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cano

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Cano
Du breton cathno (« manifeste ; combat »).
Du latin canus (« qui a les cheveux blancs ; blanc »).
Genre Singulier Pluriel
Masculin cano
\ka.no\
canos
\ka.nos\
Féminin cana
\ka.na\
canas
\ka.nas\

cano \ka.no\

  1. Blanc (pour des cheveux).
    • Un anciano de pelo cano.
      Un vieillard aux cheveux blancs.

Quasi-synonymes

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Dérivé de can (« en périphérie de »).

Préposition

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cano \ˈʃanɔ\ ou \ˈʃano\

  1. Par en périphérie de (passage).

Prononciation

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Références

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  • « cano », dans Kotapedia
De l’indo-européen commun *kan-[1] (« chanter ») qui donne κανάσσω, kanássô, καναχή, kanakhê (« bruit »), κόναβος, kónabos (« claquement ») en grec ancien, Hahn (« coq ») en allemand, kanañ (« chanter ») en breton, knon en albanais.

canō, infinitif : canere, parfait : cecinī, supin : cantum \ˈka.noː\ intransitif ou transitif (voir la conjugaison)

  1. Chanter, jouer, prédire, résonner, retentir ; se dit non seulement de la voix humaine, mais encore du chant du coq, du coassement des grenouilles, du bruit des trompettes, du son des instruments de musique…
    • Signa canunt.
      Les trompettes sonnent.
    • Excitare gallos ad canendum.
      Faire chanter les coqs.
    • Canere absurde.
      Chanter faux, avec une voix de fausset.
  2. Chanter quelque chose.
    • Ille ego, qui quondam gracili modulatus avena
      carmen, et egressus silvis vicina coëgi
      ut quamvis avido parerent arva colono,
      gratum opus agricolis, at nunc horrentia Martis
      Arma virumque cano, Troiae qui primus ab oris
      Italiam, fato profugus, Laviniaque venit
      litora, multum ille et terris iactatus et alto
      vi superum saevae memorem Iunonis ob iram;
      multa quoque et bello passus, dum conderet urbem,
      inferretque deos Latio, genus unde Latinum,
      Albanique patres, atque altae moenia Romae.
      — (Virgile, L’Enéide, I-1)
      Dans la fleur de mes ans, à l’ombrage des Hêtres,
      Je faisais résonner mes Airs doux et champêtres ;
      Depuis abandonnant les Monts et les Forêts,
      J’enseignai l’art fécond de la blonde Cérès :
      Au Laboureur avare œuvre utile et plaisante ;
      Mais j’entonne aujourd’hui la Trompette éclatante.
      Je chante les combats, et passe aux champs de Mars
      En faveur du Troyen, qui par mille hasards,
      Généreux fugitif, aborda l’Ausonie,
      Et vainqueur éleva les murs de Lavinie.
      Longtemps il éprouva le céleste courroux,
      Longtemps dans les transports d’un souvenir jaloux,
      Junon le poursuivit, et sur mer, et sur terre,
      Et lui fit ressentir tous les maux de la guerre ;
      Avant qu’il pût fonder sa Ville aux champs Latins,
      Et de ses Dieux errants y fixer les Destins,
      Par qui la gloire d’Albe est encore vivante,
      Le Tibre redoutable, et Rome triomphante.
    • Ut veteres Graium cecinere poetae. — (Lucr. 5, 405)
      Comme l’ont chanté les vieux poètes grecs.
  3. Prédire, prophétiser.
    • Ut haec, quae nunc fiunt, canere di immortales viderentur. — (Cicéron, Cat. 3, 18)
      En sorte que les événements actuels semblaient prophétisés par les dieux immortels.
  4. Faire retentir, faire résonner.
    • Canere bellicum.
      Sonner la charge.

Note : Par convention, les verbes latins sont désignés par la 1re personne du singulier du présent de l’indicatif.

Références

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  • « cano », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 (page 254)
  1. Julius PokornyIndogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

cano masculin

  1. Tube, tuyau.