ondé

(Date à préciser) → voir onde et -é, du latin unda (« onde »).

ondé \ɔ̃.de\

1. Qui offre des dessins, des lignes, en forme d’ondes.
   • Ces rocs nuds n’ont rien de grand, ni de pittoresque. Leurs cimes sont ondées ; & leurs formes, faiblement prononcées. Mais du côté de la mer, la vue est de la plus grande beauté. — (Horace Bénédict de Saussure, Voyages dans les Alpes, 1779)
   • Sur la rue, la maison présentait cette façade de moellons ravalée en plâtre, ondée par le temps et rayée par le crochet du maçon de manière à figurer des pierres de taille. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
   • Rieuse et les yeux clos, je plongerai ma tête
     Que tu verras parmi les herbes disparaître
     Dans le remous ondé de mes grands cheveux d’or. — (Henri de Régnier, Les Jeux rustiques et divins, 1897)
   • Colombe haussa ses longs sourcils vers ses cheveux noirs ondés, divisés par une raie au-dessus de la tempe gauche. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Toutounier, 1939)
   • J’avais vingt-deux ans, une mine de chatte anémique, un mètre cinquante-huit de cheveux que chez moi je défaisais en nappe ondée jusqu’à mes pieds. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, page 9)
   • Le fait qu’un luthier se déplace pour une seule pièce de bois ondé reste d’actualité. Il reste toutefois illusoire de vouloir valoriser au maximum par une vente sur pied un érable identifié comme ondé à partir du seul flachis de martelage. — (Michel Arbogast, « L’Érable à fibres ondulées : ressources, critères de reconnaissance », in Revue forestière française, 44 (S), 1992, page 160-175, ff10.4267/2042/26374ff, ffhal-03444099)

• grallaire ondée

• France (Lyon) : écouter « ondé [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ondé), mais l’article a pu être modifié depuis.