sur le territoire de la Russie ; les réserves totales récupérables de gaz, enregistrées dans le bilan de l'État de la fédération de Russie, s'élèvent à plus de 3,8 milliards de m^3[44]. Sur le territoire de l'oblast d'Irkoutsk, il existe plus d'une douzaine de gisements de pétrole, de gaz et de condensats de gaz, dont les plus grands sont le gisement de condensats de gaz de Kovykta et le gisement de condensats de pétrole et de gaz de Verkhnetchonskoïe^[45],[43].

Malgré les ressources naturelles, en 2019, la part de la consommation de combustibles naturels dans la région oscille autour de 9 % ; elle est assurée par le système local de transport de gaz de Bratsk et de la région de Bratsk. D'ici 2024, le Conseil des ministres entend atteindre le chiffre de 10,4 %^[43].

L'oblast d'Irkoutsk est recouvert à hauteur d'environ 80 % par de la taïga, mis à part dans les régions du sud où la steppe boisée est présente. La steppe boisée s'étend sur une large bande le long du transsibérien, ainsi que vers les bassins versants de l'Angara et de la Léna, et entre le bassin de la Léna et le cours supérieur du Kirenga.Les forêts de l'oblast sont dominées par des conifères, les forêts de confières occupant plus de 90 % de la superficie forestière. Il y a des cèdres, des épicéas, des pins, des mélèzes et des sapins entre autres^[2].

L'oblast d'Irkoutsk a une histoire riche, c'est pourquoi de nombreuses colonies abritent des monuments architecturaux et historiques. Il y a plus de soixante musées dans la région ; selon ce paramètre, l'oblast d'Irkoutsk est parmi les leaders en Sibérie avec la région d'Omsk et le territoire de Krasnoïarsk.

La région contient des sites naturels uniques, principalement le lac Baïkal et le parc national Pribaikalsky. À 47 km d'Irkoutsk se trouve le musée architectural et ethnographique Taltsy ; le chemin de fer Circum-Baïkal, qui comprend 58 tunnels et galeries, plus de 500 ponts et viaducs, environ 600 murs de soutènement et de protection des berges, ainsi que 172 monuments architecturaux, est également populaire parmi les résidents et les invités de la région.. Les pistes de ski de Baïkalsk attirent également les touristes. En décembre 2006, l'oblast d'Irkoutsk a obtenu le droit de créer une zone économique spéciale de type touristique et récréatif « Portes du Baïkal » sur le territoire du village de Bolshoye Goloustnoye, au bord du lac Baïkal. En 2010, la ZES comprenait partiellement le territoire de la ville de Baïkalsk. En 2020, la superficie de la ZES est de 763 hectares, avec 8 résidents enregistrés sur son territoire.

De nombreuses troupes de théâtre, de pop et de danse opèrent dans la région, et des concours et des festivals sont organisés chaque année. Il existe des branches régionales de l'Union des écrivains et de l'Union des artistes russes.

De nombreux périodiques locaux sont publiés ici, tels que « East-Siberian Truth », « Competitor », « Irkutsk Reporter », « Kommersant ». Sibérie. Irkoutsk", "Format oriental", "Vendredi", "SM numéro un", "Kopeyka", "Baikal News", "Angarsk Lights", "Mes années", "Notre Sibskana", journal "Regional", " Irkoutsk ", « Arguments et faits » à la Cour suprême, « Trud » Irkoutsk, « Trud-7 » Irkoutsk, « Journal Express » Irkoutsk, « Komsomolskaya Pravda » Baïkal, « Choisissez les tentations d'une grande ville » Irkoutsk, « Chaîne vidéo », « Toutes les publicités d'Irkoutsk », « De main en main » Irkoutsk, « Province d'Irkoutsk », almanach littéraire « Sibérie », magazine pour enfants « Sibiryachok », « Supermarché des nouveaux bâtiments », etc.

La Journée de l'oblast d'Irkoutsk est célébrée (le 27 septembre, généralement le premier ou le deuxième dimanche d'octobre, fixé chaque année par le comité d'organisation).

Pendant longtemps, la région d’Irkoutsk n’a pas eu ses propres symboles. Le drapeau et les armoiries n'ont été approuvés qu'en 1997.

Blason

Article principal: Armoiries de l'oblast d'Irkoutsk

Les armoiries modernes ont été approuvées le 25 juin 1997  :

« Article 4. Description des armoiries

1. La description héraldique des armoiries se lit comme suit : « Dans un champ d'argent se trouve un babr noir aux yeux écarlates, tenant une zibeline écarlate dans sa bouche. Les couleurs héraldiques des armoiries signifient :

a) argent - véracité, innocence, pureté ;

b) noir - prudence, humilité, tristesse ;

c) écarlate (rouge) – courage, courage, intrépidité.

Drapeau

Article principal : Drapeau de l'oblast d'Irkoutsk

Le drapeau a été approuvé le 25 juin 1997  :

« Le drapeau de l'oblast d'Irkoutsk est un panneau rectangulaire composé de trois bandes verticales : deux bleues et celle du milieu blanche, au centre de laquelle se trouve une image de l'élément principal des armoiries : courant vers la gauche [38  côté babr, tenant dans sa bouche une zibeline écarlate (rouge), encadrée de branches de cèdre vert stylisées. Le rapport entre la largeur du drapeau et sa longueur est de 2:3. La largeur de la bande centrale représente la moitié de la longueur totale du drapeau.

L'oblast est récipiendaire de l'Ordre de Lénine depuis le 9 juin 1967.

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• (ru) Ministère des Ressources naturelles et de l'Écologie de l'oblast d'Irkoutsk, Государственный доклад «О состоянии и об охране окружающей среды Иркутской области в 2019 году», Irkoutsk, Megaprint LLC,‎ 2020, 314 p. (ISBN 978-5-907308-05-3, lire en ligne). 
• (ru) Gouvernement de l'oblast d'Irkoutsk, СТРАТЕГИЯ социально-экономического развития Иркутской области на период до 2036 года [« Stratégie pour le développement socio-économique de l'oblast d'Irkoutsk pour la période jusqu'en 2036 »], Irkoutsk,‎ 2020, 420 p. (lire en ligne). 
• (ru) A.P. Kossykh, V.N. Panov et V.G. Tioukavkine, История Иркутской области [« Histoire de l'oblast d'Irkoutsk »], Irkoutsk, Maison d'édition de Sibérie orientale,‎ 1963, 188 p. (lire en ligne)
• (ru) Ministère de l'Agriculture de l'oblast d'Irkoutsk, « Реестр сельскохозяйственных культур по Иркутской области на 2021 год » [« Registre des cultures agricoles dans l'oblast d'Irkoutsk pour 2021 »], Agrofact, n^o 1,‎ janvier 2021, article n^o 260 (lire en ligne)

• (en) Notation financière

v · m Subdivisions de l'oblast d'Irkoutsk
Villes	Alzamaï Angarsk Baïkalsk Birioussinsk Bodaïbo Bratsk Chelekhov Jeleznogorsk-Ilimski Irkoutsk(capitale) Kirensk Nijneoudinsk Oussolie-Sibirskoïe Oust-Ilimsk Oust-Kout Saïansk Slioudianka Svirsk Taïchet Tcheremkhovo Touloun Vikhorevka Zima
Raïons	Angarsk Balagansk Bodaïbo Bratsk Chelekhov des Ekhirit-Boulagaty Jigalovo Katchoug Kazatchinskoïe-et-Lena Kirensk Kouïtoun Basse-Ilim Irkoutsk Katanga Mama-et-Tchouïa la Tchouna Nijneoudinsk Olkhon Oust-Ilimsk Oussolie Oust-Kout Oust-Ouda Slioudianka Taïchet Tcheremkhovo Touloun Zalari Zima Bouriatie-Oust-Orda Alar Baïandaï Bokhan Noukouty Ossa des Ekhirit-Boulagaty
Communes urbaines	Balagansk Koultouk Listvianka Mamakan Oust-Ordynski
Assemblée législative Gouverneurs Politique Subdivisions

v · m Subdivision de la Russie
Sujets de la fédération de Russie (89)
Républiques (24)	Adyguée Altaï Bachkirie Bouriatie Carélie Crimée1 Daghestan Donetsk2 Ingouchie Kabardino-Balkarie Kalmoukie Karatchaïévo-Tcherkessie Khakassie Komis Lougansk2 Maris Mordovie Ossétie du Nord-Alanie Oudmourtie Sakha (Iakoutie) Tatarstan Tchétchénie Tchouvachie Touva
Kraïs (9)	Altaï Kamtchatka Khabarovsk Krasnodar Krasnoïarsk Perm Primorié Stavropol Transbaïkalie
Oblasts (48)	Amour Arkhangelsk Astrakhan Belgorod Briansk Iaroslavl Irkoutsk Ivanovo Kaliningrad Kalouga Kemerovo-Kouzbass Kherson2 Kirov Kostroma Kourgan Koursk Léningrad Lipetsk Magadan Moscou Mourmansk Nijni Novgorod Novgorod Novossibirsk Omsk Orel Orenbourg Oulianovsk Penza Pskov Riazan Rostov Sakhaline Samara Saratov Smolensk Sverdlovsk Tambov Tcheliabinsk Tioumen Tomsk Toula Tver Vladimir Volgograd Vologda Voronej Zaporojié2
Oblast autonome (1)	Oblast autonome juif
Villes fédérales (3)	Moscou Saint-Pétersbourg Sébastopol1
Okrougs autonomes (4)	Iamalie Khantys-Mansis Nénétsie Tchoukotka
Articles liés	Liste des dirigeants en fonction des sujets de la fédération de Russie Liste des villes de Russie Régions économiques de Russie
Districts fédéraux Caucase du Nord Central Extrême-Orient Nord-Ouest Oural Sibérie Sud Volga 1 Rattachement à la Russie à la suite du référendum de 2014, non reconnu par la majeure partie de la communauté internationale. 2 Rattachement à la Russie à la suite des référendums de 2022, non reconnus par la majeure partie de la communauté internationale.

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