écœurement

(Siècle à préciser) Dérivé de écœurer, avec le suffixe -ment.

écœurement \e.kœʁ.mɑ̃\ masculin

1. Fait d’être écœuré.
   • Je ne dirai pas tout ce que l'on réserve d'écœurement aux pauvres consultants que l'on parque dans des salles d'attente [aux consultations gratuites des hôpitaux], — (le Progrès médical, 16 décembre 1876, page 882 — cité par Littré)
   • D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
   • Mon écœurement ressemble à celui de la satiété, d’une horrible satiété. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 184)

• France (Lyon) : écouter « écœurement [Prononciation ?] »

• « écœurement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage