Banques centrales dernier rempart contre la déflation
Céline Antonin,
Christophe Blot (),
Sabine Le Bayon (),
Hervé Péléraux (),
Christine Rifflart,
Danielle Schweisguth (),
Xavier Timbeau,
Marion Cochard,
Bruno Ducoudré,
Eric Heyer,
Amel Falah () and
Catherine Mathieu ()
Additional contact information
Sabine Le Bayon: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Hervé Péléraux: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Danielle Schweisguth: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
Amel Falah: OFCE - Observatoire français des conjonctures économiques (Sciences Po) - Sciences Po - Sciences Po
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Abstract:
Six ans après le déclenchement de la récession, peu de pays ont rattrapé le niveau d'activité de 2008. Le double choc de la récession en 2008 et en 2009 et des politiques de consolidation budgétaire mises en place à partir de 2010 pour réduire les déficits hérités de la première phase de la crise ont plongé les économies dans un double dip dont elles ne sont toujours pas sorties. Les politiques monétaires très accommodantes se sont efforcées d'atténuer l'effet récessif des plans d'austérité, mais la zone euro, confrontée à la violence de la crise des dettes souveraines, n'a pas bénéficié de la stabilité financière des États-Unis. Les politiques de rigueur y ont provoqué une deuxième récession au moment où les multiplicateurs étaient élevés. Les objectifs initiaux de réduction des déficits n'ont pas été atteints, les marchés n'ont pas été rassurés et les taux d'intérêt n'ont pas reculé. La rigueur a donc été accentuée. Un pas vers la résolution de la crise des dettes souveraines a été accompli par la Banque centrale européenne, avec les déclarations de son président en juillet 2012 (The ECB is ready to do whatever it takes to preserve the euro) et la création du dispositif d'Opérations Monétaires sur Titres en septembre, qui ont convaincu les marchés et permis la baisse des taux. En 2013, la zone euro est sortie de la récession. Mais la " vraie " reprise se fera attendre. En 2014 et en 2015, la croissance restera molle de part et d'autre de l'Atlantique. D'abord parce que les politiques budgétaires resteront restrictives, même si elles le seront moins que par le passé. Ensuite parce que le ralentissement de l'inflation, et même la menace d'une entrée en déflation, réévaluent les taux réels d'aujourd'hui et de demain. Enfin parce que les pays émergents subissent plus qu'ils n'impulsent la croissance mondiale.
Date: 2014-04
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Citations:
Published in Revue de l'OFCE, 2014, 135, pp.11-51. ⟨10.3917/reof.135.0009⟩
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