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bègue

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Bègue, bégüe, begué, bégué, béguë
(XIIIe siècle)[1] De l’ancien français beguer (« bégayer »)[1], plus avant d’origine obscure[2].
Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
bègue bègues
\bɛg\

bègue \bɛɡ\ masculin et féminin identiques

  1. Qui bégaie de naissance. — Note : On le dit seulement de ceux qui ne peuvent parler sans bégayer.
    • La servante était une fille appelée Toussaint que Jean Valjean avait sauvée de l’hôpital et de la misère et qui était vieille, provinciale et bègue, trois qualités qui avaient déterminé Jean Valjean à la prendre avec lui. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • « J'aimerais mieux, disait un des élèves de M. Chervin. avoir deux jambes de bois que d'être bègue : la génance pour moi serait moins grande. » Le bégaiement est, en effet, une cause de mépris en[sic] parfois extrêmement pénibles, une gêne et une humiliation continuelles. — (P. Chapron, « M. Chervin et les bègues », dans Études religieuses, philosophiques, historiques et littéraires, 19e année, 5e série, tome 7, Paris & Lyon, 1875, page 76, note no 1)
    • Voici ensuite le sergent La Frasque, qui devient bègue toutes les fois qu’il est ému, c’est-à-dire devant un supérieur ou une femme: quand le supérieur est bègue aussi, vous voyez la tête qu’il fait. — (Le Théâtre - Numéros 73 à 84, 1902)
    • Il n’ignorait pas qu’il appartenait à cette race de bègues de génie dont a parlé Sainte-Beuve. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 248)
    • Il donna à Lewis [Lewis Carroll] deux frères et huit sœurs. Tous présentaient deux particularité communes, ils étaient bègues et gauchers. Ce bégaiement empêcha Lewis de prêcher dans son temple. — (Michel Tournier, Lewis Carroll au pays d’Alice, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 105-106)

Apparentés étymologiques

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Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
bègue bègues
\bɛg\

bègue \bɛɡ\ masculin et féminin identiques

  1. Personne atteinte de bégaiement persistant.
    • Mais jamais je ne pus embarrasser ce bègue ; il avait bien assez de difficultés avec ses organes parleurs ; et même, comme il répétait fortement les mêmes choses, il persuadait les autres comme à coups de marteau. Le bègue règnerait donc sur les pensées. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 215)
    • Ce sont des choses que, quand j’y pense, je suis là pour me bousculer comme un bègue : “Eh, si tu ne peux pas le parler, siffle-le.” — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
    • Mais montrez-nous d'abord un louche, un bègue, puis opérez-les, et rendez-nous ensuite témoins des résultats de vos opérations sur ce bègue, sur ce louche; alors, si vous réussissez, il ne pourra plus rester de doute; les plus incrédules seront forcés de rendre les armes et de constater vos succès. — (Note du docteur J. A. Henroz au compte-rendu de séance de l'Académie des Sciences du 15 février 1841, L'expérience : journal de médecine et de chirurgie, numéro 190, 18 février 1841)

Forme de verbe

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Voir la conjugaison du verbe béguer
Indicatif Présent je bègue
il/elle/on bègue
Imparfait
Passé simple
Futur simple
Subjonctif Présent que je bègue
qu’il/elle/on bègue
Imparfait
Impératif Présent (2e personne du singulier)
bègue

bègue \bɛɡ\

  1. Première personne du singulier du présent de l’indicatif de béguer.
  2. Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de béguer.
  3. Première personne du singulier du présent du subjonctif de béguer.
  4. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de béguer.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de béguer.

Prononciation

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  • bègue sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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Bibliographie

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Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

bègue \Prononciation ?\

  1. (Marne) (Ichtyologie) Poisson d’eau douce.
Le mot est attesté chez Prosper Tarbé dans Recherches sur l’histoire du langage et des patois de Champagne (1851)[1].

Références

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  1. Jean Daunay, Parlers de Champagne, 1998, page 189

Bibliographie

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  • Jean Daunay, Parlers de Champagne, 1998