Prison Chave
Prison Chave | |||||
Localisation | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||||
Département | Bouches-du-Rhône | ||||
Localité | Marseille | ||||
Coordonnées | 43° 17′ 46″ nord, 5° 23′ 55″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Marseille
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : France
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Architecture et patrimoine | |||||
Construction | |||||
Démolition | |||||
Installations | |||||
Type | Prison | ||||
Fonctionnement | |||||
Date d'ouverture | |||||
Date de fermeture | |||||
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La prison Chave est une ancienne prison marseillaise qui a fait office de prison départementale de 1865 à 1955, et a été démolie en 1958.
Histoire
[modifier | modifier le code]La prison Chave est construite en 1852, à l'angle du boulevard Chave et de la rue George, dans le 5e arrondissement, sur l'emplacement de l'ancienne propriété Jeanbernet. Les plans de la prison font l'objet d'intenses débats, et un commentateur de l'époque écrit : « Ce lieu n'est pas convenable, et nous craignons qu'elle ne présente pas toutes les conditions hygiéniques que comportent ces sortes d'établissements. Les cellules du rez-de-chaussée seront humides et obscures, parce qu'elles se trouveront au-dessous du niveau du sol »"[1]. La prison est tout de même construite.
À compter de 1912, les exécutions capitales en public à Marseille furent toutes accomplies à l'entrée de la prison, et ce jusqu'au . Par la suite, la prison des Baumettes eut ce privilège.
Durant l'Occupation, la prison Chave est sous haute surveillance de la police du régime de Vichy, car des résistants y sont internés[2].
Cédé à la commune lors de sa désaffectation en 1955, le bâtiment a été démoli en 1958[3].
Actuellement on peut voir à cet emplacement une école primaire et les bâtiments de la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) (ex-Cram). Le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev s'est rendu sur place le [4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Société de Statistique (Marseille), Répertoire des travaux de la Société de Statistique de Marseille, (lire en ligne)
- Estève Ballester et Fédération anarchiste (France) Groupe Puig Antich, 1944, les dossiers noirs d'une certaine Résistance : trajectoires du fascisme rouge--, Edition du C.E.S., (lire en ligne)
- Éléonore Marantz, « Les prisons de Marseille aux XIXe et XXe siècles, un laboratoire architectural au service d’un projet social ? », Livraisons de l'histoire de l'architecture, vol. 27, , p. 63-73 (DOI 10.4000/lha.364, lire en ligne, consulté le ).
- « Un touriste nommé Khrouchtchev », sur LaProvence.com, (consulté le )