« Catholicisme en Belgique » : différence entre les versions
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Par deux fois, le royaume reçut {{noble|Jean-Paul II}}<ref>{{article|url = http://www.lalibre.be/actu/international/les-deux-visites-du-pape-en-belgique-51b8892be4b0de6db9abd71b|titre= Les deux visites du pape en Belgique |date=1 avril 2005|périodique= [[La Libre Belgique]]|auteur= [[Belga]]}}.</ref>. Il resta près d'une semaine en {{date|mai 1985}} pour effectuer une visite pastorale de Belgique qui fut marquée par deux [[messe]]s géantes (à la [[Basilique du Sacré-Cœur de Bruxelles|basilique de Koekelberg]] et à [[Banneux]]) et une plus modeste à [[Église Notre-Dame de Laeken|Notre-Dame de Laeken]]. Il revint en {{date-|juin 1995}} ; au cours de sa visite, il rendit hommage au défunt roi [[Baudouin (roi des Belges)|Baudouin]] avant de procéder à la [[béatification]] du père Damien, [[Père Damien|reconnu saint depuis]]. |
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== Polémiques == |
== Polémiques == |
Version du 8 octobre 2024 à 08:50
Église catholique en Belgique | |
Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles | |
Informations générales | |
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Pays | Belgique |
Église | catholique |
Rite liturgique | plusieurs |
Type de juridiction | Église catholique dans un État |
Province ecclésiastique | 1 Province ecclésiastique |
Siège | Archidiocèse de Malines-Bruxelles |
Diocèses suffragants | Gand, Bruges, Anvers, Hasselt, Namur, Tournai et Liège |
Conférence des évêques | Conférence épiscopale de Belgique |
Titulaire actuel | Luc Terlinden |
Langue(s) liturgique(s) | Néerlandais, Français, Allemand, Latin |
Calendrier | plusieurs |
Statistiques | |
Paroisses | (diocèses : 9) |
Prêtres | 3 200 |
Religieux | près de 3 000 |
Religieuses | près de 6 000 |
Population totale | 11 millions |
Population catholique | 4,4 millions |
Pourcentage de catholiques | 40 % |
Site web | https://www.cathobel.be/ (version francophone) https://www.kerknet.be/ (version néerlandophone) |
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Le catholicisme est la confession religieuse comptant le plus de membres en Belgique. L'Église catholique est une union d'Églises locales, ou diocèses, en étroite communion avec le pape. Le catholicisme en Belgique n'est donc pas organisé comme une Église nationale, mais l'ensemble de la Belgique forme une unique province ecclésiastique au sein de l'« Église universelle » depuis 1832. Il existe en outre une instance de concertation entre les évêques des différents diocèses belges : la conférence épiscopale de Belgique.
Histoire du catholicisme belge
L'Église de la Belgique moderne
Le catholicisme belge prend ses racines dans l'histoire des différentes entités, politiques et religieuses, qui ont précédé la Belgique moderne et sur les territoires desquels celle-ci est plus ou moins entée. Ses diocèses les plus anciens sont celui de Liège (IVe siècle) et celui de Tournai (VIe siècle) mais c'est au VIIe siècle que le christianisme prit véritablement son essor dans cette partie de l'Europe. Willibrord d'Utrecht (658-739) est réputé être le maître d'œuvre de la christianisation.
Entre 1559 et 1561, dans le cadre de la Contre-Réforme catholique, le roi espagnol Philippe II, inspiré par Franciscus Sonnius i Viglius propose une réorganisation religieuse des Pays-Bas espagnols et mit en place une nouvelle organisation, à laquelle son prédécesseur Charles Quint avait déjà travaillé[1]. Devant le succès du protestantisme, les anciens évêchés, très grands et en partie dépendants de Saint-Empire, ne facilitaient pas le contrôle souhaité pour organiser la répression et l'Inquisition par les Rois Catholiques[1]. Après la furie iconoclaste, démarrée en 1566 a Steenvoorde (actuellement en France), Philippe II envoie Ferdinand Alvare de Tolède, connu comme le duc d'Albe pour réprimer le mouvement. Albe instaure le Conseil des troubles, qui mène une répression sévère. Plus de dix milles personnes sont condamnées et plus de mille sont exécutées, dont les plus célèbres sont le comte d'Egmont et Philippe de Montmorency, comte d'Horne[2].
En 1679, le roi Charles II demanda au pape Innocent XI que cette région soit dédiée à saint Joseph ; son vœu fut exaucé et il est dès lors saint patron de la Belgique[réf. souhaitée].
Quelques décennies avant sa création, la Belgique vit une partie de son patrimoine chrétien détruit ou confisqué (en 1782 et 1789) à la suite des réformes joséphistes puis à la suite des affres de la Révolution française (cette fois, surtout entre 1793 et 1798). En 1801, le concordat et les bulles Ecclesia Christi et Qui Christi Domini redéfinirent l'organisation des territoires ecclésiaux catholiques et préfigurèrent les contours des futurs diocèses belges. Dans la future Belgique, il y avait des dissensions entre les catholiques et les libéraux, mais Mgr Sterckx fut la figure de proue de ceux qui apaisèrent les oppositions, ce qui put aboutir à l'élaboration de la Constitution de 1831. Peu de temps après sa création, la Belgique fut aussi reconnue par Rome qui fit d'elle, d'un point de vue catholique, une province ecclésiastique métropolitaine en 1832. Entre 1880 et 1884, les relations entre l'Église et l'État belges se tendirent pendant la première « guerre scolaire » avant que n'arrive au pouvoir le Parti catholique qui domina la vie politique jusqu'en 1914 ; période qui vit l’essor du patronage.
Lors de la Première Guerre mondiale, le cardinal Mercier devint, par son action et sa lettre inspiratrices Patriotisme et Endurance, une figure de proue de la résistance morale et nationale. Pendant le conflit, naquit, dans le royaume, le scoutisme catholique bien que, de nos jours, surtout représenté par la branche belge des Scouts d'Europe; branche s'étant recentrée sur les valeurs chrétiennes à la suite des évolutions sociétales des années 1960 et 1970.
Entre 1920 et 1925, à la suite de l'annexion par la Belgique des cantons de l'Est (Eupen, Malmedy et Saint-Vith) repris à l'Allemagne en vertu du Traité de Versailles, fut érigé l'éphémère diocèse de Malmedy, dont l'évêque était l'évêque de Liège. En 1925, ce diocèse a été incorporé à celui de Liège. Une survivance de cet état de fait : l'église de Malmedy (l'ancienne abbatiale de l'abbaye-double de Stavelot et Malmedy) porte, de nos jours encore, le titre de cathédrale. C'est également dans les années 1920 que se tinrent les conversations de Malines. Pendant les années 1930, l'abbé Froidure donna une nouvelle dimension au catholicisme belge en liant charité et action économique par la fondation d'œuvres sociales telles que les Stations de Plein-air et Les Petits Riens tandis que l'écrivain thomiste Marcel De Corte commençait à se faire connaître. En 1955, une loi visant à réduire les subventions accordées aux établissements catholiques déclencha la seconde « guerre scolaire ». Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Joseph André se fit remarquer pour avoir permis à des enfants juifs d'échapper à la déportation; la possibilité de sa béatification étant émise[3].
L'après-Vatican II
Ayant été érigés en 1962, les diocèses d'Anvers et de Hasselt sont les plus récents ; auparavant, Anvers appartenait au diocèse de Malines-Bruxelles (bien qu'un premier diocèse d'Anvers ait existé entre 1559 et 1801) et Hasselt au diocèse de Liège. À la suite du concile Vatican II, la conférence épiscopale de Belgique est créée. Cette dernière joua un rôle non négligeable, en 1989, dans la résolution de la controverse qui était née de la présence d'un carmel à Auschwitz.
Jusqu'alors le culte marial jouissait d'une certaine ferveur, soutenu par le cardinal Suenens et grâce au concours de la Légion de Marie (introduite en Belgique en 1945 par Veronica O’Brien). Seulement, la réorientation pastorale décidée lors de Vatican II, peut-être dans un esprit de rapprochement avec les protestants, insista bien moins sur l'hyperdulie et délaissa, en grande partie, les pratiques mariales pour se tourner vers les nouveaux courants embrassant le renouveau charismatique; changement également soutenu par le cardinal.
La crise de Louvain, en laquelle se conjuguaient revendications linguistiques, manœuvres politiciennes et attaques anticatholiques, porta atteinte à la cohésion de la conférence épiscopale belge. Lorsque Paul VI, en 1968, clarifia, par Humanæ Vitæ, les comportements et mœurs à adopter par les catholiques face à certains changements modernes, Van Peteghem fut le seul évêque du royaume à savoir défendre les positions du pape.
Par deux fois, le royaume reçut Jean-Paul II[4]. Il resta près d'une semaine en pour effectuer une visite pastorale de Belgique qui fut marquée par deux messes géantes (à la basilique de Koekelberg et à Banneux) et une plus modeste à Notre-Dame de Laeken. Il revint en ; au cours de sa visite, il rendit hommage au défunt roi Baudouin avant de procéder à la béatification du père Damien, reconnu saint depuis.
Le , en l'église Sainte-Catherine de Bruxelles, André Léonard consacra officiellement la Belgique au Cœur immaculé de Marie en guise de « réponse filiale et pleine de foi au message de Notre-Dame de Fátima ». Lors de son voyage apostolique sur les terres belges en septembre 2024, le pape François, lorsqu'il se recueillit et pria sur la tombe du roi Baudouin en la crypte de Laeken, rappela le caractère meurtrier et criminel de l'avortement, ainsi que d'autres lois bioéthiques, et salua le courage du roi défunt dont il souhaite la béatification[5].
Polémiques
Abus Sexuels
Avec son livre « Violé par un prêtre », publié en 2009, Joël Devillet est une des premieres victimes à attirer l’attention sur les violences sexuelles au sein de l’Église belge[6]. À la suite de la diffusion en du documentaire Godvergeten évoquant les abus sexuels dans l'Église catholique en Belgique, l'évêque Johan Bonny critique la génération précédente des responsables catholiques, comme l'évêque Godfried Danneels, qui, selon lui, n'a pas traité correctement ces affaires. Ainsi quand le prêtre Rik Devillé a donné des centaines de témoignages de victimes d'agressions sexuelles au sein de l'Église catholique Belge celle-ci est restée inerte. Par ailleurs, il demande des « réformes systémiques » avec par exemple la participation des femmes et des laïcs, mais aussi la co-responsabilité[7].
Adoptions Forcées
L’affaire des adoptions forcées d'enfants via l’Église catholique en Belgique entre 1945 et 1980 en Belgique, est révélée en 2014. Après, des débats au parlement flamand, des excuses de l'église catholique belge et des demandes d’enquête, l'affaire disparait de l'espace médiatique[8]. Selon une association, 30 000 « enfants de la honte » sont concernés par ces abandons[9]. Après avoir accouché dans des institutions catholiques, les mères biologiques devaient abandonner leurs enfants, qui étaient vendus à des familles d’adoption[10].
Dans son homélie de Noël 2023 le nouveau président de la Conférence épiscopale de Belgique, Luc Terlinden, évoque les enfants victimes d’abus sexuels ou d’une adoption forcée : « une réalité douloureuse qui est revenue au grand jour ces dernières semaines à la suite des témoignages poignants de victimes. Ceux-ci nous invitent non seulement à la compassion mais aussi à un engagement résolu pour le respect de la dignité de toute personne humaine… »[11].
Organisation
Diocèses
Depuis 1962, l'Église catholique en Belgique est formée de huit diocèses et un diocèse spécifique aux forces armées belges. L'évêque de Malines-Bruxelles est l'archevêque métropolitain de la province et porte le titre de primat de Belgique (actuellement Luc Terlinden). En 2020, le nombre de prêtres diocésains avoisinent les 1900[réf. souhaitée].
Ordinariat militaire
L'ordinariat militaire belge fut d'abord érigé le en tant que vicariat[12]. Le , il acquit le statut de diocèse et l'église royale Saint-Jacques-sur-Coudenberg en devint sa cathédrale[13]. Traditionnellement, l’archevêque de Malines-Bruxelles est également nommé par le pape à la tête du diocèse aux armées.
Le bureau du service d’aumônerie de l'Armée belge est établi au sein de l'hôpital militaire Reine Astrid à Heembeek. En 2013, ce service comptait une dizaine d'aumôniers auxquels pouvaient s'ajouter deux aumôniers de réserve. Actuellement, son aumônier en chef est Johan Van Den Eeckhout. Le diocèse aux forces armées dispose de son propre centre de recherche (de théologie et d'éthique militaire).
Cas particuliers
Aux côtés de ces branches principales de l'Église, coexistent d'autres branches telles que celle de l'Opus Dei qui a sa propre hiérarchie grâce à son statut de prélature personnelle et qui peut partager l'utilisation d'églises pour leur apostolat (exemple: l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg). La quasi-totalité des fidèles de l'Église catholique en Belgique sont attachés à l'Église catholique. La Belgique donna aussi naissance à trois congrégations laïques masculines : les Frères de la Miséricorde de Malines, les Frères de Saint Jérôme Émilien et les Frères de Saint-François-Xavier. Il existe quelques Églises indépendantes qui se réclament d'un « catholicisme » mais non romain, telles que les stévenistes de la Petite Église (début du XIXe siècle).
Clergé régulier
En 2020, le nombre de religieux et religieuses belges avoisinent les 1800[réf. souhaitée].
Ordre cistercien
Une douzaine d'abbayes cisterciennes sont implantées en Belgique, mais c'est surtout la branche trappiste qui est présente en cette région. Elles sont aussi connues du grand public pour leur production de bière trappiste car six de ces monastères en produisent en Belgique, gage de leur authenticité.
Ordre des prêcheurs
Les dominicains, ou frères noirs, sont répartis selon la province dominicaine flamande de Sainte-Rose et le Vicariat Saint-Thomas d’Aquin de Belgique-Sud (francophone, Bruxelles étant comprise dans ce dernier).
Sont affiliés à celui-ci :
- le couvent Saint-Dominique (à Bruxelles) ;
- le couvent Saint-Albert le Grand: les dominicains, réinstallés à Liège au début du XXe siècle, quittèrent la cité ardente en 1987 pour y retourner en septembre 2009 dans une aile du cloître de la collégiale Saint-Jean ;
- le couvent Fra Angelico (à Louvain-la-Neuve et qui est, de facto, le transfert en 2010 du couvent Dominique Pire qui était sis à Froidmont en la commune de Rixensart).
La province dominicaine Sainte-Rose dispose de quatre couvents: à Gand, Schilde, Knokke et Heverlee (Louvain).
Franciscains
Autres
- Chanoines réguliers de la Sainte-Croix
- Congrégation de la Visitation de Gand
- Bernardines-Réparatrices
Pèlerinages et lieux de processions
- Sanctuaire marial de Beauraing
- Notre-Dame de Banneux (à Sprimont)
- Notre-Dame de Dadizele
- Notre-Dame de Hal
- Relique et procession du Saint Sang à Bruges
- Sanctuaire marial de Montaigu
- Via Gallia Belgica, Via Brugensis, Via Scaldea, Via Brabantica et Via Monastica.
Médias de l'Église catholique
Médias catholiques en belges et francophones
- La Maison des Médias Catholiques regroupe les médias catholiques
- La plate-forme Médias Catholiques Culture regroupe la RTCB et le journal Dimanche.
- CathoBel, groupe multimédia de l’Église catholique en Belgique francophone qui publie l'hebdomadaire Dimanche et son supplément TheoBel[14].
Radio catholique en Belgique francophone, RCF[15]
- 1RCF Belgique
- RCF Bruxelles
- RCF Liège
- RCF Sud Belgique (Namur et Bastogne)
Télévision et émission en Belgique francophone
- KTO : En 2011, la chaîne commença à émettre en Belgique via Proximus (alors Belgacom TV). Alors que l'opérateur avait manifesté son intention de cesser la diffusion de KTO, celui-ci revint sur sa décision, en , à la suite d'une pétition de soutien ayant recueilli de nombreuses signatures.
- « RTCB (Radio Télévision Catholique Belge) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) qui fournit des programmes aux autres stations.
Annexes
Liens externes
Articles connexes
Notes et références
- (nl) A. Graafhuis, « Bulla Super universas, 12 mei 1559 », Oud-Utrecht, , p. 38-49 (lire en ligne [PDF]).
- (nl) Violet Sioen, Adellijke en Habsburgse verzoeningspogingen tijdens de Nederlandse Opstand (1564-1581), Amsterdam, Amsterdam University Press, (ISBN 9789089643773), p. 79-80.
- Anne Pollard et Louis Matagne, « Un prêtre namurois sauveur d'enfants juifs, bientôt béatifié? », RTBF, (lire en ligne).
- Belga, « Les deux visites du pape en Belgique », La Libre Belgique, (lire en ligne).
- Article Le pape a prié sur la tombe du roi Baudouin et salué son courage face à l'avortement, de Jean Lannoy, RCF, paru le 28 septembre 2024.
- Jean-Pierre Stroobants, « La pédophilie, l'Église belge et l'accusateur », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Anne François, « L'évêque Bonny réagit au documentaire Godvergeten : « L'Église aurait dû voir les violences sexuelles en son sein » », VRT, (lire en ligne, consulté le ).
- Laure Broulard, « Adoptions forcées : En Belgique, un scandale d’enfants nés sous X au XXe siècle secoue l’Eglise catholique », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- Jacques Deveaux, « La Belgique se penche sur le scandale des abandons d'enfants forcés », France Info, (lire en ligne, consulté le )
- William Bourton et Marine Buisson, « Bébés vendus par l’Eglise : un nouveau scandale qui ne peut être enterré », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
- « Les enfants abusés ou adoptés de force au cœur du discours de Noël du primat de Belgique Luc Terlinden », RTBF, (lire en ligne, consulté le ).
- Diocèse aux Forces Armées Site officiel du Diocèse aux armées belge
- « https://www.paroisse-militaire-saint-jacques-sur-coudenberg.be/fr/diocese-aux-forces-armees »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Grégory Roth, « Belgique: Vincent Delcorps, nouveau directeur de rédaction de CathoBel », sur cath.ch, (consulté le ).
- « Accueil - RCF Belgique », sur RCF Belgique (consulté le ).
- Souvenirs et espérances, Paris, Fayard, 1991.