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Page:Pline l'ancien - Histoire naturelle, Littré, T1 - 1848.djvu/228

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les Unelles, les Cariosvélites, les Diablindes, les Rhédons, les Turons, les Atésuens, les Segusiaves (24), libres, dans le territoire desquels est Lyon, colonie.

XXXIII. (XIX) [1] A l'Aquitaine appartiennent les Ambilatres, les Anagnutes, les Pictons, les Santons, libres; les Bituriges, libres, surnommés Ubisques; les Aquitains qui ont donné leur nom a la province; les Sediboniates; puis les Convènes rassemblés dans une ville; les Bégères, les Tarbelliens, surnommés Quatuor Signani (à cause d'une garnison de quatre enseignes); les Cocosates, surnommés Sex Signani; les Vénames, les Onobrisates, les Bélendes, la chaîne des Pyrénées; au-dessous, les Monèses, les Osquidates des montagnes, les Sibyllates, les Campones, les Bercorcates, les Bipedimuens, les Sassuminiens, les Vellates, les Tornates, les Consoranniens, les Ausques, les Élusates, les Sottiates, les Osquidates de la plaine, les Succasses, les Tarusates, les Basabocates, les Vasséens, les Sénnates , les Cambolectres, les Agésinates joints aux Pictons, puis les Bituriges libres, appelés Cubes; les Lemovices, les Arvernes, libres; les Cabales;

[2] d'un autre côté, les Rutènes, qui sont limitrophes de la Gaule Narbonnaise ; les Cadurques , les Antobroges et les Pétrocores (25), séparés des Toulousains par le Tarn. Mers qui baignent la côte : l'océan Septentrional jusqu'au Rhin, l'océan Britannique entre le Rhin et la Seine, l'océan Gaulois entre la Seine et les Pyrénées. Il y a plusieurs îles appartenant aux Vénètes et nommées Vénétiques, et, dans le golfe d'Aquitaine, l'île d'Uliarus.

XXXIV. (XX.) [1] Au promontoire des Pyrénées commence l'Espagne, plus étroite en cet endroit non seulement que la Gaule, mais aussi qu'elle-même dans le reste de son étendue : là, en effet, d'un côté l'Océan, de l'autre la mer Ibérienne, la rétrécissent, comme nous l'avons dit (III, 4, 7), énormément. Une chaîne des Pyrénées, pénétrant en Espagne dans la direction du lever équinoxial au coucher d'hiver, la divise en deux parties, l'une au nord plus petite, l'autre au midi. La côte qui se présente la première dans l'ordre que nous suivons est celle de l'Espagne Citérieure ou Tarraconaise. A partir des Pyrénées le long de l'Océan, les bois des Vas-cons, Olarso, les villes des Vardules, Morosgi, Menosca, Vesperies, le port des Amanes, où est maintenant Flaviobriga, colonie; la région des Cantabres avec neuf cités;

[2] le fleuve Sanda; le port de Victoria des Juliobrigiens; à 40.000 pas de ce lieu, les sources de l'Ebre, le port Blendium; les Orgénomesques des Cantabres, avec leur port Vereasueca; la région des Astures, la ville Noega; dans une péninsule, les Paesiques; puis, du ressort de Lugo, à partir du fleuve Navia (26), les Albions, les Cibarques, les Egovarres, surnommés Namariniens, les Jadons, les Arrotrèbes, le promontoire Celtique; les fleuves Florius et Nelo;

[3] les Celtiques surnommés Nériens, et, au-dessus, les Tamariques, dans la péninsule desquels sont les trois autels Sestiens, consacrés à Auguste; les Capores, la ville de Noela; les Celtiques surnommés Praesamarques; les Cilènes. Parmi les îles dignes d'être nommées, Corticata et Aunios; à partir des Cilènes, et du ressort des Bracares, les Hélènes, les Graviens, le château Tyde, tout cela issu des Grecs; les îles Cices; la ville remarquable d’Abobrica; le fleuve Minius, dont l'embouchure a 4.000 pas de large;