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vizir

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Du turc vezir (« ministre »), lui-même issu du persan وزير, vazīr[1].
Ce mot provient du moyen perse wcyl, vičīr, wizīr et de l’avestique 𐬬𐬍𐬗𐬌𐬭𐬀, vīcira qui signifient « arbitre, juge », voire « décision » ou « jugement ». Ce même mot possède une racine commune avec l’arménien վճիռ, včiṙ et le persan وچر, vačar. Pourtant, selon une étymologie populaire présentée dans le Lisân al-'arab, le mot وزير, wazîr a la même racine que le verbe arabe وزر, wazara qui signifie « porter ce qui alourdit son dos ». Dans cette hypothèse, on appelle le vizir du sultan vazîr parce qu’il porte pour le sultan les charges qui lui ont été assignées dans la gestion du royaume. Mais il est bien évident que la raison pour laquelle on nomme un ministre vazîr est parce qu’il s’agit du sens originel du mot : « arbitre, juge qui aide le roi dans ses décisions ». Référence nécessaire
Singulier Pluriel
vizir vizirs
\vi.ziʁ\
Un vizir iranien au xixe siècle

vizir \vi.ziʁ\ masculin

  1. (Noblesse) Ministre d’un prince musulman.
    • Les vizirs, les pachas, les généraux, tous les fonctionnaires, toutes les autorités, en grand costume tous, et chamarrés de dorures, étaient parqués sur la grande place de Top-Kapou. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
    • Les caïds et les chefs religieux qui se rendent dans une Benika du Makhzen doivent y trouver le Vizir entouré de ses secrétaires, travaillant assis en cercle sur des tapis selon l’ancienne coutume. — (Conférences franco-marocaines, volume 1 : L’Œuvre du Protectorat, Plon-Nourrit, 1916, page 92)
    • À l’est de l’afrag s’étendait une sorte d’esplanade, le mechouar, bordé de tentes faisant office de benikas ou bureaux où les vizirs et leurs secrétaires venaient expédier les affaires de leur département. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 50)
    • Mais l’état de grâce est bref. En juillet 1912, sous la pression d’un groupe d’officiers antiunionistes stambouliotes en liaison avec des antiunionistes macédoniens, le sultan appelle au pouvoir un nouveau vizir qui forme un gouvernement d’où sont exclus tous les unionistes. — (Vincent Lemire (directeur), Guillemette Crouzet, François Dumasy et Matthieu Rey, Le Moyen-Orient de 1876 à 1980, Capes-Agrégation d’Histoire-Géographie, Armand Colin, 2016, chapitre 2.7)

Prononciation

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  • vizir sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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