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Teresa Claramunt

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Teresa Claramunt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Teresa Claramunt i CreusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Idéologie
Membre de
Influencée par

Teresa Claramunt, née à Sabadell en 1862 et morte en 1931 à Barcelone, est une ouvrière, militante anarcho-syndicaliste et féministe libertaire catalane.

Employée de l'industrie textile, elle fonde un groupe anarchiste à Sabadell influencée par Fernando Tarrida del Mármol, avec lequel elle a participé à la grève de sept semaines de 1883, où l'on réclamait la journée de travail de 10 heures.

Ainsi, en , elle fut l'une des fondatrices de la Section diverse des Travailleurs anarcho-collectivistes de Sabadell (Secció Vària de Treballadores Anarco-col·lectivistes de Sabadell).

Avec Ángeles López de Ayala et Amalia Domingo, elle crée en 1892 la première société féministe espagnole, la Société autonome des femmes de Barcelone (Sociedad Autónoma de Mujeres de Barcelona)[1],[2],[3].

Elle est arrêtée après l'explosion d'une bombe au Grand théâtre du Liceu à Barcelone en 1893 et de nouveau durant le procès de la répression de Montjuïc (Procès de Montjuïc) (1896), durant lequel elle a été battue avec brutalité, ce qui lui laisse des séquelles pour le reste de sa vie. Bien qu'elle ne soit pas reconnue coupable pour ce crime, après le jugement, elle s'exile en au Royaume-Uni, jusqu'en 1898.

Elle fonde le magazine El Productor (Le Producteur) (1901) et participa activement au débat de questions sociales du début du xxe siècle. Elle contribue à La Tramuntana et au magazine La Revista Blanca et dirige le journal El Rebelde entre 1907 et 1908[2].

En 1902, elle prend part aux rassemblements de solidarité avec les grévistes du secteur de la métallurgie et à la grève générale de .

Elle est de nouveau arrêtée après les événements de la Setmana Tràgica (Semaine tragique) d' et exilée à Saragosse, où en 1911, elle pousse les syndicats locaux à l'adhésion à la Confédération nationale du travail et à la grève générale de 1911, ce qui la conduit de nouveau en prison.

Déjà très malade et recluse entre son lit et sa chaise, la police fouille son appartement après l'attentat du contre le cardinal Juan Soldevilla y Romero à Saragosse, cherchant des preuves de sa culpabilité. En 1924, elle retourne à Barcelone mais la paralysie l'éloigna peu à peu des affaires publiques[3].

  • Teresa Claramunt (préf. Christelle Schreiber-Di Cesare), Femmes, unissons-nous!, Paris, Nada, , 80 p. (ISBN 979-10-92457-59-9).

Références

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  1. « Teresa Claramunt », Nomenclator, Ajuntament de Sabadell (consulté le ).
  2. a et b (es) Laura Vicente Villanueva, Teresa Claramunt (1862-1931) : pionera del feminismo obrerista anarquista, Madrid, Fundación de estudios libertarios Anselmo Lorenzo, coll. « Colección Biografías y memorias » (no 4), , 306 p. (ISBN 84-86864-68-2, OCLC 471009145, BNF 41169763, SUDOC 118587366, présentation en ligne).
  3. a et b Isabel Pérez Molina, « Les dones en el moviment obrer a Catalunya » (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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