arbitrable
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
arbitrable | arbitrables |
\aʁ.bi.tʁabl\ |
arbitrable \aʁ.bi.tʁabl\
- Qui peut être arbitré, soumis à un arbitrage.
Selon cette disposition, est arbitrable tout litige qui porte sur un droit relevant de la libre disposition des parties, à moins que la cause ne soit de la compétence exclusive d’une autorité étatique en vertu d’une disposition impérative de la loi.
— (IRPI, Arbitrage et propriété intellectuelle, Librairies techniques, 1994, page 76)- (Finance) Le livrable, un moment influencé favorablement par la hausse du disponible, est retombé à 61 fr., no 3, arbitrable, campagne prochaine. — (La Sucrerie indigène et coloniale, volume 10, page 429 : bulletin commercial du 18 avril 1876)
- (En particulier) (Économie) Sur quoi on peut exercer un choix, par opposition à ce qui est contraint.
Le revenu arbitrable est obtenu après déduction des dépenses pré-engagées et qui sont difficilement modifiables, comme le logement, du revenu disponible. Le revenu disponible « arbitrable » est donc plus proche du ressenti des ménages.
— (Pouvoir d’achat arbitrable sur le site d’Alternatives économiques)Ceci est compréhensible dans un pays qui a vu son niveau de vie médian légèrement reculer entre 2008 et 2015 et son pouvoir d’achat « arbitrable » - c’est-à-dire après les dépenses pré-engagées comme le loyer, l’électricité, les télécoms… - baisser trois années de suite entre 2011 et 2013.
— (Guillaume de Calignon, Le pouvoir d'achat, cauchemar de tous les gouvernements, lesechos.fr, 3 juillet 2018)
Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : entscheidbar (de), schlichtbar (de)
- Croate : za presudu (hr)
- Italien : arbitrabile (it)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Somain (France) : écouter « arbitrable [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 47