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Taupe Laplace  (Caen)

Lycées Malherbe,  Victor Hugo  &  Dumont d'Urville.

© 2005-2022.  Gérard P. Michon, x1976, Ph.D.

prépas.org
UPS

In a completely rational society, the best of us would be teachers and the rest of us would have to settle for something less, because passing civilization along from one generation to the next ought to be the highest honor and the highest responsibility anyone could have.
 Lee Iacocca  (1924-2019)

 Ense et Scientia (l'épée et la science) 
 Taupe Laplace de Caen  Pavillion d'angle Le pavillion d'angle
Courtesy Muriel Dupuis,  2022-07-08
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La Taupe

Créées sous le Premier Empire pour préparer les futurs élèves des écoles d'officiers de l'artillerie et du génie, les  Mathématiques spéciales  deviennent des classes mythiques (l'orgueilleux Victor Hugo en fut élève).
    Taupe Laplace, 1932
Taupe 1932  [Illustration d'un article de Lucien Refleu et B. Beck]  Le Lycée Malherbe, deux siècles d'histoire (2004)
Le professeur, au centre et sans calot, est André Adler.
Lorsque Napoléon créa les lycées en 1802, il dota chacun d'une classe de  mathématiques transcendantes.  En 1809, cette classe d'enseignement supérieur au sein des lycées pris le nom de  mathématiques spéciales  [...].

L'intense labeur censé y aveugler les élèves va bien avec le surnom de "taupes" qu'on donne à ces classes, même si l'étymologie en est tout autre:  A l'origine  (XVème siècle)  on appelait  taupin  un soldat du Génie  (on dit officiellement  sapeur,  aujourd'hui comme hier)  parce qu'une de ses activités spécifiques était de creuser des tunnels.  Quand les officiers du Génie se sont trouvés être régulièrement issus de Polytechnique  (dont les classes préparatoires scientifiques étaient l'antichambre)  on en arrivat à donner le même sobriquet aux soldats et aux futurs officiers.  C'est vers 1888 que les classes préparatoires scientifiques ont reçu le surnom de  taupes... à cause des  taupins  qui s'y trouvaient.

La  Taupe  de Caen été créée en 1802, en tant que classe de  mathématiques transcendantes  pour la  période de transition  entre la fermeture de l'Ecole Centrale du Calvados (1802) et l'inauguration du Lycée destiné à la remplacer  (1804).  Dans cette période initiale sous la houlette de  François-Joseph Quesnot (1765-1805)  le plus illustre des  élèves  fut,  sans conteste,  le grand physicien  Augustin Fresnel (1788-1827)  qui entra à Polytechnique en 1804;  un an après son frère ainé Louis (1786-1809) et 3 ans avant son frère cadet  Léonor (1790-1869).

La Taupe de Caen n'a pris le nom de Laplace (1749-1827) que tardivement...  Peut-être au moment où les traditions taupines se sont crystallisées  (vers 1888).  Peut-être au moment  (1892)  où le lycée qui l'abritait a pris le nom d'un poète  (Malherbe)  éloigné des sciences.  Le nom  traditionnel  des anciennes taupes n'ayant rien d'officiel, il est bien difficile d'en dater l'origine.

Supprimée pour raisons économiques en 1934, la  Taupe Laplace  fut ensuite rétablie pour une seule année scolaire  (1938-1939).  Pendant la guerre,  quelques  taupins  de la région ont pu trouver refuge soit à Coutances, soit à la Taupe du lycée Janson-de-Sailly, délocalisée à Villers-sur-Mer.  [dixit Refleu & Beck]

En 1942, le régime de Vichy ayant instauré un programme sur deux ans pour les classes préparatoires scientifiques, la  Taupe Laplace  est réouverte avec seulement une classe d'hypotaupe confiée à Robert Crenn, dont hérite Lucien Refleu en 1948.

A Caen, les classes préparatoires scientifiques du Lycée Malherbe  (fondé en 1804)  portent le nom de Taupe LaplaceLucien Refleu  y passera 35 ans.

Il y a risque de confusion avec le Lycée Laplace, le grand lycée technique Caennais, de création plus récente,  qui a inauguré en 1975 des classes de prépa  techno  (HXT, XT)  qui sont hébergées depuis 1990 dans les locaux adjacents du  lycée Dumont d'Urville (PTSI, PT, ATS)  sous la houlette d'un unique proviseur depuis 2018.

La  Taupe Laplace  d'après-guerre ne comporte d'abord qu'une  seule classe de "Mathématiques Supérieures"  (hypotaupe, HX  ou Maths-sup).  Une petite moitié des étudiants sont admis à faire ailleurs leur année de Mathématiques Spéciales  (le plus souvent, au Lycée Saint-Louis de Paris).  Quelques uns  intègrent  des écoles qui recrutent sur le programme de première année.  Les autres vont à l'Université.

Jusqu'en 1964,  il n'y avait que deux types de classes de taupe en France:  la première année  (maths-sup, hypotaupe ou HX)  qui ne pouvait être redoublée et la seconde année  (maths-spé, taupe ou X)  qui ne pouvait être redoublée qu'une seule fois  (sans guarantie d'acceptation dans un autre établissement si les résultats aux concours étaient trop faibles).
 
En 1964,  il y a eu création d'une filière en  seconde  année.  Les taupes traditionnelles devenant  XA'  pour les meilleurs  (avec un programme renforcé en maths)  ou  XA.  Parallèlement ont été créées  des taupes  XB  (accentuant la physique-chime)  et quelques taupes  XC  (accentuant la technologie).
 
En  1973,  on a donné à ces mêmes filières des noms mnémoniques avec deux niveaux d'exigence:  XM (ou XM' )  XP (ou XP' )  et  XT.

Dans le vieux Lycée Malherbe  (qui deviendra Hôtel de Ville en 1965)  les cours ont lieu dans "la grande salle du pavillion d'angle, au bout du chauffoir".  (Il s'agit du bâtiment situé du côté du Palais de Justice.)

C'est par arrêté du préfet Caffarelli que le lycée fut établi le 20 juillet 1804 (premier thermidor de l'an douze) dans les superbes bâtiments conventuels de l'abbaye de Saint-Etienne (dite "Abbaye-aux-Hommes") qui en font, jusqu'en 1961, le "plus beau lycée de France"  (c'est maintenant un des plus laids).  D'abord appelé Lycée de Caen ou  lycée impérial, puis  collège royal,  le lycée est finalement baptisé "Lycée Malherbe" par arrêté du 19 aôut 1892  (le nom avait été suggéré en mai 1891 par l'amicale des anciens élèves,  sous l'impulsion de Gustave Victor Legentil (1820-1900), un normalien  (1839)  agrégé de grammaire   (1866, 5è sur 10)   qui avait été élève du lycée de Caen  (1830-1839)  et y avait enseigné le grec  (1846-1878).
 
L'Abbaye-aux-Hommes abritait aussi l'école normale d'institutrices du Calvados.  L'école normale d'instituteurs était logée à une enseigne plus modeste avant de déménager dans le  bel immeuble construit au 168 rue Caponnière entre 1883 et 1887 (qui abrite le rectorat depuis 1988).

En 1960, le début du déménagement du Lycée Malherbe dans ses actuels bâtiments de l'avenue  Albert Sorel  va permettre l'expansion de la Taupe Laplace.  Durant l'année 1960-61, il n'y a dans les nouveaux bâtiments  que  deux classes de prépa:  Notre hypotaupe et une hypokhâgne.  Toutes les autres classes se trouvaient encore dans les locaux historiques, ainsi que la cantine et la salle d'étude.

La première classe de seconde année  (XA')  ouvre en 1962.  Une seconde classe de première année (maths-sup, HX2)  est ouverte à la rentrée 1964.

La seconde classe de spé (XA) est créée en 1965 et la troisième (XB) en 1967.

C'est ainsi que la Taupe Laplace atteint dès 1967 la structure ci-dessous:  Deux classes de Maths-sup et trois classes de Maths-spé occupent 5 professeurs de mathématiques,  4 professeurs de physique et un professeur de dessin industriel  (M. Navet).  Aujourd'hui, l'informatique et les sciences de l'ingénieur ont remplacé le dessin industriel  (que les étudiants appelaient  dess'dus).

Corps enseignant de la Taupe Laplace,  entre 1973 et 1976.
Classe  Mathématiques Physique-ChimieDessin
 Maths 
Spé.
XM'Lucien RefleuHenri EyraudM. Navet
XM Vincent Laroche Michel Marty 
XP
XP  
 Mlle Colette Champel   Christakis (physique) 
Wautier  (chimie)
 Maths 
Sup.
HX2Mlle Claude DelagardeJackie Wautier
HX1M. LabrancheHenri Eyraud

Langues étrangères, français et philosophie y sont enseignés par des professeurs agrégés du Lycée Malherbe, parmi lesquels le philosophe  Bernard Lefèbvre, transfuge de Nancy et grand enthousiaste de la Taupe.  MM. Hamelin  et  Jean Migrenne  étaient professeurs d'anglais.  M. Charpiot  enseignait l'allemand.

La classe de mathématiques  (A' = M' )  de Lucien Refleu, limitée à une vingtaine d'élèves, se tenait en salle 406 au dernier étage du nouveau lycée.  Il y trônait un grand tableau noir en ardoise, d'une extrême finesse, qui y est peut-être encore...  Lucien Refleu avait, sans doute, fait déménager ce trésor depuis le  vieux  lycée.

En 1988, la XP' de la Taupe Laplace a déménagé dans les locaux neufs du Lycée Victor Hugo, où se trouve maintenant la moitié de la Taupe pour laquelle la physique est dominante.  Reste à Malherbe la dominante mathématique, qui a retrouvé la taille ci-dessus en 1992, avec le dédoublement de la spé XM.  Sur ses deux principaux campus,  la  Taupe Laplace  compte au total quatre classes d'hypotaupe et six classes de taupe,  sans compter la  taupe technique.

 
 Jean Le Bail, SI
Jean Le Bail, SII

En 1995,  la réforme des classes préparatoires scientifiques a introduit les  Sciences de l'ingénieur  (SI ou SII;  sciences industrielles pour l'ingénieur)  comme une discipline à part qui a remplacé le dessin industriel  (géométrie descriptive  de Monge)  dans l'organigramme des taupes.  Ni  Polytechnique  ni les  Ecoles normales  ne semblaient y attacher d'importance,  mais la demande était forte de la part d'autres écoles d'ingénieurs.  A Malherbe,  l'actuel (2021) professeur de sciences industrielles, Jean Le Bail,  est en poste depuis 1991.  Dans la période transitoire qui a précédé la réforme susvisée,  la matière s'est appelée un temps,  Technologie de la construction.  On y faisait du dessin industriel et du génie civil.

La réforme de 1995 a aussi introduit pour les classes de taupe de nouveaux sigles indiquant les matières sur lesquelles l'accent est mis:  Mathématiques (M), physique (P), physique-chimie (PC), technologie (T) et sciences de l'ingénieur (SI).  Un sigle se terminant par SI indique une hypotaupe, sauf dans le cas de la spé PSI  (ou y).  Une étoile  (*)  est affectée aux classes de seconde année à programme renforcé.  Il y a,  hélas,  spécialisation dès la première année avec trois filières:  MPSI, PCSI et PTSI.  En seconde année,  sept types de  spéciales  existent:  MP, PC, PSI, PT, TSI, TPC et ATS.  Sans compter les classes à programmes renforcés qui ont pour vocation de préparer les meilleurs élèves aux concours les plus prestigieux,  MP*, PC*, PSI* et PT*,  ni la nouvelle filière  MPI  accentuant l'informatique  (2022).

Ces sigles issus de la réforme de 1995 sont apparus avec le calendrier suivant:

  • En 1995-1996,  les hypotaupes (HX) sont devenues MPSI ou PCSI.
  • En 1996-1997,  les taupes MP*, MP, PC*, PC ont remplacé les A', A, B', B.
  • En 1996-1997,  sont apparues les hypotaupes PTSI.
  • En 1997-1998,  ont été créées les taupes  PSI* et PSI.
  • En 2021-2022,  naissent les sups MP2I  (2I = ingénierie + informatique).
  • En 2022-2023,  apparaissent les spés MPI  (maths, physique, informatique).

Les 12 classes actuelles de la Taupe Laplace héritent ainsi de plus de deux siècles d'histoire, et de cette modeste classe d'hypotaupe d'après-guerre, qui avait vingt fois moins d'élèves.  Le nombre d'admis à Polytechnique a peu bougé mais le rôle social des Taupes a changé; elles préparent certes toujours à Polytechnique et à l'ENS mais elles font désormais beaucoup d'autres choses  aussi...

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Les tableaux suivants donnent, avec peu de lacunes, l'ensemble de tous les professeurs ayant jamais enseigné une matière scientifique à la taupe Laplace de Caen.  Trois campus de Caen hébergent actuellement des classes pouvant se réclamer de cet héritage traditionel.
 
Les hyperliens se réfèrent surtout aux courtes biographies données plus bas dans les deux listes  chronologiques  des professeurs de  mathématiques  et de  physique  (y compris chimie et SII).  Les caractères  gras  signalent qu'une notice détaillée est dans le  dictionnaire  de  Roland Brasseur.
 
On trouvera ailleurs sur cette page des tableaux similaires pour deux autres petites taupes bas-normandes contemporaines:  Victor Grignard  à Cherbourg et Sainte-Marie  à Caen  (prépa privée).

 
Taupe Laplace de Caen  (classe unique, niveau unique).  Des origines jusqu'à 1942.
AnnéesMathématiquesPhysique-Chimie
1796-1802 François-Joseph  Quesnot
(1765-1805)
Ecole Centrale du Calvados
1802-1804(Cours Quesnot)
1804-1805 Lycée de Caen
 
A partir de  1820,  la physique est
enseignée par le titulaire de la
première chaire  du lycée :
1805-1809 Louis Duchemin (1750-1829)
1809-1813 Guillaume Ricard (1766-1813)
1813-1819 Amand Lévesque
1819-1820 Antoine Bonnaire  ("père")
(1777-1839)
1820-1822 Joseph Avignon (1799-1867)
1822-1826 Hippolyte Vernier (1800-1875)
1826-1830 Charles Bonnaire (1799-1886)
1830-1831 Hyacinthe Decombe
1831-1839 Antoine Masson (1806-1860)
1839-1841 Philippe Schmidt
(1812-1868)
Paul Desains (1817-1855)
1841-1843 Jules Jamin (1818-1886)
1843-1850 Charles Vasnier (1814-1853)Antoine Merget (1819-1893)
1850-1854 Charles Toussaint (1817-1892)
 
1856Jules Hoüel (1823-1886)
Antoine Planes
(1826-1892)
Jean-Marie Séguin (1823-1911)
1854-1862 Jean Roger (1827-1895)
1862-1863 Auguste Voigt (1828-1909)
1863-1869 Jules Raulin (1836-1896)
1869-1871 Vincent Neyreneuf
(1841-1899)
1871-1872 Jules Tannery (1848-1910)
1872-1875 Alexandre Ribot (1835-1909)
1875-1878 Victor Fraissinhes (1838-1896)
1878-1879 Charles Riquier
(1853-1929)
1879-1885 Alfred Chervet (1853-1894)
1885-1886 Emile Gossart
(1849-1909)
1886-1889 Ernest Marchand (1852-1914)
1889-1893 Narcisse Cor
(1863-1949)
1893-1894 Gaston Hodin (1862-1952)
1894-1895 Félix Carré
(1863-1923)
1895-1902 Maurice Lelieuvre (1864-1949)
1902-1904 Henri Villat (1879-1972)
1905-06Emile Traynard
(1881-1967)
Charles Touren (1871-1961)
1904-1908 Arthur Givert (1864-1917)
1908-1909 Léonard Chapeau
(1877-1941)
1909-1924 Aimé Hennequin (1885-1977)
1924-1929 Charles Jardillier (1892-1959)
1929-1932 René Bastien (1900-1961)
1932-1934 André Adler (1907-2004)
1934-1938 La  Taupe Laplace  est fermée, pour raisons économiques.
1938-1939 André Magnier (1909-1996) Jacques Lebesgue (1908-2000)
1939-1942 La  Taupe Laplace  est fermée,  en temps de guerre.
 
Mathématiques supérieures  (première année)  au lycée Malherbe,  depuis 1942.
AnnéesMathsPhysiqueMathsPhysique
1942-1948Robert CrennLouis
Filliâtre
HXB = HX2 créée en 1964
1948-1956Lucien Refleu
1956-1962M. Piétu
1962-1963François Bouchet
1963-1964Nicole
Touraine
Henri
Eyraud
1964-1965M. LabrancheChristian Christakis
1965-1967M. LabrancheAlain GuilmardMichel Marty
1967-1968Jackie Wautier
1968-1970François Hoffman
1970-1972Odette Dugne
1972-1981Mlle
Claude Delagarde
1981-1983Jean-Paul Petit
1983-1984Martine Carpentier
(Mme Duclos)
(Mme Laroche)
1984-1986Brigitte
Lacourbas
Joël Soubrenie
1986-1990 Jean-François
Le Floc'h
1990-1996 Anne Rocheron
(Anne Milleville)
1996-1997Laurette Cornuéjols
1997-1998Muriel Dupuis
1998-2006Samuel Boureau
2006-2012Pierre
Le Duff
2012-2013
2013-2016Michel
Schweitzer
2016-2017 Alexandre Bardet
2017-2018 Kévin
Fraval
2018-2019
2019-2020 Sabine
Demargne
Emilien
Guillaume
2020-2021Antoine
Durdek
Guillaume
Jung
Classe :HX ,  HXA ,  HX1 ,  MPSI1HXB ,  HX2 ,  MPSI2
 
Mathématiques spéciales  (seconde année)  au lycée Malherbe.  XA'  créée en 1962.
AnnéesMathsPhysique MathsPhysiqueMathsPhysiqueChimie
1962-1965Lucien Refleu Henri Eyraud
 
1970-71
Raifaud
XA créée en 1965. XB créée en 1967 XB
devient
XP'
1965-1967Nicole
Touraine
Christian Christakis
1967-1968Mlle Colette ChampelMichel Marty
1968-1973Vincent Laroche
1973-1976 Michel MartyChristian ChristakisJackie Wautier
1976-1983 Jean-François Boutemy
1983-1984 Vincent LarocheMlle Claude Delagarde
1984-1985 Michel MartyJackie WautierChristian Ménival
1985-1988
1988-1989 En 1988, la XP' déménage
au Lycée Victor-Hugo
1989-1990
1990-1992 MP2 créée en 1992. SII
1992-1996Jean Merdy Jean-Marc Vanhaecke Jean
Le Bail
1996-1997 Jean-François Le Floc'h
1997-2001 Laurette
Cornuéjols
2001-2002 Yannick Le Bihan
2002-2006 Pascal Guelfi
2006-2008
2008-2011 Arnaud Pinguet Frédéric Kuczma Etienne
Claudel
2011-2012 Gaëtan
Caldara
2012-2013
2013-2014 Pierre
Le Duff
2014-2018 Abdellah Bechata
2018-2020 Gaëtan
Caldara
Marc
Pétel
Emmanuel
Klein
2020-2021 Sabine
Demargne
Classe :XA',  XM',  MP* XA ,  XM ,  MP1XB , XP', MP2 *,1,2
 
Taupe technique de Caen,  créée en 1975  (depuis 1990 au  lycée Dumont d'Urville)
Années MathsPhysiqueMathsPhysiqueSII
1975-1976 Jean-Paul PetitAlain Denis  
1976-1979 Claude
Perrod
Mlle F. Jeannin Jean-Paul
Petit
Alain
Denis
1979-1981 Françoise Jeannin
(Mme Steckmeyer)
1981-1985 Olivier
Rivière
Claude
Perrod
1985-1986 Yves Babe
1986-1987 Françoise Jeannin
(Mme Steckmeyer)
1987-1988 Mlle Le Merdy
1988-1989 Jean-Philippe
Bernard
Gérard
Gourlay-
Vallerie
1989-1991 Etienne
Claudel
1991-1995 Françoise
Bonvalot
1995-2004  
2004-2008 Pierre
Vallée
Mme Bonvalot 
2008-2009 Blandine
Laude-
Boulesteix
Franck Lesieur 
2009-2010 Stéphane
Guibert
2010-2011 Mme
Michèle
Nouvet
2011-2014 Cyril
Contant
Marc Pétel
2014-2017 François
Jouaux
2017-2018 Christophe
Martineau
2018-2021 François Lemeux
Classe : HXT  =  PTSIXT  =  PT1 & 2
 
Classes de maths sup du lycée Victor Hugo de Caen,  depuis 1987.
AnnéesMaths 1Physique 1 Maths 2Physique 2Chimie 1Chimie 2
1987-1994 O. RivièreMme L.
Bourdon
(-1994)
 
Laurette
Cornuéjols
 Hypotaupe HX4 créée en 1989
1988-1989 Daniel
Clément
1989-1994 Pierre
Vallée
Mme
Françoise
Steckmeyer
(1979-1998)
 
Mme
Françoise
Jeannin
Les HX deviennent PCSI en 1995.
1994-1995
1995-1996 PortierMénival
1996-1998 Christian
Giraud
Mme
Catherine
Tamain
Tamain
1998-1999 Christian
Ménival
1999-2000
2000-2001 Christian
Ménival
Mme
Catherine
Tamain
2001-2004 Stéphane
Laporte
2004-2006 P. Le Duff
2006-2007 Abdellah
Bechata
2007-2008 F. Lesieur
2008-2009 Jonathan DussercleSofiène Bessassi
2009-2010 Jérôme CourtinLionel
Gaudet
 
2010-2011 Morvan
Le Dour
 
2011-2012 Aline Barazer Stéphane Pugnetti
2012-2013 Nicolas Guillouet
2013-2016
2016-2017 Pierre
Jounieaux
Fanny Barbaud
2017-2018
2018-2019 Jérôme Courtin Nicolas Guillouet David
Beroldy
2019-2021
Classe :HX3,  PCSI 1HX4,  PCSI 2 ChimieSI
 
Les deux premières classes de spéciales du lycée Victor Hugo,  créées en 1988.
Années MathsPhysiqueChimie MathsPhysiqueChimie
1988-1990 Jean-François BoutemyJean-Pierre
Levalois
Christian Ménival Olivier
Rivière
Alain
Denis
Mlle
Dominique
Zann
1990-1991
1991-1992 Jean-
Philippe
Bernard
1992-1997 Gabriel Portier
1997-1999 Yannick
Le Bihan
1999-2001
2001-2007 Françoise
Jeannin
2007-2009 Martine Laroche Daniel Clément
2009-2011 Stéphane Laporte
2011-2012 Franck Lesieur
2012-2016 Michel
Antoine
2016-2018 Jonathan Dussercle John
Mean
2018-2019 Fanny Barbaud
2019-2020
Classe :XP'  =  PC*XP  =  XP1  =  PC
 
La troisième classe de spéciales du lycée Victor Hugo,  créée en 1990.
ClasseAnnées MathsPhysiqueChimie
XP2 1990-1992 Martine Carpentier
(Mme Laroche)
Jean-Marc VanhaeckeCatherine
Tamain
1992-1995 Yannick Le Bihan
PSI 1996-1997  
1997-1998 Alain
Denis
 
1998-1999  
1999-2007  
2007-2008 Jean-Philippe
Bernard
 
2008-2013 Yannick Le Bihan 
2013-2016 Hervé Guillermin
2016-2017
2017-2018
2018-2019
2019-2020
Après 1996 :MathsPhysique- ChimieSII

 13 des professeurs de la Taupe Laplace en 2013
Quelques enseignants en prépa à Malherbe et Victor-Hugo. fin 2013.
De gauche à droite
:   X1 devant Y2 et Daniel Clément, au fond.
X4  devant  Jonathan Dussercle.
Catherine Varlet-Coeffier (bio, BCPST2) au premier plan.
Michel Schweitzer derrière Gabriel Portier
M. Leclerc (anglais) derrière Frank Lanot (français).
Y11 caché par Stéphane Laporte.  Mathieu Roux tout à droite.

 Prepa Victor-Grignard de Cherbourg en janvier 2015
Les enseignants en Taupe au Lycée Victor Grignard de Cherbourg, en janvier 2015.
De gauche à droite :   François Lachaux (maths MP), Sandra Domont (physique MPSI),
Karine De Pourtales (allemand), Marie-Amélie Bertin (maths MPSI & info MP),
Mathilde Letertre (français), Frédéric Bruneau (physique MP), Emmanuel Serna (SII),
Patricia Prieur (anglais), Patrick Chatel (informatique), Michel Sanson (espagnol).
 
 
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Professeurs de mathématiques en Taupe à Caen,  depuis 1796 :
  1. François-Joseph Quesnot (1765-1805).  De 1796 à 1805.
    Avant de devenir le premier titulaire de la chaire de  mathématiques transcendantes  au  Lycée Impérial de Caen  (2 ans  avant  la création des autres classes dudit Lycée)  il avait exercé,  avec un talent légendaire,  la même fonction de préparation au concours d'entrée à Polytechnique au sein de  l'Ecole centrale du Calvados,  (dans l'ancien  Palais des facultés)  depuis son inauguration  (1796-12-31) jusqu'à sa fermeture  (1802-05-01).  Quesnot  est confirmé par l'arrêté du 23 Pluviôse de l'an XII  (1804-02-13)  nommant les sept autres professeurs du Lycée, dont 3 en mathématiques:  Louis DucheminAmand Mary-Vallée  et  Guillaume Ricard.
    Séminariste défroqué issu d'une famille modeste, Quesnot avait été recruté par un concours local qu'il avait dominé.  Il obtiendra jusqu'à  9  admis à Polytechnique la même année et comptait présenter 16 candidats en 1805.  Il décède après une courte maladie le 23 Nivôse de l'an XIII  (1805-01-13)  laissant  "à la bienveillance publique"  son père, sa veuve et un nouveau-né.
  2. L'abbé François Louis Duchemin (1750-1829).  De 1805 à 1809.
    Il avait d'abord été  professeur de philosophie  au collège des Arts de Caen  (1774-1791).  Il se fait nommer  professeur de mathématiques  au Lycée de Caen, dès sa création  (1804)  et prend la suite de  Quesnot  à son décès  (1805).  Il abandonne cette charge en 1809 pour prendre la chaire de  mathématiques pures  à la Faculté de Caen,  qui fusionnera avec la chaire de  mathématiques appliquées  en 1810  à la mort de  son titulaire  [constatée]  "le jour de l'ouverture des cours".  Duchemin devient doyen de la Faculté des sciences en 1809.  Il démissionne en 1827 quand sa demande de retraite est refusée au motif que  l'état de la caisse des retraites ne le permet pas  [sic].  L'abbé Duchemin se retire alors à la campagne et meurt deux ans plus tard.
    Le dernier titulaire de la chaire de  mathématiques appliquées  fut  Amand  Constant  Mary-Vallée  (1781-1810; X1798)  un des quatre premiers professeurs de mathématiques du lycée de Caen  (1804).  Vallée  était le nom de son beau-père.  A son décès,  son suppléant  Guillaume Ricard  aurait du hériter de la chaire,  mais il avait déjà totalement en charge la chaire de spé au lycée.  Il fut donc décidé de fusionner les deux chaires de mathématiques de la faculté entre les mains de Duchemin,  en confiant à Ricard  [transitoirement]  tout ou partie des cours que Mary-Vallée aurait du assurer.  La chaire unifiée de la faculté pris le nom de  mathématiques transcendantes  (qualificatif officiellement abandonné pour les lycées à partir de  1809).
  3. Adrien  Guillaume  Louis  Frédéric  Ricard (1766-1813).  De 1809 à 1813.
    Nommé pour les  mathématiques spéciales  dès 1804.  En 1806, il est nommé professeur de mathématiques pour les classes de première et de seconde.  Il prend la relève de Duchemin en spéciales à partir de 1809.  Il assure aussi des cours de  mathématiques appliquées  à la faculté après le décès de  Mary-Vallée  (1810).  Né dans la paroisse Saint-Eloi à Rouen  (1766-01-20)  Ricard épouse Emélie Jeanne  (fille de Nicolas Jeanne, limonadier, et Françoise Hettier)  à Caen le 7 février 1809.  Ils ont un fils qui meurt en bas âge:  Louis Paul Adrien Aristide Ricard (1809-1811).  Guillaume Ricard  est membre associé de  l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen.  Il meurt à Caen le 11 avril 1813. 
  4. Amand  Constantin  Fidèle  Lévesque [?].  De 1813 à 1819.
    Nommé  agrégé en mathématiques élémentaires à Caen  en  1813  pour remplacer Ricard après son décès.  Il s'agissait soit de prendre directement la classe de spéciales  (ce que je crois)  soit de libérer un autre professeur du lycée pour le faire.  Cependant,  a priori,  seulement deux étaient qualifiés et ni l'un ni l'autre ne semblent l'avoir fait:  Duchemin  avait déjà bien du mal à remplir ses autres obligations et  Bonnaire (père)  ne prendra la suite,  officiellement du moins,  qu'en 1819.  D'autres explications plus complexes restent possibles,  parmi lesquelles un régime d'alternat entre Lévesque et Bonnaire aux termes duquel ils échangaient leurs places en maths élem et en spéciales plus ou moins régulièrement.  Un arrêté ministériel du 5 janvier 1830 résume comme suit une partie de la carrière de Lévêque:
    No 6 — M. LEVESQUE,  agrégé,  ancien professeur de mathématiques au lycée de Caen,  ex-principal du collège de Domfront,  actuellement régent de mathématiques au collège d'Evreux,  département de l'Eure,  est nommé officier de l'Université.
    Cependant, Lévesque est encore listé comme  professeur de mathématiques au collège royal de Caen  parmi les souscripteurs d'un livre publié en 1825 par Chalopin fils, 2 rue Froide à Caen  ("Le Whist", traduit de l'anglais par J. Spencer-Smith).  A cette date, Bonnaire était déjà en spé depuis 6 ans.
    1872-03-23  (homonyme)  principal du collège d'Avranches  (retraite).
  5. Antoine  François  Donat  Bonnaire (1777-1839).  De 1819 à 1839.
    Nommé par arrêté du 9 octobre 1819.  Il était entré comme  maître d'étude  au  Lycée impérial de Caen  à sa fondation  (1804)  et y avait été nommé professeur de  mathématiques élémentaires  le 16 novembre 1806.  A partir de 1813 ou 1817, il assure la suppléance plus ou moins complète de  L'abbé Duchemin  à la chaire de mathématiques de la Faculté de Caen.  A ce titre, Bonnaire sera promu par décret au grade de  docteur  le 7 novembre 1822.  Son fils enseignera la physique à ses côtés de 1826 à 1830.
    En 1835, l'inspecteur général félicite  Bonnaire (père) pour la clarté des leçons qu'il donne à 12  élèves.  En 1843, il n'y aura plus que  3  élèves.
  6. Philippe Schmidt  ou Schmit (1812-1868).  De 1839 à 1843.
    Normalien (1833) issu de Besançon, agrégé en 1837 (3 sur 7).  Professeur à Angers, Caen (1839) et Bordeaux (1843).  Censeur à Lyon (1852).  Inspecteur d'Académie à Marseille (1855), Lyon (1857) et Paris (1867).  A Caen,  il avait écrit une  Notice sur les œuvres de Varignon  (1840). 
  7. Charles Félix Vasnier (1814-1853).  De 1843 à 1850.
    Né et mort à Montchauvet (Calvados).  Scolarisé au collège de Vire jusqu'en 1833.  Il est élève de Bonnaire (père) et Masson à la  Taupe Laplace  (1833-1834).  Normalien (1834) agrégé en 1837  (4 sur 7) et docteur (1839).  D'abord professeur de physique à Dijon, Charles Vasnier a été professeur de  mathématiques élémentaires  à Caen à partir de 1839, en attendant d'être promu en  mathématiques supérieures  (1843).  Il est ensuite nommé à Pau  (1850)  avant d'être appelé à Toulouse  (1851)  qui sera son dernier poste.
    Thèses défendues le 25 septembre 1839, à Paris  (41 pages).
    1.   Attraction et figure des planétes.
    2.   Théorie des perturbations des mouvements planétaires.
  8. Charles Toussaint (1817-1892).  De 1850 à 1871  (avec quelques mois d'interruption en 1856, voir ci-après).  Normalien en 1837  (il avait été admis en 1836 mais avait du renoncer, faute d'avoir obtenu son baccalauréat ès sciences dans un délais d'un mois).  Second à l'agrégation en 1840 (derrière Victor Puiseux).  Docteur 1852-04-21 (Caen).  De 1853 à 1870, il y a souvent moins d'une demi-douzaine d'élèves par an.  mais 18 seront polytechniciens et 5 normaliens.  En 1871, Toussaint obtient le poste lucratif d'inspecteur des études au  Prytanée de La Flèche.  Il sera censeur à  Henri IV  (1877)  puis examinateur d'admission à  Saint-Cyr. 
  9. Guillaume  Jules Hoüel (1823-1886). 
       
     Jules Houel (1823-1886)
    Jules Hoüel
     
     
     Jules Tannery (1848-1910)
    Jules Tannery
     
    Janvier-mars 1856.
    (Pendant que  Toussaint  s'essayait aux fonctions de censeur.)  Désavoué par ses élèves et sa hiérarchie. 
  10. Antoine Xavier Planes (1826-1892).  Mars-octobre 1856.
    Normalien (1847) agrégé de mathématiques en 1850.  A sa demande, Planes est nommé à Poitiers.  Il sera ensuite inspecteur d'académie à Rennes.
    Les 6 élèves de 1855-56 auront donc eu 3 professeurs !
    Charles Toussaint  reprend son poste de 1856 à 1871.  Avec seulement 2 élèves en 1856-57.
  11. Jules Tannery (1848-1910).  En 1871-1872.
    Nomination  (chargé de cours)  le 28 septembre 1871 à l'emploi officiellement vacant  (Tannery était  délégué  dans la chaire de mathématiques spéciales à Rennes). 
  12. Alexandre Ribot (1835-1909).  De 1872 à 1875.
    Non-normalien,  il a commencé modestement sa carrièrre en 1860 à Lyon avant son agrégation en 1863 (6 sur 7).  Nommé dans le secondaire à Besançon (1863),  Grenoble (1867),  Besançon à nouveau (1867)  et Chambéry (1868).  Après des débuts peu prometteurs,  il ne reçoit que des éloges.  Caen est sa première exprérience en spé  (1872-1875.)  Il part ensuite en spé à Dijon  (1875-1895)  où il restera jussqu'à sa retraite.  Sa classe nombreuse  (52 élèves en 1886)  finit par être reconnue comme "une des meilleures de province".  Il est rangé dans la première classe de son emploi  à dater du 1887-09-01. 
  13. Jean Victor Fraissinhes
     
     Fraissinhes
    Victor Fraissinhes
    (1838-1896)  de 1875 à 1878.
    Normalien en 1857, agrégé en 1866 (2 sur 6).  Nommé inspecteur d'académie en 1878,  d'abord à Montpellier, puis à Dijon, Toulouse et Versailles.  Devenu inspecteur général de l'enseignement primaire en 1893,  il meurt le 10 mai 1896,  durant une tournée d'inspection à Dax. 
  14. Charles Edmond Alfred Riquier (1853-1929).  De 1878 à 1886.
    Normalien en 1873 et second à l'agrégation de 1876,
     
     Charles Riquier
    Charles Riquier
    (par les ateliers Nadar)
    derrière Paul Appell  (condisciple d'Henri Poincaré à Nancy).  Ayant obtenu un congé d'activité le 29 septembre 1886, Riquier est chargé, le 22 novembre, d'un cours de  calcul différentiel et intégral  à la Faculté de Caen .  Renouvellé pour un an dans le poste  (juillet 1887)  il devient titulaire de la chaire  le 10 novembre 1888, jusqu'à sa retraite  (1924).  Trois enfants nés à Caen.
    Classe de 1881-82:  Riquier (27 ans)  assis par terre, devant deux  élèves-maîtres  en  uniforme  et 5 taupins  (Jules David, photographe).
  15. Ernest Marchand (1852-1914).  De 1886 à 1889.
    Normalien en 1872, agrégé en 1875  (2 sur 8, seul admissible parmis les cinq normaliens sortants qui se sont présentés). 
     
     Ernest Marchand
    Ernest Marchand
    En 1875,  Darboux  disait de lui:  "Meilleur esprit mathématique de la section.  Fait très bien les problèmes.  L'exposition laisse à désirer."  Marchand fait une année dans le secondaire à Genoble (1875-76)  avant de recevoir sa première affectation en spé à Moulins (1876-84) où il remplace Edouard Lucas (1842-1891) et fait mentir ceux qui doutaient de ses capacités à enseigner.  Le rapport d'inspection dit:  "M. Marchand s'adonne tout entier à ses élèves et possède dès à présent leur affection et leur confiance."  Le reste de sa carrière ne sera hélàs pas à la hauteur de ce premier éloge.  Il passe deux ans (1884-86)  dans l'éphémère taupe de  Carcassonne (1882-1887) avant de venir à Caen. 
  16. Nicolas Narcisse Cor (1863-1949).  De 1889 à 1895.
    Normalien (1883) agrégé en 1886  (5 sur 13).  Boursier du Ministère pour suivre les cours de Klein et Schwarz à Göttingen en 1886-87, il est ensuite nommé en  mathématiques élémentaires  à Caen.  En janvier 1888, il remplace  Joseph Cator  en spéciales à Brest avant d'être
       Narcisse Cor (1863-1949)
    Narcisse Cor
     
     Maurice Lelieuvre (1864-1949)
    Maurice Lelieuvre
    nommé "à titre provisoire"  en spéciales à Caen en 1889.  En 1891, il épouse Marguerite Jeanne Neyreneuf,  fille aînée de Vincent Neyreneuf.  Un arrêté du 30 octobre 1893 lui confie la charge  supplémentaire  de remplacer  Léon Lecornu  à la Faculté.  Devenu professeur de spéciales à Paris, il fait entrer 393 élèves à l'X entre 1898 et 1928, dont ses deux fils:  Jean Vincent Isidore Cor (1894-1967; X1913) et Pierre Cor (1903-1952; X1922).
    Domicilié 112 boulevard Arago (Paris XIV).
    Décédé à Paris,  Narcisse Cor  a été inhumé à Caen. 
  17. Maurice Lelieuvre (1864-1949).  De 1895 à 1902.
    Normalien (1883) agrégé en 1886 (7 sur 13) et docteur (1894-06-26).  Il a pour élève son successeur, Henri Villat. 
  18. Henri Villat (1879-1972).  De 1902 à 1909.
    Normalien (1899) agrégé (1902) et docteur (1911).  Pour raisons de santé,  Villat avait obtenu un congé de trois mois à compter du 16 décembre 1905 durant lequel il est remplacé par  Traynard  à titre de suppléant.  La situation est prolongée pour "un nouveau congé de trois mois" à compter du 16 mars 1906.  Il y a eu un jeu de chaises musicales qui a tourné court fin 1906:  Jules Lebel (1863-1941)  alors à Montpellier en tant que professeur de  mathématiques spéciales préparatoires,  est nommé le 13 juillet  Henri Villat pour succéder à Villat, qui aurait du être envoyé à Montpellier pour remplacer Maluski en  spéciales.  En fait, Villat va rester à Caen et Lebel sera promu sur place, à Montpellier.  Officiellement, en novembre 1906, Villat est chargé de conférences à Caen  délégué  pour enseigner en mathématiques spéciales.  Il est à nouveau nommé "à titre provisoire" en mathématiques spéciales, le 6 aôut 1904.  Il a pour élève son successeur, Aimé Hennequin15 élèves en 1907-1908. 
  19. Marie "Claude" Emile Traynard (1881-1967).  Décembre 1905 à juin 1906.
    Il remplace  Villat  pendant deux congés successifs de trois mois pour raisons de santé.  La classe a 12 élèves.  Normalien originaire de Lyon  (1901)  et agrégé en 1904 (4 sur 14)  Traynard  avait obtenu une bourse C. Emile Traynard d'étude et n'avait fait qu'une suppléance en  math élém  au lycée Jansson-de-Sailly  (1905-05-04).  Ce remplacement de Villat était sa première affectation en spé.  En 1907,  il défend sa thèse de doctorat à Paris  (1907-04-09)  devant un jury présidé par  Paul Appell, comprenant Paul Painlevé et Jules TannerySur les fonctions theta de deux variables et les surfaces hyperelliptiques.  Traynard a donné le  cours Peccot  sur un sujet voisin en 1909-10.  
  20. Alphonse Aimé Hennequin (1885-1977).  De 1909 à 1924.
     
     Alphonse Aimé Hennequin
    Aimé Hennequin
     
    Normalien (1905) et agrégé (1908).  Auteur de tables numériques, éditeur de la  Revue de Mathématiques spéciales  et père de Paul-Louis Hennequin (normalien, 1949).  Pour l'année 1911-1912, Hennequin est chargé "en outre" de conférences à la Faculté des sciences.  De 1910 à 1913,  il a pour élève son successeur,  Charles Jardillier.  Après Caen,  Hennequin est nommé au lycée Lakanal de Sceaux  (1924-1926)  puis au lycée  Buffon (1926-1937)  et enfin en spéciales B à Saint-Louis (1937-1948;
     
     Charles Jardillier (1911)
    Charles Jardillier (1911)
     
    sa classe étant   repliée  à Nîmes en 1939-40).  C'est  Bastien  qui,  lui ayant succédé à Saint-Louis,  sera le professeur de son fils Paul-Louis, en 1948-49. 
  21. Charles Jardillier (1892-1959).  De 1924 à 1929.
    ENS 1913, agrégé en 1920 (classement spécial; 7 sur 26).  Entre  Porte  et  Lemoine,  sur la carte postale de 1910-11  (l'écriture dorée ne ressort bien que sur l'original). 
  22. René Bastien (1900-1961).  De 1929 à 1932.
    Normalien (1920) agrégé en 1923 (3 sur 13 au classement "normal", derrière Georges Cagnac et Lucien Thiberge). 
  23. André, Henri, Léon Adler  dit Bresse (1907-2004).  De 1932 à 1934.
    Né à Giesshübel  (Autriche)  fils de Joséphine Pays et du journaliste  Louis Adler  "dit Bresse"  (qui signait ses articles  Louis Bresse,  du nom de sa commune d'origine,  Saint-Siméon-de-Bressieux).  André conservera
     
     André Adler
    André Adler (1966)
     
    le pseudonyme de son père pendant toute la durée de ses études.  Normalien en 1926 et agrégé en 1929  (7 sur 20)  il est d'abord affecté à Chaumont (1930)  puis à  Dijon  avant d'être envoyé à Caen en 1932.  Décrit par  Pierre Albertini  comme  "un grand professeur et un grand résistant"  (communiste)  André Adler  fera la majeure partie de sa carrière au  lycée Condorcet  à Paris,  à partir de 1934  (photo en 1966)  où il finira par avoir dans  sa classe de 1971-72  la célèbre  Anne Chopinet  (entrée major à l'X en 1972,  parmi les sept premières polytechniciennes).  André Adler avait été élève de spéciales dans la classe de  Georges Milhaud  (normalien en 1899, agrégé en 1903; 2 sur 12)  au Lycée Chaptal,  où la seule femme était Marie-Louise Jacotin qui est aussi entrée à Ulm  (!!)  en 1926.  Adler était resté célibataire.  Il vivait au 61 rue des Martyrs  (jouxtant le  lycée Edgar Quinet,  à une encablure du  lycée Jacques Decour,  l'ancien  collège Rollin)  avec ses parents et sa sœur ainée, l'historienne  Marcelle Adler-Bresse  (1905-1978)  qui a soutenu une thèse d'Etat tardive en  1976:  "Sieyès et le monde allemand".  Ils avaient une sœur cadette, née en 1921Jacqueline Christine Madeleine Adler-Bresse. 
    • La  Taupe Laplace  est fermée de 1934 à 1938. 
  24. André Magnier (1909-1996).  En 1938-1939.
    Normalien (1928) agrégé en 1931  (3 sur 26).  Mobilisé en 1939-40 comme lieutenant pour commander une batterie de DCA à Metz.  Il reprend sa carrière ensuite:  Stanislas (1941),  Saint-Louis (1948),  Janson-de-Sailly (1954) et enfin Louis-le-Grand (1957-1962).  Nommé inspecteur général (IG) de l'Instruction publique en 1962,  il est doyen de l'Inspection générale de mathématiques de 1972 jusqu'à sa retraite (1977).
    • La  Taupe Laplace  est fermée de 1939 à 1942. 
  25. Robert  Louis  Crenn  (1913-1994).  De 1942 à 1948.
     
     Lucien Refleu
    Lucien Refleu
    Normalien  (Ulm, 1934)  agrégé en 1937 (5 sur 26 + 9 jeunes filles).  En 1941-42,  voire avant,  il est chargé d'une hypotaupe au sein de la  Taupe Kléber  de Strasbourg,  repliée  à Clermont-Ferrand.  
  26. Lucien Refleu  (1920-2005).  De 1948 à 1983.
    Normalien (Saint-Cloud, 1940).  Premier à l'écrit, reçu sans oral par décret  (en tant que prisonnier de guerre).  Agrégé en 1947  second du  classement spécial  derrière Jean Frenkel (Ulm, 1942)  il passe un an  (1947-1948)  dans le secondaire au Havre avant d'être nommé à la  Taupe Laplace  où son record de longévité (35 ans, dont 21 en spé)  ne sera battu qu'en 2008, par  Mlle Claude Delagarde (36 ans, dont 25 en spé). 

La Taupe Laplace cessant d'avoir une classe unique à partir de 1962, le reste de cette liste est donné,  sans numérotation,  par ordre approximatif d'arrivée à Caen.  Voir tableau.

  • François Bouchet (né vers 1939).  En 1962-1963.
    Normalien (Ulm, 1959).  Il a pris en charge la classe de maths-sup (HX) que  Lucien Refleu  a quitté pour étrenner la première classe de maths-spé  (XA'). 
  • Nicole Touraine / Mme Deleau  (née vers 1932).   Mlle Touraine De 1963 à 1968.
    Normalienne  (Fontenay, 1952)  classée seconde  (sur 32 reçues)  des  jeunes filles  au concours de l'agrégation de mathématiques en 1956,  derrière Lucette Chopard-Lallier  (Sévres, 1953).  Il y a eu 38 reçus chez les garçons.  En 1963, elle prend pendant deux ans la classe de HX que M. Bouchet a abandonnée au bout d'un an.  Cette classe prend le nom de HXA ou HX1 à la création en 1964 de la seconde classe d'hypotaupe, HXB ou HX2.  Il n'y a aucune différence de niveau ou de programme entre les deux  (voir photo HX1 1964-1965).  Mlle Touraine prendra la seconde classe de maths-spé dès sa création, en  1965  (photo XA 1966-67).  Elle va ensuite inaugurer la classe de  maths spé B'  (1970-1973)  au  lycée Descartes  de Tours.  A la rentrée 1973,  sa classe devient  P'  et elle est devenue  Mme Deleau.  Nicole Deleau prend ensuite la classe de  M'  (1974-1986)  avant de devenir inspectrice générale  (IG)  de l'Education nationale.
    Fille de  Berry François Touraine (1907-1964) et Espérance Emilienne Perronet (1908-1938)  Nicole a épousé  (en 1972-73)  Marcel Henri Deleau (1913-2013) agrégé de mathématiques en 1937  (16-ème d'un concours dominé par Gustave Choquet et Laurent Schwartz,  où  Robert Crenn se classa 5-ème).  Mlle Touraine et M. Deleau  (déjà vœuf)  avaient enseigné les maths ensemble  (1958-1963)  à la taupe du  lycée Montaigne  de Bordeaux.  Mlle Touraine y était depuis 1957  (elle a sans doute passé l'année 1956-57 dans le secondaire).  M. Deleau y restera jusqu'en 1973  (en spé B)  date à laquelle il semble avoir pris sa retraite à Tours, avec sa nouvelle épouse.  Il est mort à Tours dans sa 100-ème année,  survécu par son épouse et son fils unique,  Michel Jean Camille Deleau (X 1962), issu de son mariage  (1938-06-04 à Rouen)  avec Louise Charlotte Marie Laimond,  (1912-1954)  professeur de lettres et normalienne  (Sèvres, 1933).
  • Frédéric René Léon  Auguste Labranche (1920-1996?).  De 1964 à 1981.
    Agrégé de mathématiques en 1958  (29 sur 53, avec 36 jeunes filles classées à part).  La légende disait qu'il avait été instituteur avant de gravir les échelons en interne pour obtenir son bâton de maréchal en tant que prof de maths-sup...  Il inaugure la classe de  HXB  en 1964 puis, en 1965, prend la  HXA  laissée par Mlle Touraine pour inaugurer la seconde maths-spé (XA). 
  • Alain  Claude  Guilmard  (c.1940-2011?).  De 1965 à 1968.
    Succéde à M. Labranche en HX2 quand celui-ci prend la classe de HX1.  En 1984, il a écrit un recueil de sujets corrigés en algèbre et géométrie  avec  Jean-Marie Monier  et  Jean-Paul Alardet  (Les Cahiers de Prépa). 
  • Mlle Colette Jeanne Arlette Champel  (1936-1991).  De 1967 à 1976.
    Normalienne en 1956 (Sèvres) de santé fragile.  Elle inaugure la troisième classe de maths-spé (B = P')  en 1967.  En 1976, elle est nommée professeur de mathématiques spéciales  (XP')  à Nice,  ce qui sera son dernier poste.
    "A professor of mathematics, Colette Champel of Caen, feed her reason for visiting the US as a hope of increasing her knowledge of different civilizations."   The Modesto Bee And News-Herald  (1971-08-16, p. 6)
  •  Hoffman François  Albert  Hoffman.  De 1968 à 1970.
    Polytechnicien  (X 1961).  Deux ans en  HX2.  En 1995, il a traduit de l'anglais  Analyse réelle et complexe  (Walter Rudin, 1966, 1987)  avec  N. Dhombres. 
  •    Vincent Laroche
    Vincent Laroche
    20 mars 1970
     
     
    Vincent Laroche  (né vers 1939).  1968-2002  (34 ans).
    Ancien elève à Louis-le-Grand.  Tombé malade avant les concours.  Elève de Laurent Schwartz.  Père de  Luc Laroche  (X 1988).  Vincent Laroche  succéde à Lucien Refleu en 1983 pour la classe de  M'  (maintenant MP*).  A sa  retraite en 2002,  il sera remplacé par Pascal Guelfi,  transfuge du  Lycée Blaise Pascal  de Clermont-Ferrand. 
  • Odette Dugne (c.1946-2009?).  De 1970 à 1972.
    Nommée professeur de chaire supérieure en  1999 sous le nom de Mme Odette Dorval  (Versailles). 
  •  Claude Delagarde Mlle Claude Delagarde  (née en 1947).  De 1972 à 2008  (36 ans).
    Normalienne en 1967 (Fontenay).  Elle a battu d'un an le record de longévité à la Taupe Laplace, établi par Lucien Refleu  (35 ans).  Nommée directement en sup sans passer par la case "Agro",  elle a été moins longtemps en spé (25 ans)  que Vincent Laroche  (34 ans).
    Le  discriminant  est le  résultant  d'un polynôme et de sa dérivée.
  • Jean-François Boutemy  (né en 1943).  De 1976 à 2007  (31 ans).
    Après sa scolarité au Lycée Corneille de Rouen (1955-1963)  il intègre SUPAERO à Paris (1963-1966) et fait une maîtrise à Jussieu puis un DEA d'analyse numérique sous la direction de Jacques-Louis Lions Boutemy  Auditeur libre à l'ENS  (rue d'Ulm)  il est agrégé en 1969.  Boutemy succède à  Colette Champel  en 1976,  en tant que professeur de mathématiques spéciales  XP'  au Lycée Malherbe.  Il accompagne cette classe en 1988 quand elle déménage au  Lycée Victor Hugo  (dans lequel une maths-sup avait été ouverte en 1987).  Aujourd'hui, Victor-Hugo est, pour la dominante physique, ce que Malherbe est pour les mathématiques, avec deux sups (PCSI) et trois spés  (PSI,  PC et une PC*, dans laquelle Boutemy a enseigné jusqu'en 2007). 
  • Jean-Paul Petit  (né vers 1946).  De 1976 à 2006  (30 ans).
    Normalien en 1966 (Saint-Cloud).  Il a inauguré  (1976-1981)  la spé XT  dans la taupe technique  de Caen,  initialement créée au  lycée technique Laplace  et hébergée depuis 1990 dans les locaux du  lycée Dumont d'Urville  (juste à côté).  En 1981,  Petit  prend la classe de HX1 à Malherbe. quand  Labranche  prend sa retraite.  En 1985-1986,  Jean-Paul Petit  aura pour élève son futur successeur Pierre Le Duff 
  •  Olivier Riviere Olivier Rivière  (né vers 1956).  De 1981 à 1991.
    Normalien  (Cachan, 1976).  Il enseigne d'abord en sup (HXT) de la  taupe technique de Caen  (1981-1987)  puis il inaugure la  XP  (future PC)  en mathématiques à Victor-Hugo (1988-1991).  On le retrouve en 2018 titulaire de la chaire de spé PSI* au  lycée Gustave Eiffel  de Bordeaux,  37 ans après ses débuts à Caen.  Doctorat le 2017-12-07. 
  • Martine Carpentier  (Mme Duclos, puis Mme Laroche).  De 1983 à 2011.
    Sèvrienne en 1971  (5 sur 24).  Elle prend l'hypotaupe (HX2) de Malherbe en 1983 et semble avoir été connue un temps sous le nom de "Mme Carpentier"  (peut-être entre la fin de son premier mariage et le moment où elle a épousé  Vincent Laroche).  Elle a quitté sa classe d'HX2 à Malherbe en 1991 pour ouvrir la troisième spé de Victor Hugo  (qui devient PSI en 1996).  c'est elle qui succéde en PC* à Boutemy quand il part en retraite (2007).  Elle prend sa propre retraite en 2011. Dans les archives de l'Ecole Normale,  son nom marital est toujours  Duclos. 
  •    Catherine Le Merdy
    Catherine Le Merdy
     
     
    Catherine Le Merdy  (née en 1960).  En 1987-1988.
    Normalienne  (Sèvres, 1981-1985).  Elle a fait toute sa scolarité à Rennes,  y compris en prépa au  lycée Chateaubriand.  Après une année en  hypotaupe technique  à Caen  (1987-1988)  elle revient au pays avec un poste similaire au  lycée Joliot-Curie  de Rennes.  Elle y enseigne toujours en PTSI aujourd'hui  (2021). 
  • Pierre Vallée (né vers 1950).  De 1989 à 2010  (21 ans).
    En 1984,  il inaugure en maths la seconde hypotaupe (HX4) de Victor-Hugo (1989-2004)  devenue PCSI-2 à la rentrée 1995.  Il va ensuite en PTSI à Dumont-d'Urville (2004-2010). 
  • Anne Milleville (née Rocheron, vers 1964).  De 1989 à 1998.
    Normalienne  (Fontenay, 1984).  Elle enseigne les mathématiques en  HX2  à Malherbe jusqu'en 1998,  date à laquelle elle part en PCSI au  lycée Corneille  de Rouen.  (Elle y est encore en 2016.) 
  •  Jean Merdy Jean Merdy (né vers 1951).  De 1993 à 2013  (21 ans + 5).
    A Malherbe en prépa Agro  (1987-1992) puis en spé MP2 (1992-2013).  Photo de classe  MP2 2001-02. 
  • Pascal Guelfi.  De 2002 à 2008.
    Venant du Lycée Blaise Pascal de  Clermont-Ferrand  en 2002, il succède à  Vincent Laroche  en classe de  MP*.  Nommé professeur de chaire supérieure entre 2000 et 2004 et promu à l'échelon spécial en 2019.  Pascal Guelfi  n'a jamais été élève en prépa.
    Après Caen,  on le retrouve en MP* au lycée  Henri Poincaré  de Nancy  (avec  Matteo Tacchi  pour élève en 2012-13).  Au bas de la page 105 de sa thèse  (2015)  Hussein Nassar  remercie  Pascal Guelfi  pour une idée donnée lors de sa  dernière colle  à Nancy,  ce qui implique que Guelfi y était déjà en 2008-09.  Peut-être 2006.  Il a donné une jolie conférence à Strasbourg le  2008-05-03.
  • Pierre Le Duff  (né en 1967).  Depuis 2005.
    Marié, 4 enfants.  Ancien élève de la Taupe Laplace (1985-1988).  Normalien en 1988 (Cachan).  En 1997, Pierre Le Duff  soutient sa Thèse de doctorat  "en Sciences et techniques communes"  à Caen, sous la direction de John L. BoxallReprésentations galoisiennes associées aux points de torsion des jacobiennes de certaines courbes de genre 2  (thèse, 1997).  Après deux ans en PCSI-2 à Victor-Hugo  (2004-2006)  il succède en 2006 à Jean-Paul Petit  (dont il fut l'élève)  dans l'hypotaupe de Malherbe  où  Mme Lacourbas  enseigne la physique.  En 2013,  Le Duff prend la classe de spé MP2.  Il est remplacé en sup par  Michel Schweitzer. 
  • Abdellah Bechata (né vers 1972).  2006-2008 & 2014-2018.
    Agrégé de mathématiques (1999).  Docteur de l'Université de Reims Champagne-Ardennes,  pour la thèse intitulée  Analyse pseudo-différentielle p-adique  (2001-06-18)  dirigée par  André Unterberger  (1940-), ancien élève de  Laurent Schwartz.  Bechata enseigne en sup PCSI-2  à Victor Hugo  (2006-2008)  puis en spé MP-1 à Malherbe  (2014-2018).  Son blog depuis 2003:  Lord of Mathematics .  Secrétaire national de l'UPS. 
  • Franck Lesieur.  De 2007 à 2016.
    En 2003, il a soutenu à  Orléans  une  thèse  de doctorat en mathématiques sous la direction de  Michel Enock-Levi (1947-):  Groupoïdes quantiques mesurés : axiomatique, étude, dualité, exemples.  Il a enseigné a Caen en sup PCSI-1 au lycée Victor Hugo  (2007-2008)  puis en spé PT au lycée Dumont-d'Urville  (2008-2011)  avant d'obtenir la chaire de PC* à Victor-Hugo  (2011-2016).  En 2016Lesieur accepte de remplacer  Pierre Jounieaux dans la classe de spé (MP) du Lycée Grignard de Cherbourg.  Jounieaux prends la place de Jonathan Dussercle en sup PCSI et Dussercle est promu en spé PC* pour remplacer Lesieur lui-même à Victor-Hugo. 
  • Arnaud Pinguet (né vers 1974).  Depuis 2008.
    Normalien en 1994 (Ulm) En 2008, il a succédé à Pascal Guelfi en MP*. 
  •  Frédéric Kuczma  Frédéric Kuczma (né vers 1966).  De 2008 à 2014.
    Double maîtrise en physique et en mathématiques  (Nantes, 1988).  DEA de mathématiques et agrégation en 1989.  En 2008, il prend la succession de  Claude Delagarde  en MP à Malherbe.  En 2009, Il est promu professeur de chaire supérieure.  En 2014,  il est nommé professeur de spé MP au  lycée Montesquieu  du Mans.  .
  • Jonathan Dussercle (né vers 1975).  Depuis 2008.
    Admis aux concours de Navale et de l'Ecole de l'air en 1994.  Nommé professeur agrégé hors classe à compter du 2018-09-01.  D'abord en sup  PCSI-1 à Victor-Hugo  (2008-2016)  il succède à Franck Lesieur en PC*,  en 2016,  par permutation triangulaire avec  Pierre Jounieaux,  de Cherbourg. 
  • Sofiène Bessassi
     
     Bessassi
    Sofiène Bessassi
    (né en 1977).  Depuis 2008.
    Normalien (Ulm 1995).  Thèse à Caen sous la direction de Stéphane R. Louboutin  (2001):  Borne sur le degré des corps à multiplication complexe principaux = Bounds for the degrees of the  CM-fields  of class number oneBessassi  enseigne en PCSI-2 à Victor-Hugo depuis 2008.
  • Michel Schweitzer
     
     Michel Schweitzer
    Michel Schweitzer
    (né vers 1981).  De 2013 à 2020.
    Normalien  (Cachan, 2001).  Après avoir été professeur de mathématiques en sup PTSI au lycée Schuman du Havre (2007-2013)  il a enseigné en MPSI-1 à Malherbe  (2013-2020)  avant d'être promu en spé  PC*  au lycée Pierre Corneille de Rouen  (2020).
  • Alexandre Bardet  (né vers 1987).  Depuis 2016.
    Normalien  (Cachan, 2007).  En 2013,  il a défendu une thèse intitulée  Diviseurs sur les courbes réelles,  sous la direction de Jean-Philippe Monnier, à Angers.  Il enseigne en sup MPSI-2 à Malherbe depuis 2016. 
  • Pierre Jounieaux (né en 1987).  PCSI à Victor-Hugo,  depuis 2016.
    Normalien (Cachan, 2008-2012).  En décembre 2015,  il remplace,  au pied levé,  François Lachaux (1957-) en spé  MP  à Cherbourg.  Le 15 juin 2016,  Pierre Jounieaux  soutient une  thèse  de doctorat en mathématiques appliquées à l'Université Pierre et Marie Curie  (UPMC,  Paris VI)  sous la direction de  Yannick Privat  et  Emmanuel Trélat,  intitulée:  Optimisation de la forme des zones d'observation pour l'équation des ondes.  Applications à la tomographie photoacoustique.  A la suite d'une permutation triangulaire entre lui-même, Lesieur et Dussercle,  Pierre Jounieaux prend son poste actuel en sup PCSI à Victor-Hugo à la rentrée 2016.  Il a épousé Amandine Deheuvels  le samedi 17 juin 2017,  à Fleury-sur-Orne. 
  • Marc Pétel  (né vers 1972).  Depuis 2011.
    Normalien  (ENS Lyon, 1992).  Transfuge de la  prépa technique  du  lycée Dumont d'Urville  (2011-2018),  il est en  MP-1  à Malherbe depuis  2018. 
  • Antoine Durdek 
     
     Antoine Durdek
    Antoine Durdek
    (né en 1985).  Depuis 2020.
    Ancien élève de la prépa (PC) de Victor-Hugo à Caen.  Agrégé de mathématiques en 2013 (concours externe).  D'abord colleur à Malherbe et stagiaire à Victor-Hugo.  En mars 2014,  Durdek va à  Cherbourg  remplacer,  en MPSI,  Thomas Houtmann  qu'un inspecteur général venait de relever de ses fonctions.  Il y reste l'année suivante (2014-2015)  puis va enseigner en prépa commerciale (ECE 1) au lycée Charles de Gaulle de Caen (2015-2020).
    En 2020,  Il succède à  Michel Schweitzer  en  MPSI-1  à Malherbe. 
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Professeurs de physique,  à partir de 1820 : Seuls les titulaires de la "première chaire" enseignaient en spéciales.  La seconde chaire, créée à Caen en 1874, s'adressait aux seules classes du secondaire.  Avant 1917, les professeurs de physique ne sont pas reconnus comme des professeurs de spéciales à part entière.
  1. Joseph Avignon  (1799-1867).  De 1820 à 1822.
    Normalien en 1817, il est nommé agrégé à Caen,  le 1820-10-03,  "chargé des mathématiques élémentaires et de la partie du cours de physique qui répond aux mathématiques spéciales".  Il est titularisé dans cette fonction par arrêté du 1821-10-03.  Joseph Avignon fut ensuite professeur de physique à Douai  (1822-11-09)  où il sera promu  professeur de mathématiques spéciales  (1828-09-31). Marié à Emilie Chenou, il a trois enfants nés à Douai en 1824, 1827 et 1831.  Il fut ensuite  recteur  à Grenoble de 1839 à 1843, à Bordeaux de 1843 à 1848, et à Bourges de septembre 1848 à aôut 1850.  En disponibilité en 1850, puis à la retraite par arrêté du 1851-07-14. 
  2. Jean  Hippolyte  Verron-Vernier  (1800-1875).  De 1822 à 1826.
    Normalien en 1817, dans la même promotion qu'Avignon  (qui ne comptait qu'un seul autre scientifique:  [Henri] Jean Adolphe Faure 1799-1879),  Vernier est agrégé en 1820  (nommé à Angers)  et docteur en 1824.  Il est professeur de  mathématiques élémentaires  à Caen, en remplacement d'Avignon  (car la physique n'est pas encore une chaire indépendante au Lycée).  En 1827, Hippolyte Vernier sera le  tout premier  professeur de mathématiques d'Evariste Galois (1811-1832)  à  Louis-le-Grand.  Il quittera Louis-le-Grand en 1835 pour devenir professeur de spéciales à Henri IV. 
  3. Charles  Antoine  Donat  Bonnaire  (1799-1886; X1819).  De 1826 à 1830.
    Son père est le professeur de  mathématiques spéciales  de l'époque.  Entré second à  Polytechnique,  Bonnaire démissionne de l'Artillerie à la sortie pour se consacrer à l'enseignement.  D'abord nommé à Alençon (1822)  il reçoit une charge de  mathématiques devant la Faculté de Caen en 1824.  Il sera nommé officiellement professeur de physique au lycée  (et pour la classe préparatoire de son père)  de 1826 à 1830.
    Bonnaire (fils) obtient le grade de docteur en 1829 et succède en 1830 à l'unique chaire de mathématiques de la Faculté des sciences de Caen, laissée vacante par le décès de l'abbé Duchemin  en 1829  (ceci avec l'appui de son père, qui aurait pu y prétendre au premier chef).  Il occupe cette chaire jusqu'en 1853, mais est suppléé en 1852-53 par  Charles François Girault  (1818-1897; ENS 1837)  qui prendra la suite jusqu'à sa retraite (1879).  Henri Poincaré  lui succède  (1879-1881).
     
    Depuis 1810, cette chaire de Faculté s'appelait  mathématiques transcendantes  (gros risque de confusion avec la chaire du Lycée que les Caennais ont toujours appelée  mathématiques spéciales ).
  4. Hyacinthe Decombe est nommé provisoirement par arrêté du 1830-02-15.
    Celui-ci était un  bachelier ès lettres et ès sciences  qu'une délibération du  Conseil Royal , avait auparavant  (1829-11-24)  "autorisé à ouvrir,  à Caen,  un cours public de mathématiques élémentaires et spéciales."  
  5. Antoine Philibert Masson (1806-1860)  nommé à titre provisoire en 1831, il est titulaire à Caen de 1834 à 1841.  Cependant, ayant été nommé agrégé-suppléant à Saint-Louis en 1838,  il y est appelé début 1839.  Jusqu'à sa nomination à Centrale en 1841, sa propre suppléance à Caen sera assurée par  Paul Desains.  Antoine Masson est l'inventeur de la bobine à induction. 
  6. Quentin Paul Desains (1817-1855).  Du 2 mars 1839 (à 21 ans!) à 1841.
    Normalien (1835) agrégé en octobre 1839 et docteur en 1848.  En 1841, il est nommé professeur de physique à Stanislas  (et aussi agrégé-divisionnaire à Saint-Louis, en parallèle avec Masson). 
  7.    Jules Jamin
    Jules Jamin
     
    Jules Jamin (1818-1886).  De 1841 à 1843.
    Normalien (1838) reçu premier à l'agrégation en 1841  (la première fois où le concours est donné en physique).  Caen est son premier poste  (1841-09-23).  Jamin enseignera de 1852 à 1881 à Polytechnique, où la seconde chaire de physique sera créée pour lui.  Il est l'un des  72 savants français  dont le nom est immortalisé sur la Tour Eiffel.  Le 15 janvier 1877, sa fille  Lucie Jamin  (1857-1878) épouse le futur prix Nobel 1903,  Henri Becquerel (1852-1908)  qui occupera cette même chaire à Polytechnique à partir de 1895.  Lucie est décédée peu après avoir donné naissance à Jean Becquerel (1878-1953). 
  8. Antoine Eugène Merget (1819-1893).  De 1843 à 1850.
    Normalien (1840) agrégé de physique en 1843  (1 sur 3).  Il devient professeur de physique au lycée de Bordeaux  (sa ville natale)  de 1850 à 1862.  En 1872, il s'intéresse à la physique et à la chimie des vapeurs mercurielles.  En 1888, à l'âge de 69 ans, il défend une thèse de doctorat à Bordeaux, sur  l'action toxique du mercure.  En 1937, sa biographie détaillée  (par Henri Cordier)  fait partie d'une série de notes sur "l'Histoire de la Médecine et des Grands Médecins." 
  9. Jean-Marie  François  Marcellin  Séguin (1823-1911).  De 1850 à 1854.
    Normalien (1843) agrégé de physique en 1847  (1 sur 5)  nommé à Saint-Omer.  Professeur de physique au collège royal d'Angoulême (1ère Chaire) en 1847-1848  puis à Grenoble, avant d'être nommé à Caen.  Docteur le 17 mai 1852 (Paris).  Professeur à la faculté des sciences de Nancy (1854-1855)  puis Grenoble (de 1855 à 1871, doyen à partir de 1868).  Recteur à Besançon (1871)  Aix (1873) Bordeaux (1874) et enfin Caen (1875).  Mis en congé d'inactivité "pour raisons politiques" le 1879-04-15, jusqu'à sa retraite officielle  (1883).  Recteur honoraire. 
  10. Jean Roger (1827-1895).  De 1854 à 1862.
    Normalien (1847) agrégé de sciences en 1854 (4 sur 8).  Avant son arrivée à Caen, il avait enseigné la physique et les mathématiques à La Rochefoucauld et à Guéret.  Aimé de ses élèves à Caen.  Nommé inspecteur d'académie en 1862, d'abord à Chambéry, puis à Draguignan, Amiens, Rouen (1866) et enfin Paris. 
       
     Auguste Voigt
    Auguste Voigt
     
     
     Jules Raulin
    Jules Raulin
     
     
  11. Auguste Voigt (1828-1909).  En 1862-1863.
    Normalien (1850) agrégé de sciences en 1856 (9 sur 15).  Il est professeur de physique à Colmar avant de devenir agrégé-préparateur à l'ENS (1858).  Nommé à Nice puis à Caen, avant de diriger  l'Observatoire de Marseille  de 1863 à 1865.  Il y découvre  sept nouvelles nébuleuses,  en 1865,  avec un télescope de  80 cm (f/5.6).  (A cette époque, il était chargé d'une suppléance à Metz.)  En 1865, il retourne enseigner la physique en Taupe à Lyon, d'où il prendra sa retraite en 1888. 
  12. Jules Léonard Raulin (1836-1896).  De 1863 à 1869.
    Normalien (1857) agrégé de physique en 1860 (1 sur 3) docteur en 1870.  Sous-directeur du laboratoire de Louis Pasteur (1822-1895) à l'ENS.  Fondateur de l'Ecole supérieure de chimie industrielle de Lyon (1883). 
  13. Vincent Neyreneuf (1841-1899).  De 1869 à 1879.
    Normalien (1861) agrégé de physique en 1869 (2 sur 5).  Nommé à Caen comme suppléant de Raulin "chargé d'une mission".  Il épouse  (1871-06-22)  Marie-Amélie Pierre, fille du doyen de la faculté des sciences de Caen.  Docteur ès sciences physiques (1875).  En 1879, il remplace Jules Violle pendant quelques mois à la Faculté de Grenoble et revient comme chargé de physique à la Faculté de Caen.  En 1881, il obtient la chaire de physique qu'il occupera jusqu'à sa mort.  Sa fille aînée épouse Narcisse Cor en 1891.  Extraits de sa bibliographie:  Recherches sur la constante diélectrique  (1878).  Niveau à gaz  (1882).  Sur la réfraction du son  (1894).  Expériences d'acoustique  (1895).  Vibrations circulaires des cordes  (1896).  Tuyaux sonores coniques  (1899).
    En  1874,  une  deuxième  chaire de physique a été créée au lycée de Caen,  strictement reservée à l'enseignement secondaire.  Son premier titulaire fut  Armand Charles Henri Devaux (1832-1904) normalien (1854) mais pas agrégé.  Il ira à Bourges (1880) et Reims avant de se fixer à Limoge (1882).
     
    Les premiers titulaire de la seconde chaire de physique furent:
    • 1874-1880:   Armand Devaux (1832-1904).
    • 1880-1887:   Louis Houllevigne (1838-).  Agrégé en 1879.
    • 1887-1889:   Jules Faivre-Dupaigre (né en 1860).  Agrégé en 1885.
      Il sera professeur au lycée Saint-Louis puis  inspecteur général  (IG)  de l'instruction publique.  Auteur en 1901 d'une révision compléte (4ème édition) du  cours de physique pour la classe de mathématiques spéciales  publié en 1875 par  Emile Fernet (1829-1905; ENS 1950).  Elle sera mainte fois reprise et remaniée avec d'autres auteurs  (et pour d'autres niveaux)  pendant longtemps!
    • 1889-1890:   Raoul Alexandre Mingasson.  Agrégé en 1881.
    • 1890-189?:   Léon Emile Rémy.  Agrégé en 1886.

  14.  
     Alfred Chervet
    Alfred Chervet
    Jean Alfred Chervet (1853-1894).  De 1879 à 1885.
    Normalien (1873) agrégé de physique en 1877 (6 sur 8).  Il quitte la 2e chaire d'Angers en 1879 (3e cl).  Obtient la 2e classe en 1882.  Il quitte Caen pour être nommé (1885-08-22) en première chaire au lycée Lakanal  de Sceaux, qui ouvre à la rentrée 1885.  Il sera rapidement professeur divisionnaire de physique  (1e classe)  à Henri IV puis à Louis-le-Grand (permutation avec M. Duter, le 5 mars 1887)  et à Saint-Louis.  Auteur, avec Emile-Jacques Fernet (1829-1905, ENS 1850, Agrégé 1853) d'un  Précis de physique  (Masson, 1893).
    19 élèves en 1881-82Chervet  à côté du  proviseur Louis Rousselot,  derrière la table sur laquelle on voit un télégraphe de Morse (1837) et un phonographe d'Edison (1877)  dernier cri.  (Jules David, photographe).
     
     
     Louis Houllevigne
    Louis Houllevigne
    L'autre professeur sur la photo est vraisemblablement  Louis Adéodat Houllevigne,  titulaire de la 2-ème chaire de physique du lycée.  Né en 1838,  agrégé en 1879  (8 sur 8 pour l'enseignement  général; il y en avait 8 autres pour l'enseignement  spécial  court).  Houllevigne était venu de Sens en 1880 remplacer M. Devaux à Caen.  Bien avant son agrégation tardive,  le jeune Houllevigne avait été nommé suppléant au collège de Dieppe;  il y était devenu  régent de physique  après le décès de M. Kerroch  (1864),  puis avait été nommé professseur de physique pour l'enseignement secondaire spécial  (1869-04-30).  Il avait ensuite été chargé de cours à Agen (1874) au Mans (1876) et à Sens.  A Caen,  il passe de la troisième à la deuxième classe le même jour que Chervet  (1882-12-30).  Il finira professeur à la faculté des sciences de Bordeaux.
     
    C'est le père de Aimé [Charles] Louis Houllevigne (1863-1944), normalien (1882) et agrégé de physique (1885) d'abord nommé à Coutances (1885) puis à Montpellier (1888),  qui finira professeur à la Faculté de Marseille...
  15. Emile Eugène François Gossart (1849-1909).  De 1885 à 1893.
    Agrégé de physique en 1881 (6 sur 9).  Nommé à Valenciennes en 1881-1882, il devient professeur de physique dans un emploi vacant à Chambéry.  Il passe un an au Havre  (1884-85)  avant d'être nommé à Caen.  En 1892, il est nommé maître de conférence à Caen et il invente l' homéotrope  pour la mesure physique des impuretés dans les liquides, à partir de l'observation des gouttes d'un liquide tombant à la surface d'un autre.  Nommé maître de conférence à Bordeaux (1894) Gossart y devient (en 1897)  professeur de physique expérimentale.  Il occupera ce poste jusqu'à sa mort.  Il est le père du syndicaliste  André-Marie Grossart (1889-1961)  et de  Jeanne Gossart,  épouse de l'helléniste Pierre Waltz (1878-1945) fils de Gustave Waltz. 
  16. Gaston  Louis  Adrien  Hodin (1862-1952).  En 1893-1894.
    Ancien éléve de Louis-le-Grand, deuxième accessit de mathématiques en mathématiques spéciales au  Concours général  de 1882.  Normalien (1882) agrégé de physique en 1887 (1 sur 9).  L'Esprit scientifique (1890-08-05).  Gaston Hodin est nommé inspecteur d'académie à Mendé en 1894. 
  17. Louis Félix Carré (1863-1923).  De 1894 à 1902.
    Normalien (1884) agrégé de physique en 1891 (2 sur 8, nommé à Tulles).  Auparavant, professeur de physique  (de cinquième classe)  à Châteauroux.  En 1902,  il quitte Caen pour devenir professeur de physique de 6e classe  [sic]  au lycée  Janson-de-Sailly (1884-)  ce qui était un  emploi nouveau. 
  18. Jean Charles David Touren  (1871-1961).  De 1902 à 1904.
    Normalien (1893) agrégé de physique en 1896 (7 sur 12).  Il est nommé  préparateur adjoint de Chimie  à l'ENS par décret du 1899-10-17.  Il enseigne ensuite à Saint-Quentin (1900-1902)  dans l'actuel lycée  Pierre de la Ramée,  puis à Caen (1902-1904).  Il devient alors professeur de physique au  collège Rollin.  Il a aussi enseigné à  LakanalTouren  est l'auteur d'un  Mémento de physique  publié en 1930. 
  19. Arthur Givert  (1864-1917).  De 1904 à 1908.
    Bachelier en 1882, il est d'abord  aspirant répétiteur à Orléans.  Admis avec bourse entière à la Faculté de Lille en programme de licence (1886) puis d'agrégation  (1888)  il devient agrégé de physique en 1891 (6 sur 8)  en étant chargé de cours à Montluçon.  Il est ensuite professeur de physique à Cherbourg (1891), Bourges (1893) et à Rennes  (cinquième classe)  le 4 avril 1895 (où il vit  3bis, rue de Nemours, en 1900).  Le 16 février 1901,  il épouse  Joséphine Aline REUMONT  (1873-)  à Englefontaine  (59530).  Givert est ensuite nommé à la première chaire de Caen par décret du 25 juillet 1904.  L'annuaire de la Société Française de physique l'indique encore domicilié à Caen en 1910  (au 10, rue de la Marine, comme en 1908).  Atteint de  neurasthénie aigüe,  il est placé à l'asile en 1912 et y meurt en 1917  (AN F/17/25796: Dossier Givert). 
  20. Léonard Emile Chapeau  (1877-1941).  De 1908 à 1934.
    Normalien en 1896  (Ulm).  Il est préparateur de minéralogie à l'Ecole normale, 45 rue d'Ulm, de 1902 à 1906.  Présenté en décembre 1901  (par  Basile Eginitis et Camille Flammarion)  pour être nommé membre de la  Société astronomique de France  à compter de janvier 1902.  Agrégé de physique en 1905  (11 sur 15).  A la fermeture de la Taupe Laplace, en 1934, il continue son service dans le second degré (mathématiques élementaires)  jusqu'en 1936, date à laquelle il part en retraite.  
    • La  Taupe Laplace  est fermée de 1934 à 1938. 
  21. Jacques Charles Lebesgue (1908-2000).  En 1938-1939.
    Son mémoire de  DES  est sur le  verre groseille  (Paris, 1931).  Agrégé de physique en 1933  (19 sur 22 + 6 jeunes filles).  Précipitations d'or au sein de gels de silice (1938).  Jacques Lebesgue  est le fils du grand mathématicien  Henri Lebesgue (1875-1941)  et le frère cadet de  Suzanne (Claire) Lebesgue (1904-1993)  agrégée d'histoire (1928) au lycée Victor Hugo  (photo 1964). 
    • La  Taupe Laplace  est fermée de 1939 à 1942. 
  22. Louis  Charles  Pierre  Filliâtre  (1899-1956).  De 1942 [?] à 1956.
    Agrégé de physique en 1929  (12 sur 25 + 8 jeunes filles).  Il était aussi docteur en médecine et consultait une fois par semaine en dispensaire  (gratuitement ou non)  jusqu'à ce que sa hiérarchie en soit avertie et lui ordonne de cesser cet exercice parallèle de deux professions  (1955).  Il est décédé à Caen le 3 juillet 1956, à son domicile du 7 rue Alphonse Gille.
    Louis Filliatre s'est marié le 14 septembre 1926 avec Marguerite Marthe Marie Jeanne Gillette  (1896-1985) dont la mère  Marie Augustine (née Riquier)  n'est  pas  la fille homonyme  (1884-1944)  de  Charles Riquier  tuée au début de la bataille de Caen (1944-06-06).  Au moment de son mariage,  Louis Filliâtre était professeur de physique au collège/lycée  Alain Chartier  de Bayeux,  où son père Charles Albert Filliâtre (né vers 1874)  enseignait la philosophie  (après 40 ans d'enseignement, Charles Filliâtre prendra sa retraite en juillet 1934, dans une cérémonie publique en son honneur).  Louis était le frère d'André,  "professeur adjoint au lycée de Caen", mort en juillet 1938.
     
    Aux CR de l'académie des sciences 1933 (#1374 p. 2101) figure un article de  Louis Filliatre & Pierre Vernotte (1898-1970):  "Les défauts d'élasticité des métaux.  Amortissement des oscillations de torsion".
     
    En médecine,  la thése de doctorat présentée par  Louis Filliâtre  en 1945 s'intitulait:  Traitement du prolapsus rectal du nourrisson et du jeune enfant par les injections sclérosantes de quinineurée.
  23.  Pietu  Pietu Marcel  Arthur  Piétu  (1901-1973).  De 1956 à 1963.
    Agrégé de physique en 1936  (19 sur 28).  A la  Taupe Laplace,  il fut élève de  Hennequin  &  Chapeau  (de 1918-19 à 1920-21).  Lieutenant de réserve  (1927)  rappelé le 6 sept. 1939 au 248ème régiment d'artillerie lourde.  Fait prisonnier à Toul  le 24 juin 1940  (OFLAG 13A)  libéré le 30 mai 1945 et démobilisé à Caen  (1945-06-06).  Très apprécié de  Lucien Refleu  en tant que professeur de physique. 
  24. Henri Louis Charles Eyraud (1920-2019).  De 1962 à 1984  (22 ans).
    Agrégé de physique en 1950  (14 sur 23 + 8 jeunes filles classées à part).  Docteur en 1955, thèse:  Recherches sur l'excitation des gaz par des impulsions d'ondes centimétriques.  Professeur à la faculté des sciences de Lyon,  jusqu'en 1962.  Honoraire ensuite.  En 1962, il est nommé professeur de physique pour la toute première classe de spéciales créée à Caen.  L'année suivante (1963) il prend  de surcroît  en charge l'enseignement de la physique en hypotaupe, après le départ en retraite de  M. Piétu  (voir photo  HX1 1966-67).   Henri Eyraud Il conservera cette double charge jusqu'à sa retraite (1984).  En spé, il ne corrige que les copies des 5/2.  Il fait tout son cours en regardant le plafond.  Surnommé  Dieu.  En 1970-71, on trouve trace d'un dénommé Raifaud  qui l'aurait assisté ou suppléé. 

A partir de 1964.  il y aura toujours plus d'un professeur de physique à la Taupe Laplace. Le reste de cette liste est donc donné, sans numérotation, par ordre approximatif d'arrivée à Caen.  Voir le  tableau  ci-dessus pour une vue d'ensemble.

  • Christian  Michel  Christakis  (1923-1990).  De 1964 à 1988  (24 ans).
    Agrégé de physique en 1954  (22 sur 36 + 18 jeunes filles classées à part).
    Décédé après un malaise durant un exercice de natation. 
  • Michel Marty (né vers 1933).  De 1965 à 1996  (31 ans).
    Il passe d'abord deux ans en HX2  (voir photo HX2 1966-67.  En 1967, il inaugure la troisième classe de spéciales  (cf. XB 1967-1968).  En 1973.  il échange son poste avec  Christian Christakis  pour faire équipe avec  Vincent Laroche  dans la seconde classe de spé  (XM, future MP).  Il rejoint celui-ci en  XM'  (future MP*)  quand  Eyraud  prend sa retraite  (1984).  Ainsi,  Marty  aura été en poste dans 4 des 5 classes de Taupe à Malherbe. 
  •  Jackie Wautier Jackie Wautier  (né le 8 mars 1937).  De 1967 à 1997  (30 ans).
    Professeur de physique en hypotaupe à partir de 1967, il est aussi professeur de chimie en XP' à partir de 1974, avant de prendre en physique la classe (XM) que Claude Delagarde prend en mathématiques.  Il a fait sa scolarité au Lycée Alain d'Alençon  (1952-1953)  et a pris sa retraite à Bretteville-sur-Odon (1997). 
  •  Francoise Jeannin Françoise Jeannin (née en 1951).  De 1976 à 2009 (32 ans).
    Connue sous le nom de  Mme Steckmeyer  de 1978 à 1998.
    Normalienne (Fontenay, 1971).  Elle a fait toute sa carrière à Caen.  Elle commence en HXT  (hypotaupe techno) de 1976 à 1989,  puis enseigne en HX4 / PCSI-2 à  Victor Hugo  de 1989 à 2001.  Mariée  (1978-04-01)  au physicien caennais  Jean-Claude Steckmeyer,  elle reprend son nom de naissance à partir de 1998  et est promue  professeur de chaire supérieure  en  1998-99  sous le nom de  Françoise Jeannin.  Sa classe de HXT a été confiée au normalien  Yves Babe  (Ulm, 1971)  durant une année de disponibilité (1985-86)  prise à l'occasion de la naissance de son troisième enfant.  Mme Jeannin  a terminé sa carrière par huit années en spé PC à Victor Hugo  (2001-2009). 
  • Brigitte Lacourbas (née en 1955).  De 1984 à 2017  (33 ans + 5).
    Normalienne  (Fontenay, 1975).  Agrégée de physique en 1978.  DEA : Physique atomique et moléculaire, optique quantique  (1978-79).  Son premier poste est en Agro à Malherbe  (1979-1984).  Lorsque  Eyraud  prend sa retraite (1984),  elle prend la classe de HX1  (future MPSI1)  qu'elle conservera jusqu'à sa retraite (2017) en tant que professeur de chaire supérieure,  ayant plusieurs fois refusé une classe de spé.  Auteur,  avec  Jean-François Le Floc'h,  de sept recueils de sujets corrigés,  portant surtout sur le programme de physique en sup.  Sa longevité au sein de la  Taupe Laplace  (33 ans)  n'est dépassée que par  Vincent Laroche (34 ans)  Lucien Refleu (35 ans)  et  Claude Delagarde (36 ans).  Cependant,  si on compte les 5 ans en Agro de son début de carrière,  Brigitte Lacourbas  les dépasse tous,  avec 38 ans passés en CPGE à Malherbe. 
  • Joël Soubrenie (né vers 1957).  De 1984 à 1986 en HX2 à Malherbe.
    Normalien  (Saint-Cloud, 1977).  On le reprouve en spé TA 1988-89  au  lycée Georges Cabanis  de  Brive-la-Gaillarde  (Corrèze, 19)  où son épouse enseigne les maths.  (Il est encore domicilié à Brive en 2021.)  Auteur d'un recueil d'exercices corrigés:  Electrocinétique MPSI-PCSI-PTSI  (Ellipses, 2001)  avec  Jacques Randria,  qui a enseigné en CPGE au lycée Jacques Decour  (l'ancien Collège RollinJean Bénabou (1932-2022) fut élève). 
  •  Christian Ménival (né vers 1954).  De 1984 à 2016  (32 ans).
    Professeur de chimie en XP'  (ou PC*)  d'abord à Malherbe puis à Victor-Hugo,  au moment où sa classe y déménage. 
  •  
    Jean-Pierre Levalois (né vers 1951).  De 1988 à 2012, en spé à Victor Hugo.
  • Alain Denis (né vers 1946).  De 1975 à 2008  (33 ans).
    Inaugure en physique la nouvelle  taupe technique de Caen  d'abord en sup  (1975-76)  puis en spé  (1976-1988).  Il inaugure ensuite la spé XP  (future PC)  de Victor-Hugo  (1988-1997).  Alain Denis  a terminé sa carrière en chaire de PSI  (1997-2008)  où Yannick Le Bihan  aura été à la fois son prédécesseur et son succcesseur.  Avec 32 ans en spé,  Denis a battu le record de longévité en spé à Caen,  établi en 2002 par  Vincent Laroche  (31 ans)  mais le propre successeur de Denis en spé  XT  (PT)  est en train de faire mieux,  puisque  Gérard Gourlay-Vallerie  est à ce jour (2021) titulaire de la même chaire de spé depuis 33 ans. 
  • Mlle Dominique Zann (née vers 1960).  De 1988 à 1992.
    Chimiste.  Elle a inauguré en chimie la nouvelle classe de spé PC à Victor-Hugo (1988-1992).  Elle a ensuite enseigné à Louis-le-Grand  (e.g., 2013, classe PCX3 en chimie). Promue à l'échelon spécial du corps des professeurs de chaires supérieures le 2018-09-01. 
     
     Patrick Jean-François Le Floc'h, MP*
    Jean-François Le Floc'h
  • Jean-François Le Floc'h  (né c. 1956).  De 1986 à 2018  (après un passage en Agro, où il est remplacé par  Philippe Rentien).  Normalien (Cachan, 1976).  Agrégé de physique.  Après 10 ans en HX2,  il succède à  Michel Marty  en  MP*  au moment où celui-ci prend sa retraite (1996).  Auteur entre autres, avec  Brigitte Lacourbas, d'un recueil de 60 sujets corrigés sur le cours de chimie de sup:  Solutions aqueuses, acides et bases  (Dunod, 1992)  relu par  Jean Merdy.  En fin de carrière,  Le Floc'h  se plaignait de la lente dégradation du niveau des étudiants de  taupe  et croyait qu'une cause majeure du problème était la diminution générale des exigences de certains de ses collègues. 
  • Etienne Claudel (né en 1955).  De 1989 à 2020  (31 ans).
    Il a d'abord enseigné la physique en  hypotaupe technique  à Caen  (1989-2008).  Promu  professeur de chaire supérieure  en 2001-02,  il terminera sa carrière dans la chaire de physique en spé MP-1 à malherbe (2008-2020). 
  • Yannick Le Bihan (né vers 1958).  Depuis 1990.
    Normalien (Cachan. 1978).  Agrégé de chimie en 1982.  CPGE depuis 1985.  Il a enseigné en prépa  Agro2  à Malherbe pendant deux ans  (1990-1992)  avant d'aller en physique à Victor-Hugo  (1992-2001).  Le Bihan   Yannick Le Bihan est revenu à Malherbe pour enseigner en spé MP1 (2001-2008) avant de retourner à Victor-Hugo pour prendre la chaire de physique-chimie en spé PSI, fonction qu'il occupe depuis 2008. 
  •  Jean-Marc Vanhaecke Jean-Marc Vanhaecke  (né vers 1950).  De 1990 à 2011.
    Normalien  (Cachan, 1971).  Après deux ans à Victor Hugo où il a inauguré avec  Martine Laroche  la PC-2  (1990-1992)  il inaugure la seconde classe de  MP  à Malherbe en 1992.  Auteur de plusieurs manuels de physique dont il avait mis  une partie en ligne 
  •  Gabriel Portier Gabriel Portier (né vers 1955).  De 1992 à 2018  (26 ans).
    Normalien  (Cachan, 1976).  Agrégé de chimie.  Professeur de chimie en spé PC à Victor-Hugo (1992-2018).  Il a succédé à  Dominique Zann,  qui avait créé le poste en 1988.  Au moment de sa retraite (2018)  il a été remplacé par  Fanny BarbaudGabriel Portier  fut l'auteur d'un recueil en deux tomes de corrigés des sujets de chimie posés aux concours ENSI, en collaboration avec Fabrice Tinti, Dominique Fouques, Florence Weil, André Klarsfeld, et Julien Lalande  (1983-1985). 
  • Laurette Cornuéjols,  Mme L. Bourdon  (née vers 1954).  De 1987 à 2001.
    Normalienne  (Fontenay, 1974).  Elle inaugure première sup  (HX3)  agrave  Victor Hugo en 1987 sous le nom de  Mme Bourdon  et continue après avoir repris son nom de naissance  Laurette Cornéjols  (1987-1996).  Elle passe ensuite juste un an en HX2 à Malherbe  (1996-1997).  Elle laisse cette place à Muriel Dupuis  pour succéder à  Jackie Wautier  en spé MP1 au moment où celui-ci part en retraite (1997). 
  •    Muriel Dupuis
    Muriel Dupuis
    Muriel Dupuis  (née en 1956).  De 1997 à 2019  (22 ans).
    Au Lycée Jeanne Hachette de  Beauvais  de la sixième à la seconde,  puis au Lycée Malherbe de Caen  (1971-1976).  Ma camarade de classe en première, terminale et HX2.  Maîtrise de physique à la Fac de Caen en 1976-1978,  puis CAPES en 1980.  Auditrice libre à l'ENS (1980-1981) et agrégée de physique en 1981.  Elle commence dans le secondaire au Lycée Jean Rostand de Caen (en 1981-1982) puis au lycée  Delambre d'Amiens (de 1982 à 1991).  Elle est professeur en prépa au Lycée Victor Grignard de Cherbourg (1991-1997)  avant sa nomination à Caen  (1997) où elle prendra sa retraite  (2019)  en tant que professeur de chaire supérieure, promue à l'échelon spécial 
Taupe du lycée Victor Grignard de Cherbourg,  créée en 1989
Années MathsPhysiqueMathsPhysiqueSII
1989-1991 F. LachauxF. Bruneau  Stéphane
Pugnetti
1991-1995 Daniel
Vauttier
Muriel
Dupuis
 
Francois Lachaux
François
Lachaux
 
Frederic Bruneau
Frédéric
Bruneau
1995-1997
1997-1999 François
Verrier
1999-2001
2001-2009 Mlle
Sandra
Domont
2009-2011 Thomas
Houtmann
2011-2013 Emmanuel
Serna
2013-2014 Antoine
Durdek
2014-2015
2015-2016 Marie-
Amélie
Bertin,
Ph.D.
(Jounieaux)
2016-2017 Franck
Lesieur
Mme
Camille
Mahé
2017-2018
2018-2021 Vincent
Quérard
Classes HX  =  MPSI XM  =  MP1 & 2
 Marie-Amélie Bertin
Marie-Amélie Bertin
 sandra Domont
Sandra Domont
 Franck Lesieur
Franck Lesieur
 Camille Mahé
Camille Mahé
 Emmanuel Serna
Emmanuel Serna

La taupe de Cherbourg a été fondée en 1989 avec une unique classe de  maths sup  par  François Lachaux  (né en 1957,  ENS Cachan 1978)  pour les mathématiques et  Frédéric Bruneau  (né vers 1965)  pour la physique.  C'est parce que  Muriel Dupuis  s'est portée volontaire pour y enseigner la physique de première année que cette petite structure a pu devenir une taupe à part entière  (avec une classe de sup et une classe de spé)  en 1991.

  • Michel Antoine (né vers 1964).  En PC*  (Victor Hugo)  depuis 2012.
    Agrégé de l'Université et Docteur en Physique Théorique  (Paris VI,  Pierre & Marie Curie )  ayant fait son travail doctoral à Orsay, de 1988 à 1991.  Champs magnétiques sur des variétés:  Applications au chaos quantique et au mouvement brownien.  En 2019,  il a été promu  agrégé hors classe.  Il est l'auteur d'un blog intitulé  La Physique Théorique de Spéciale  qui sert de véhicule pour sa classe mais parle aussi un peu d'actualité scientifique. 
  • Stéphane Pugnetti (né en 1975).  Reconstitution pleine d'incertitudes:
    Normalien (Cachan, 1996).  Il a enseigné les  SII  à Cherbourg avant 2011  (c'est à lui que  Emmanuel Serna  semble avoir succédé).  On peut supposer qu'il y a été affecté peu après avoir obtenu son agégation  (2000).  En sup à Victor-Hugo depuis au moins 2013  (d'après les emplois du temps de 2013).  On peut donc deviner qu'il est passé de Cherbourg à Victor-Hugo en 2011. 
  • Mme  Blandine Laude-Boulesteix  (née vers 1979).  De 2008 à 2011.
    Monitrice de l'enseignement supérieur à l'Ecole Polytechnique (2001-2004)  où elle obtient un doctorat en optique (2004).  Agrégation à l'Université de Caen  (2008).  Son premier poste est en physique-chimie  (PTSI)  à  Dumont d'Urville  (2008-2011).  En 2011, elle est promue en spé PC* au lycée Albert-Châtelet  de Douai avant d'aller au  lycée Thiers  de Marseille  (la  Taupe Ampère)  où elle enseigne en spé PC depuis 2014. 
  • Jérôme Courtin (né vers 1982).  Depuis 2009 à Victor-Hugo.
    Normalien en 2002 (ENS Lyon) après une prépa PC* à Saint-Louis.  Il passe quelques mois à  Leiden  dans le programme  Erasmus (2003).  Agrégé de physique en 2006.  Thèse de doctorat à l'observatoire de Meudon  (2006-2009):  Imprints of dark energy on structure formation. 
  • Stéphane Guibert  (né vers 1976). 
     
     Stéphane Guibert, SII
    Stéphane Guibert, SII
    De 2009 à 2014.
    Normalien (Cachan, 1996).  Magistére d'ingénérie mécanique (2000)  et agrégation.  Doctorat d'astronomie et d'astrophysique (2003).  Directeur du  planétarium de Strasbourg  (2003-2009).  Professeur CPGE en SII à Dumont d'Urville  (2009-2014)  puis au  lycée Joliot-Curie  de Rennes,  depuis 2014. 
  • Gaëtan Caldara (né vers 1975).  Depuis 2011 à Malherbe.
    Normalien (Ulm, 1995).  Agrégé de physique.  Il soutient,  en 2002,  à  Toulouse III  (Paul Sabatier)  sous la direction de  Klaus M. Frahm  une  thèse  intitulée  Effets des interactions sur les systèmes 2d désordonnés.  En 2011,  il succède à  Jean-Marc Vanhaecke  pour la physique en spé MP2  à Malherbe.  En 2018,  il y remplace  Jean-François Lefloc'h  en spé  MP*. 
  • Nicolas Guillouet.  PCSI à Victor Hugo, depuis 2012.
    Agrégé de physique.  Pédagogie en classe de seconde:  2015-06-29.  
  • Mathieu Roux (né vers 1982).  Depuis 2013.
    Professeur d'informatique à Malherbe.  Ancien élève de la Taupe Laplace  (MPSI2 puis MP* à Malherbe,  2000-2003).  Enseignant à ENSICAEN (Caen, 2011-2013)  et  ENSSAT (Lannion, 2012-2013). 
  • Aline Barazer
     
     Aline Barazer, chimie
    Aline Barazer, chimie
    (née en 1984).  De 2011 à 2016.
    Normalienne (Lyon SVT, 2003).  Elle a fait sa prépa au  Lycée Kerlichen  de Brest  (2001-2003)  après une scolarité à Plouzané  et  Brest.  Elle a enseigné la chimie pour les deux classes d'hypotaupe de Victor-Hugo jusqu'à laisser cette tâche à  Fanny Barbaud  (2016)  pour aller remplacer  John Mean  à la prépa  Sainte-Marie  de Caen. 
CPGE Sainte-Marie de Caen  (prépa privée, créée en 1990)
Années MathsPhysiqueChimieMathsPhysique
1990-1991 François
Bastien
Jean-Yves
Lainé
 
1991-1996 Mme
Corrinne Gros
Thierry
Galmiche
Jean-Yves
Lainé
1996-1997 Pierre
Hauzé
1997-1998 Régis
Bourdin
Catherine Studer
1998-1999 A. GuignéC. Studer
1999-2000 Mme GrosMme
Annick
Guigné
2000-2006 Catherine
Studer
2006-2009 David
Legrand
Régis
Bourdin
2009-2012 J. Mean
2012-2016 John Mean
2016-2020 Aline Barazer
Classes PCSIPC  (PSI après 2021)
SII Hélène Gaslonde (2018-)
 Pierre Hauzé
Pierre Hauzé
 Thierry Galmiche
Thierry Galmiche
 Régis Bourdin
Régis Bourdin
 Hélène Gaslonde (c.1976-)
Hélène Gaslonde
 Annick Guigné
Annick Guigné
  • John Mean  (né vers 1976).  Depuis 2016.
     
     John Mean, chimie PC*
    John Mean, chimie

    Normalien  (ENS Lyon, 1996).  Agrégé de chimie.  Transfuge de la  CPGE  Sainte-Marie  de Caen où il a d'abord enseigné la chimie en sup PCSI (2009-2012) alors que  Annick Guigné  avait la classe de spé,  Il a ensuite pris seul les deux classes (2012-2016).  John Mean  enseigne la chimie en  PC*  à Victor Hugo depuis 2016. 
  • Fanny Barbaud (née vers 1990).  Depuis 2016.
     
     Fanny Barbaud, chimie PC
    Fanny Barbaud, chimie

    Normalienne  (Cachan, 2010-2012).  Agrégée de chimie dès 2011 (6-ème). En 2016,  elle succéde à  Aline Barazer  pour la chimie des deux classes d'hypotaupe à Victor-Hugo.  En 2018,  elle quitte cette charge pour prendre la suite de  Gabriel Portier  en chimie de spé PC  (2018). 
  • Kevin Fraval (né vers 1990).  De 2017 à 2019  (MPSI-1).
    Avant de venir à Caen,  il enseigne la physique pendant un an à l'Ecole Centrale de Pékin.  Il est depuis 2019 au Lycée Henri IV. 
     
     Emmanuel Klein, physique MP
    Emmanuel Klein
  • Emmanuel Klein (né vers 1972).  Depuis 2018.
    Centralien  (Lyon, 1992-1995).  Enseigne la physique en spé  MP  à Malherbe depuis 2018.  Auparavant,  il a enseigné la physique en sup MPSI au  lycée François 1er  du Havre (2001-2013).  De 2013 à 2018,  il était au lycée Schuman-Perret du Havre où il enseignait la physique en spé PT et l'informatique en sup PTSI. 
  •  
     Sabine Demargne
    Sabine Demargne
    Sabine Demargne (née vers 1976).  Depuis 2019.
    Agrégée de physique.  Enseignante en CPGE depuis septembre 2002.  Elle a passé un an en MPSI à Malherbe (2019-2020).  Elle est en spé MP1 depuis. 
  • Emilien Guillaume (né vers 1989).  Depuis 2019.
    Le 2015-12-11,  il soutient une thèse  à l'Ecole doctorale de l'Ecole polytechnique  (Palaiseau)  sous la direction de  Victor Malka (1960-) :  Control of electron injection and acceleration in Laser-Wakefield Accelerators.  Ayant succédé à Muriel Dupuis au moment de sa retraite (2019) il enseigne la physique en MPSI2 à Malherbe depuis la rentrée 2019. 
     
     Guillaume, physique MPSI
    Guillaume Jung
  • Guillaume Jung (né vers 1994).  Depuis 2020 à Malherbe.
    Normalien (Lyon, 2014).  Agrégé de physique en 2018.  Ancien élève  (2012-2014)  de la  Prépa La Ramée  à  Saint-Quentin  dans l'Aisne.  Il enseigne la physique en sup MPSI-1 au lycée Malherbe depuis la rentrée 2020. 
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Quelques autres professeurs notoires du Lycée Malherbe :

En 1852, les Mathématiques Elémentaires furent confiées à Jules Vannier (1818-1879; ENS 1838, agrégé 1848) qui avait enseigné à Cherbourg, Laval et Poitiers. Une maladie de M. Vannier (Dec. 1869) permit brièvement à Nicolas-Dominique Piéron (1847-1906; ENS 1866)  de forger ses premières armes à Malherbe.  Dominique Piéron sera reçu premier au concours de l'agrégation de 1871  (après un échec en 1869).  Il deviendra professeur de  Mathématiques Spéciales  à Besançon (1869),  au lycée Charlemagne (1875, après une année en maths élem)  et enfin à Saint-Louis  (1877)  dont il deviendra proviseur chargé d'une réorganisation, au début de sa mission d'inspecteur général (1894).

Le philosophe  Emile Boutroux (1845-1921)  est entré à Ulm  (lettres)  en 1866 après des études au lycée  Napoléon  (Henri IV).  Il est agrégé de philosophie en 1868 et rejoint  Félix Ravaisson (1813-1900)  à Heidelberg  (1868-1870)  où il suit le cours de  Eduard Zeller (1814-1908).  Boutroux est nommé professeur de philosophie au lycée Malherbe en octobre 1871 et y retrouve  "à la sortie de sa première classe"  son camarade de promotion de l'ENS  Jules Tannery.  Ses conversations avec les frères Tannery aideront à  la maturation de la thèse  De la Contingence des lois de la nature  pour laquelle il obtient, en 1874, son doctorat en philosophie et son premier poste universitaire à Montpellier.  Nommé à Nancy,  il s'y lie avec la famille d'Henri Poincaré  (qu'il introduit à la philosophie).  Il tombe amoureux de la sœur d'Henri,  Aline Poincaré,  qu'il épousera le 1878-10-09.  Boutroux  enseigne à Normale sup' de 1878 à 1885 avant de poursuivre sa carrière en Sorbonne.  Parmi ses élèves,  on compte  Jean Jaurès (1859-1914),  Emile Durkheim (1858-1917)  et  Henri Bergson (1859-1941; Nobel 1927).  Il est élu à l'académie française en 1912.  Aline et lui ont eu un fils devenu mathématicien et philosophe;  Pierre Boutroux  (1880-1922)  qui a donné le fameux  cours Peccot  deux années de suite (1906-1908).  Quant à eur fille  Louise,  elle a épousé l'universitaire caennais,  aveugle  et surdoué,  Pierre Villey (1879-1933; Ulm lettres 1900)  ancien élève du lycée Malherbe et frère du physicien issu de la  Taupe Laplace  Jean Villey (1885-1948; Ulm 1905).  Leur père a  donné son nom à une rue et à un  collège  de Caen;  Edmond Villey-Desmeserets (1848-1924),

   Henri Poincare 
 1854-1912
Henri Poincaré
1854-1912; X1873
   Jacques Hadamard 
 1865-1963
Jacques Hadamard
1865-1963
   Henri Cartan 
 1904-2008
Henri Cartan  (1951)
1904-2008

Henri Poincaré  a enseigné à la Faculté de Caen (1879-1881) après le départ de Girault,  en se liant avec ses deux collègues du même âge,  en spéciales:  Charles Riquier (maths)  et   Alfred Chervet (physique).

A cette époque,  sont en poste à Caen  quatre  amis reçus ensemble au concours de l'ENS en 1873  où Paul Appell  (condisciple d'Henri Poincaré à Nancy)  avait été second derrière  Virgile Piquet (1853-1919)Riquier  était 4èmePoincaré 5èmeChervet 10ème.  (Seul Poincaré a choisi l'X).
 
Le 13ème de ce même classement n'était autre que  Léon Boutroux (1851-1921)  frère du susnommé Emile.  Après son agrégation de physique  (1876)  Léon  a rejoint le laboratoire de Pasteur et a soutenu sa thèse  (Sur une fermentation nouvelle du glucose)  en 1880 devant  Louis Pasteur (1822-1895)  lui-même.  Après quoi il fut nommé maître de conférence à Caen  et n'en est parti qu'en 1884  (pour aller à Besançon).  C'est son frère ainé, Emile,  qui a épousé la sœur d'Henri Poincaré et qui l'a tant influencé,  mais il avait quitté Caen cinq ans avant que Poincaré n'y arrive...

Lucien Marchis (1863-1941)  candidat malheureux à l'ENS (1884)  il reçoit une bourse à Caen où il obtient sa licence ès sciences naturelles (1886) et ès sciences physiques (1887).  Boursier d'agrégation à Lille,  il y assiste au cours du jeune Pierre Duhem (1861-1916; ENS 1882).  En 1890,  Marchis est reçu premier au concours de l'agrégation de physique et il est nommé professeur de physique au Lycée de Caen en novembre  (après l'avoir été à Coutances en septembre et à Brest en octobre).  Il devient docteur ès sciences physiques en juin 1898.  Après plusieurs postes universitaires à Caen (1894, 1895) et Bordeaux (1896, 1900, 1906)  Marchis devient, en 1909, le premier professeur d'aéronautique à la Sorbonne  (Fondation Basil Zaharoff).  Retraité en 1933.

Jacques Hadamard (1865-1963)  A été professeur au Lycée de Caen en 1888-1889, mais sans charge de cours!

Une nomination encore plus impalpable que celle d'Hadamard:  Par arrêté du 1894-10-12,  Edmond Colléatte (ENS 1883)  venant d'Amiens, est nommé à la première chaire de physique du Lycée de Caen  (déjà Lycée Malherbe)  il est mis en congé pour 1894-95  (pour raison de santé)  et  Félix Carré  est designé comme son remplaçant.  Le tout en l'espace de quelques lignes...
Henri Cartan (1904-2008)  était au Lycée Malherbe d'octobre 1928 à avril 1929.  Le professeur de spéciales de l'époque, Charles Jardillier  n'a pas pris de congés officiels durant cette période.  Fils d'Elie CartanHenri Cartan  était normalien (1923) agrégé (1926) docteur (1928) et membre fondateur de Bourbaki (1935).
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Elèves dont les noms figurent sur les photos de classe connues de la Taupe Laplace :
Polytechniciens et normaliens en  rouge.  Homonymes de précédents en  italique.
(Entre parenthèses les noms de ceux qui sont absents d'au moins une photo.)
En 1908-09, les 12 noms sont listés mais il n'y a que 10 présents mal identifiés.
Années1 an2 ans3 ans
1897-98
1898-99
1899-00
1900-01
1901-02
1902-03
1903-04
1904-05     4 ans (1904-1908):  Cossevin, Leparmentier
1905-06     Gallot
Montel
Chérel
 
1906-07 Vesiez
Méquet
Vion
Beaurpère
Bertrand
1907-08 Pérès, Pinel
Audemard
Gaudiot Mourière
1908-09 de Brévedent
Gillet, Lemière
Rémondin, Guy
Danjon Marie
1909-10   Porte
Gâté, Brière
Canet, Huret
Serveau
1910-11 Martin
Couëtoux
Morin
[x13 Paris]
de
Brévedent

Lemoine
Lamusse
Barrabé
Jardillier
1911-12 Letréguilly
Guillemin
Royer
Timon
Lemenand
(Deure)
Gouyé
Aubril
1912-13 Bedouet
Legoupil
Boutry  
1913-14    
1914-15    
1915-16  
1916-17  
1917-18 Tousey, Bacuvier
Michel, Chappedelaine
Tainturier, Pelcerf, Péan
Scenal, Décobert, Frémin
Louvel
1918-19 Michel, Machefaux, Cuze
Froulon, Delmas, Corcket
Postel
Piétu
Fontaine
1919-20   Truchet
Le Jeannic

Leménager, Pierre
Le Tellier, Karivel
Trévoux, Langlois
Capitrel, Loraille
Roger
 
(Corbière)
[x22 Caen]
1920-21 Leménager, Pickel
Marandel, Laplaige
Lepaulmier
Plichon, Lefebvre
Lemoine, Tinard
Rivet
Hablainville
Létard
Briant
Lagniel
David
Champion
 
Sicard
[x23 Paris]
1921-22 Postel, Hersé, Simon
Gaymard, Gaymard
Launay, Morisson
Lechevalier, Caniac
Chevalier
Stouff
Lepaslier
 
1922-23    

Temps de préparation des admis à l'X aux concours d'avant guerre :
Concours 2 ans (3/2)3 ans (5/2)4 ans (7/2)5 ans (9/2)
1931103107320
193289101230
193360114310
193449128448
1935411036815
1936261138112
193768117474
193867127501

 

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 Michon

Quelques anciens élèves de la  (future)  Taupe Laplace :

  • Louis Fresnel (1786-1809; X1803).  Frère aîné d'Augustin. 
  • Augustin Fresnel (1788-1827; X 1804).  Polarisation de la lumière (1821).
    A l'âge de 13 ans, il entre à l'Ecole Centrale de Caen, officiellement ouverte le 31 décembre 1796 dans l'ancien "palais de l'Université".  En 1802, les écoles centrales sont officiellement remplacées par des lycées, tous dotés d'une classe de  mathématiques transcendantes.  Fresnel sera l'élève de Quesnot, qui a continué à donner son cours durant la période transitoire  (1802-1804).  Fresnel entre à Polytechnique  à l'âge de 16 ans. 
  • Léonor Fresnel (1790-1869; X1807).  Cadet d'Augustin.  D'abord adjoint de son frère, il lui succèdera à la tête du  Service des phares et balises. 
  • Urbain le Verrier (1811-1877; X1831)  découvreur de la planète  Neptune  (1846)  et fondateur de la météorologie française.  Le Verrier était en tête de classe mais finit par échouer au concours de Polytechnique en 1830.  Son père vendit alors la maison familiale de Saint-Lô pour lui payer une prépa privée à Paris  (l'institution Mayer)  qui lui permit d'intégrer l'X en 1831. 
  • Charles Vasnier (1814-1853).  Normalien (1834) agrégé (1837) et docteur (1839).  Professeur de mathématiques à la taupe Laplace de 1843 à 1850. 
  • Pierre Auguste Bertauld (1829-1897).  Maîtres d'Etudes au Lycée de Caen, devenu Normalien (1853) agrégé de maths (1859)  et  prof. à Condorcet. 
  • Auguste Jean Charles Roger (1830-1870).  Polytechnicien (1850) ayant passé les concours à Rouen.  Prix d'honneur de mathématiques spéciales en 1849.  Fils de l'économe du Lycée de Caen.  Corps des lignes & télégraphes. 
  • Paul Tannery (1843-1904; X 1861).  Historien des mathématiques. 
  • Jules Tannery (1848-1910) Normalien (1866) agrégé (1869) et docteur (1874).  Professeur de mathématiques à la taupe Laplace en 1871-1872. 
  • Léon Lecornu (1854-1940; X 1872).  Académie des Sciences (1910). 
  • Joseph Lecornu (1864-1931).  Centralien.  Frère de Léon. 
  • Henri Villat (1879-1972).  Premier titulaire de la chaire de mécanique des fluides à la Sorbonne (1927).  Elu à l'Académie des sciences (section de mécanique) en 1932.  Il a fait toute sa scolarité à Malherbe.  Elève de Lelieuvre, auquel il succède en début de carrière  (1902-1909). 
  • Jean Villey-Desmeserets (1885-1948).  Elève de Villat et Givert.  Normalien en 1905,  agrégé en 1908  (8 sur 16; 6 jeunes filles à part).  Préparateur de  Paul Langevin  au  Collège de France  (1909-1911).  Docteur ès sciences physiques en juin 1912 (thèse sur l'électrométrie).  Il a épousé Suzanne Picard, fille de Emile Picard et petite-fille de Charles Hermite. 
  • Aimé Hennequin (1885-1977).  Elève et successeur de Villat en spéciales.
  • Joseph Pérès (1890-1962).  Elève de Villat et Givert.  Normalien (1908) après juste un an de prépa.  Agrégé (1911) et docteur (1915).  Elève de Vito Volterra.  Elu à l'Académie des sciences (section de mécanique) en 1942. 
  • Paul Jean Célestin Gaudiot (1889-1969).  Normalien (1909).  Agrégé (1912).  Professeur de mathématiques à l'ESTP, au moins à partir de 1925. 
  • André Danjon (1890-1967).  Elève de Villat en 1909,  il échoue de justesse à Ulm  (35/34).  Elève de Hennequin l'année suivante, il devient normalien (9-ème) en 1910.  Agrégé de physique en 1914.  Directeur de l'Observatoire de Paris, de 1945 à 1963.  Il eut Lucien Refleu pour élève à la Sorbonne. 
  • Pierre Koenig (1898-1970).  Maréchal de France, à titre posthume (1994). 
  • Jean-Marie Louvel (1900-1970).  Polytechnique (X 1920-N) & Supélec.  Député du Calvados  (1945-1959).  Sénateur-maire de Caen de 1959 à 1970.  Ministre du Commerce et de l'Industrie, de février 1950 à juin 1954.
    Au premier rang à gauche sur la photo de 1918-19. 
  • Marcel  Arthur  Piétu  (1901-1973).  Agrégé de physique en 1936.  Elève (1918-1921)  et professeur de physique à la  Taupe Laplace  (1956-1963). 
  • Pierre Rivet  (1901-1988).  1920-21 et 1921-22.  Agrégé de maths en 1925.  Professeur de mathématiques spéciales à  Louis-le-Grand  (1958-1966).  Un frère mort en bas âge :  Edgar Pierre Rivet (1898-1899). 
  • Roger Pierre Georges Postel  (1901-1988; X1921).
    Directeur général de la société des entreprises Léon Chagnaud & fils.  Son frére  Jean Julien Guillaume (1904-)  l'a suivi à la Taupe Laplace (1921). 
  • Bernard Champion  (1904-1978).  Reçu à Ulm à son premier essai (1923)  après deux échecs à l'X.  Agrégé de physique (1927).  En 1932, il a traduit  Les Principes physiques de la théorie des quanta  de Werner Heisenberg avec  Etienne Hochard  (Ulm, 1924). 
  • Muriel  Dupuis  (1956-).  Agrégée en 1981.  Professeur de physique.
    Professeur de chaire supérieure à la  Taupe Laplace  (1997-2019). 
  • Pierre  Le Duff  (1967-).  Normalien (1988) et docteur (1997).
    Professeur de mathématiques à la  Taupe Laplace  depuis 2006. 
  • Mathieu  Roux  (c.1982-).  Professeur d'informatique en taupe depuis 2013. 
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 Corniche Le mot "Corniche" (classe préparatoire à Saint-Cyr) est gravé dans la pierre du "couloir des classes" de l'ancien lycée, qui est maintenant l'Hôtel de Ville de Caen.

Une classe de  Corniche  est venue s'adjoindre à la Taupe Laplace à partir de 1877.  Le calot traditionnel porté par les élèves sur les photos des classes de l'entre-deux-guerres (voir ci-dessus) est bleu ciel à fond rouge pour les  cornichons.  Noir à liseré rouge (avec un "X" en laiton) pour les élèves de Mathématiques spéciales.

 Ancien Lycee Malherbe    Nouveau Lycee Malherbe
Ancien Lycée Malherbe   (Hôtel de Ville de Caen) "Nouveau" Lycée Malherbe

 Pierre-Simon Laplace 
 1749-1827 Pierre-Simon Laplace  (1749-1827).
Mathématicien brilliantissime, né le 23 mars 1749  à Beaumont-en-Auge.
Entré à l'Université de Caen à 16 ans,  il y fut initié aux mathématiques par
Christophe Gadbled (1734-1782)  et son adjoint  Pierre Le Canu,  qui lui fit une lettre de recommendation pour  d'Alembert (1717-1783)  qui deviendra son mentor.

 Francois de Malherbe 
 1555-1628 François de Malherbe  (1555-1628).
Grammairien né à Caen.  Poète officiel d'Henry IV et de Louis XIII.
D'hermine, à trois roses de gueules  (supports: deux lions au naturel).

 Francois de Malherbe 
 1555-1628 Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années
Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs.
Toute sorte de biens comblera nos familles,
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront la promesse des fleurs.

[ Vers de Malherbe (1605) au fronton du "nouveau" Lycée Malherbe ]

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Et quand viendra la fin de toute vie sur Terre,
Sur les débris fumants des empires humains,
On verra se dresser  LE DERNIER DES TAUPINS !
 
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Vie contemporaine de la Taupe Laplace:

Classes Préparatoires du Lycée Malherbe
 
Physique Théorique de Spéciale  par  Michel Antoine  (Spé PC*, Victor Hugo)
Méthodes  |  Electrocinétique  |  Electromagnétisme  |  Optique  |  Mécanique
Mécanique des fluides  |  Thermodynamique  |  Physique quantique  |  Relativités

Physique-Chimie  par  Jean-Marc Vanhaecke   (Spés XP, XM & MP, 1990-2011).

Annuaire des Taupins de Caen, lycées Malherbe et Victor Hugo  (1999-01-18).

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Références et Remerciements :

Bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique  (BCX) :  Anciens élèves  (depuis 1794)
 
Mémorial de l'Association des anciens élèves de l'Ecole normale (1846-1876).
Association amicale de secours des  Anciens élèves  de l'Ecole normale supérieure
 
Anciens élèves  des écoles normales supérieures de Saint-Cloud, Fontenay et Lyon.
 
Anciens élèves  de l'ENS de Cachan  (anciennement ENSET, actuellement Saclay).
 
Gazette Nationale  (Le Moniteur Universel,  à compter du 7 nivôse de l'an VIII = 1799-12-28)
 
Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur  Base Léonore (1802-1977)
Almanach Impérial  1808,1810  |  -- de l'Université Impériale  1811  |  -- Royal  1816
 
Les agrégés d'avant le concours (1809-1821)  par  André Chevel  (2009)   |   Liste
 
SHELes agrégés de l'enseignement secondaire  (Répertoire 1809-1950)
 
Liste des thèses mathématiques soutenues en France de 1811 à 1960  (Wikipédia)
 
Lois et actes de l'instruction publique   |   Bulletin administratif de l'instruction publique
Journal général de l'instruction publique   |   Gazette spéciale de l'Instruction Publique
Bulletin officiel du Ministère de l'éducation nationale
 
Décès depuis 1970 (INSEE).
 
Mémoires de  l'Académie nationale des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen (1652-)
 
 Daniel Huet Académie de physique de Caen (1662-1672)
 
"Notice historique sur François-Joseph Quesnot,
professeur de mathématiques transcendantes..."   par M. Bouisset  (1805).
 
"Le Lycée et l'Abbaye de Saint-Etienne de Caen"
par  Abel Decauville Lachênée  (Caen, 1895).
 
"Notice sur le Lycée de Caen, ses origines, son organisation, ses premiers proviseurs,
1804-1812"  Charles Pouthas  (Etienne Raoul Boisselet, 31 passage Bellivet, Caen, 1904).
 
"Le Collège royal sous l'administration de l'abbé Daniel, 1827-1839"
par  Charles Pouthas  (Henri Delesques, 1905).
 
Le Lycée de Caen sous la Seconde République et le Second Empire (1848-1870)
par l'ancien proviseur  (1895-1906)  Charles Pouthas  (Louis Jouan, Caen, 1908).
 
"Le Lycée Malherbe ; notice historique publiée à l'occasion du cent-cinquantenaire"
par  Lucien Musset  (Caron, Caen, 1956).
 
Professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)  par  Françoise Huguet (1946-)  &  Boris Noguès (1973-)
 
La préparation aux grandes écoles scientifiques au XIXe siècle :
établissements publics et institutions privées
  par  Bruno Belhoste  (2001).
 
Le Lycée Malherbe, deux siècles d'histoire  (1804-2004)
par  Bernard Beck (1942-) et Jean-Ghislain Lepoivre (1943-2009), père d'Elsa Lepoivre.
 
La Taupe Laplace  par  Lucien Refleu et Bernard Beck (2004).
 
Etre professeur sous la Troisième République  par  Manon Le Guennec  (2016).
 
Historique du lycée Laplace  (ainsi nommé depuis 1970-07-30)  par  Jerez  (2017).
 
Historique du lycée Dumont d'Urville  (2016-07-11)
par  Denis Le Cleach  &  Philippe Réversat  (avec  Joseph Cadre).
 
Etudier, enseigner, rayonner : l'Université de Caen (1793-1944).
Thèse de doctorat en histoire,  par  Thomas Moreau  (Caen-Normandie, 2018-12-17).
 
Prépas à Caen  (2021)

 Roland 
 Brasseur  Un grand merci à  M. Roland Brasseur  (portrait ci-contre)  ancien professeur de maths spé  à Troyes  (1989-2006)  pour son aide dans les dernières phases de la reconstitution de cette chronologie.  En particulier,  pour ses communications (en 2012) sur MM. Hennequin, Jardillier, Bastien, Adler, Magnier, Crenn, Verron-Vernier, Eyraud, etc.  En août 2021,  il m'a fait découvrir MM. Chapeau et Lebesgue.  Il a ensuite partagé de nombreux détails supplémentaires,  faisant parfois des recherches spécifiques,  toujours avec une grande efficacité et une extrême courtoisie...  Roland Brasseur est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques liés aux mathématiques spéciales, au premier rang desquels une grande compilation révisée le 7 de chaque mois depuis le 7 juin 2012 :

Dictionnaire des professeurs de mathématiques spéciales (1850-1914 et 1914-1939).


Ce travail a commencé fin 2005 par la  biographie de Lucien Refleu, avec sa veuve Jeanne.  La chronologie ancienne de la Taupe de Caen s'est achevée le 2021-08-24 avec l'attribution provisoire de la période 1813-1819 à la houlette d'Amand Lévesque.
 
 Muriel Dupuis  Ce même jour marque mes retrouvailles avec  Muriel Dupuis,  ancienne camarade de classe et jeune retraitée de la Taupe Laplace  (professeur de chaire supérieure en physique).  Elle est immédiatement devenue la cheville ouvrière de cette page pour son volet contemporain,  en puisant dans ses propres souvenirs et ceux de ses anciens collègues.  Elle a pu contacter   Michel SchweitzerPierre Le DuffBrigitte LacourbasYannick Le BihanJean Le BailArnaud PinguetClaude Delagarde... ...


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