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Jean Hermil

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Jean Hermil
Image illustrative de l’article Jean Hermil
Mgr Jean Hermil à Chamical,
le 16 juillet 1977
Biographie
Naissance
Charolles (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 88 ans)
Cannes (France)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par Mgr Lebrun
Lucien-Sidroine
Dernier titre ou fonction Évêque émérite
de Viviers
Évêque de Viviers
Évêque titulaire de Marida (en)
Évêque auxiliaire d'Autun
Armoiries et Devise
Cliquer sur le Blason pour l'agrandir

Blason
« Et credidimus caritati »
« Et nous avons cru à l’amour »
[1 Jean 4:16]
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean Hermil est un évêque catholique français, né le à Charolles dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne-Franche-Comté, et mort à Cannes le .

Biographie

1927 - 1963

En 1927, Jean Hermil entre au séminaire de Rimont. Il fait ses études de philosophie au grand séminaire d’Autun, avant de rejoindre le séminaire universitaire de Lyon.

Après son service militaire, il est ordonné prêtre le , le jour même de la mort de son père.

Il est d’abord vicaire à la paroisse Saint-Vincent de Mâcon et très vite, en 1943, il est nommé aumônier diocésain de la Jeunesse rurale catholique.

En 1954, il prend la responsabilité des œuvres rurales et de l’aumônerie de l’Action catholique générale féminine et il travaille étroitement avec le mouvement familial rural.

En 1956, il est nommé curé de la paroisse Saint-Vincent de Mâcon, où il restera sept ans.

C’est le que le père Jean Hermil est nommé par le pape Jean XXIII, évêque auxiliaire d’Autun et le même jour évêque titulaire[1] de Marida (en) (province ecclésiastique d'Osroene : In partibus infidelium).

Blasonnement des Armoiries de Mgr Jean Hermil

Ecartelé : au premier d'azur à l'étoile d'or placée en chef à dextre, au deuxième d'or au lion de gueules lampassé d'or, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces et bordé de gueules, au troisième de gueules au lion à tête contournée d'or, armé et lampassé de sable, au chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, au quatrième de gueules à trois annelets d'argent.

(Ornement extérieur des écus de l'Évêque et du Pape)

Le Concile Vatican II (1963 - 1965)

Ordonné évêque le par Mgr Lucien-Sidroine Lebrun, en l’église Saint-Pierre de Mâcon, Mgr Hermil se rend ensuite immédiatement à Rome pour participer au Concile Vatican II, ouvert par le pape Jean XXIII en 1962.
Cette expérience le marquera toute sa vie.

Copie en argent doré de l'Anneau d'or du Concile Vatican II, offert par le Pape Paul VI aux Pères conciliaires, le 6 décembre 1965

Le , avant-veille de la clôture du Concile Vatican II, le Pape Paul VI lui offre, comme à tous les Pères conciliaires[2], un anneau[3] d'or simple et dépouillé, en signe de Communion entre l'Évêque de Rome et tous les évêques du Monde[4].

Armes de Paul VI

Cet Anneau du Concile, œuvre de l'artiste italien Enrico Manfrini (it), porte à l'avers trois niches surmontées d'une croix, la niche centrale étant occupée par Jésus-Christ bénissant, celle de gauche par l'apôtre Pierre et celle de droite par Paul de Tarse. Les armoiries du pape Montini sont gravées au revers.

Paul VI lui-même abandonne alors son Anneau d'évêque pontifical[5] orné d'une pierre précieuse[6] – à ne pas confondre avec l'Anneau du pêcheur papal[7] qui est une bague sigillaire (bague à sceller)[8],[9]– pour ce plus sobre « Anneau Conciliaire », que Mgr Hermil portera en tant qu'Anneau épiscopal jusqu'à ses derniers jours, alors que d'autres, tels que Mgr Lefebvre, ne le porteront jamais[10]. Le pape Benoît XVI, après sa renonciation en date du , en porte une copie en laiton[11].

L'Anneau épiscopal[12] (ou l'Anneau pastoral) est une bague ecclésiastique[13], traditionnellement ornée d'une améthyste[14] et portée à l'annulaire droit en toutes circonstances, « au chœur comme à la ville ». Avec la mitre, la crosse et la cathèdre, il est l'un des principaux attributs[15]de l'évêque, dont il symbolise, tel l'anneau de Siegfried, l'alliance avec l'Église catholique romaine et l'engagement de fidélité envers elle[16]. Son origine est très ancienne[17],[18],[19]. Contrairement à ce qu'un usage établi incline à croire, le cérémonial des évêques et celui de la liturgie catholique ne prescrivent nullement aux fidèles le baiser de l'Anneau de l'évêque, même quand celui-ci est cardinal ou pape[20]. C'est la main que l'on baise[21],[22].

L'Anneau d'Arnoul, 29e évêque de Metz au VIIe siècle, arrière-grand-père de Charles Martel, est l'objet d'une merveilleuse anecdote historique racontée par le petit-fils du vainqueur de Poitiers, Charlemagne lui-même.

Évêque de Viviers (1965 - 1992)

Cathèdre de l'évêque de Viviers

Le , six jours après la fin du Concile Vatican II, Mgr Hermil est nommé évêque du diocèse de Viviers par le Pape Paul VI. Il est parfois répertorié sous le nom de Jean VI, car sixième évêque de Viviers prénommé Jean, son successeur, Jean Bonfils, étant le septième.

Il est installé à Viviers, le , et succède à Mgr Alfred Couderc.

En 1977-1978, il administre aussi le diocèse de Valence, dans le département voisin de la Drôme.

Jean Ribon, chancelier et archiviste de l'évêché de Viviers de 1983 à 2010, économe du diocèse de l'Ardèche de 1983 à 2003

Vingt-sept ans d’épiscopat en Ardèche

Dès son retour du Concile Vatican II, et comme l’avait demandé celui-ci, Mgr Hermil instaure la coresponsabilité dans son diocèse (« Il avait souci de la communion et n’avançait pas dans une décision sans qu’un vrai "nous" soit établi. »[23]). Ainsi, il met rapidement en place un Conseil presbytéral (conseil des prêtres pour traiter les questions pastorales du diocèse) et de nombreuses commissions réunissant prêtres et laïcs, à tous les niveaux du diocèse.

En 1983, il appelle à ses côtés le Père Jean Ribon (° 1928 – † 2010)[24] et le fait Chancelier de l’évêché (gardien du sceau de l’évêque), Économe[25] et Archiviste diocésain[26],[27],[28],[29]. Ensemble, ils œuvrent de concert pendant dix années (« Comment ne pas évoquer le lien profond, amical, respectueux, entre le Père Jean Ribon et Mgr Hermil, une confiance mutuelle, un appui jamais démenti, un ministère commun pour le bien du diocèse. »)[30],[31],[32], en particulier sur quatre dossiers importants pour le diocèse ardéchois :

  • Ils mettent d'abord en place une véritable organisation administrative et financière du diocèse (très embryonnaire avant 1983), puis sa gestion informatique (l'évêché de Viviers étant l'un des premiers de France à se moderniser ainsi).
  • Soucieux de justice, Mgr Hermil fait instaurer la péréquation entre les paroisses et la péréquation entre les prêtres : égalité des budgets entre les paroisses, égalité des revenus entre les prêtres, quels que soient les fonctions et l’âge[33].
Le palais épiscopal construit par Jean-Baptiste Franque devenu mairie en 1986
  • En 1986, Mgr Hermil est à l'origine d'un échange audacieux et historique avec le maire de Viviers, Christian Lavis[34].

Le palais épiscopal était beaucoup trop grand, mal entretenu et très coûteux. La mairie était trop à l’étroit dans son bâtiment, l'Hôtel de Roqueplane. Après de multiples consultations, en particulier de la Commission diocésaine des affaires économiques, la décision est prise par Mgr Hermil de procéder à un échange avec la mairie.

Ainsi, le , l'Hôtel de Roqueplane (monument historique classé, ancien hôtel particulier du dix-huitième siècle) devient le siège de l’évêché, et le palais épiscopal (monument historique classé, vaste et magnifique hôtel particulier que l'évêque François-Renaud de Villeneuve fit construire au milieu du XVIIIe siècle) devient le siège de la mairie.

Le maire de Viviers s’installe non pas dans le bureau de l’évêque, au rez-de-chaussée non rénové, mais dans celui du chancelier, au premier étage, et l’évêque ne s’installe pas dans le petit bureau du maire, mais dans la salle des mariages[35], et ajoute une chapelle à son nouveau « palais », en 1988.

La mairie devenue siège de l'évêché en 1986

Mgr Hermil et son Conseil acceptent l’offre et donnent ainsi une impulsion décisive au développement de la radio catholique de l’Ardèche : RCF Vivarais (le Père Jean Ribon devenant l'un des Administrateurs des deux radios, la lyonnaise et l'ardéchoise)[37].

Le , trois semaines après l’anniversaire de ses 75 ans, une fois sa démission acceptée par le pape Jean-Paul II, Mgr Hermil devient évêque émérite de Viviers.

Cathédrale Saint-Vincent de Viviers

Le , l'affluence est grande en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers[38] pour la célébration de « L’Au Revoir du diocèse », à cet évêque resté vingt-sept ans au service de l’Église catholique romaine en Ardèche.

Un évêque missionnaire

Lors du Concile Vatican II, Mgr Hermil approuve la constitution pastorale Gaudium et Spes[39](titre devenu la devise de Mgr François Blondel, son deuxième successeur). Il disait que le journal La Croix, « C'est Gaudium et Spes au quotidien »[40], phrase que Noël Copin citait souvent[41].

Mgr Hermil aimait comparer la pastorale au travail du jardinier qui attend patiemment que cela pousse. Évêque de terrain proche des prêtres, bon pasteur proche des fidèles, il y consacra beaucoup de temps, labourant l'Ardèche et sillonnant ses routes, sans être toutefois un évêque replié sur son diocèse, car il avait ce « souci de l’Église universelle »[23] que le Père Jean Ribon illustrait ainsi en 2006[42] : « Le calice marquant ses vingt-cinq ans d'épiscopat à Viviers a la forme d'un globe terrestre. Il parlait avec beaucoup d'affection des gitans et des gens du voyage, ces diocésains de l'extérieur dont il a été le "Rachaï" ("aumônier" en manouche) et l'évêque accompagnateur au sein de la Conférence des évêques de France, pendant quinze années. »

En 1973, il accueille à Viviers un rassemblement de catholiques et de protestants charismatiques[43].

Il fut membre de la commission épiscopale "France - Amérique latine", et c'est à Chamical, en Argentine, que fut assassiné le , le prêtre ardéchois Gabriel Longueville, béatifié le [44],[45], qu'il avait "prêté" au diocèse de La Rioja, au titre de Fidei donum. »

En 1977, il se rend incognito ("clandestinement" disait-il) à Chamical, dans l'Argentine du Général Jorge Rafael Videla. Il y apporte des grains de blé provenant d’épis froissés d'Étables, village ardéchois où est né en 1931 Gabriel Longueville[46], et les « déverse comme une semence nouvelle », le , là où le missionnaire et son vicaire, Carlos de Dios Muras, « versèrent leur sang pour l’Évangile »[23](voir photo au début de cette page).

Il fait partie de la commission épiscopale des migrations qui, à l'occasion de Noël 1983, adresse aux immigrés résidant en France, un message intitulé « Vivre ensemble dans la différence »[47].

Véritable tribun (« Quand il prêchait, il fermait les yeux et plus rien ne l’arrêtait.[23] »), Mgr Hermil prononçait souvent des paroles fortes et de belles métaphores dans ses prêches :

« Les Actes des apôtres ont raconté les merveilles de l’Esprit dans les premières communautés chrétiennes, mais telles des ondes qui vont au cours des siècles jusqu’au bout des mondes, les interventions de ce même Esprit du monde mettent en mouvement vers Dieu ceux qui ont un cœur de pauvre. » (Cité en par son ami Mgr Jean-Michel di Falco Leandri, dans le journal mensuel du diocèse de Gap[48].)

« Cette bougie devant nous évoque la charité, la compassion que nous devons avoir pour nos frères, pour nos sœurs (…) Il faudrait que chacun d'entre nous allume une petite bougie comme celle-ci devant sa fenêtre pour signaler qu'il est là, qu'il est ouvert aux autres (...) S'il y avait des bougies à chaque fenêtre, imaginez quelle chaîne nous ferions : la terre entière (...) Une chaîne de charité... » (Prêche du , cité par Jean-Luc Michel dans "La distanciation : essai sur la société médiatique" - Édition L'Harmattan 1991)

Éloigné des extrêmes, Mgr Hermil était classé comme un évêque « très modeste et fraternel, conciliaire ouvert mais prudent » par le très à gauche Christian Terras - « en rupture de ban » avec l'institution catholique - qui lui attribuait seulement deux mitres peu argumentées sur une échelle qui en comptait cinq, dans la première édition de son Trombinoscope des évêques (1990). Il était par contre évalué comme « très progressiste » par la très à droite mouvance traditionaliste, qui se proclame néanmoins "fidèle au pape". L'abbé Bryan Houghton disait par exemple de lui : « Ce n'est pas un mauvais homme, mais il n'a pas beaucoup de religion », alors qu'il l'avait bien accueilli à Viviers et autorisé à célébrer sa messe privée au maître-autel de la cathédrale[49]. De même, le Blog du Mesnil-Marie porte encore en 2011 un jugement très intransigeant sur lui, à partir d'une simple et belle anecdote le concernant, qu'il qualifie malgré tout de « significative des étranges égarements d'esprit auxquels conduit le modernisme »[50]. Quant au site PaixLiturgique, pour qui le « seul point positif » du diocèse de Viviers en , réside dans les « bonnes réserves » que ce « diocèse qui meurt conserve » grâce à une « bonne gestion financière » (un diocèse en réalité bien vivant et tourné vers l'avenir en dépit des difficultés[51],[52]), il le considère comme ayant été « plus intéressé par le combat social, voire socialiste, que par le combat spirituel »[53], bien qu'il se soit pourtant beaucoup préoccupé de la vocation au ministère ordonné, à la vie consacrée et au service missionnaire, en tant qu'accompagnateur des Services des Vocations pour la région "Centre-Est"[54].

Ainsi, Mgr Jean Hermil a souhaité que figure sur son memento (du latin « memento » qui signifie « souviens-toi » : image destinée à perpétuer le souvenir d’un défunt), la photo de Chamical qui illustre le début de cette page, accompagnée d'une très ancienne méditation qui dit ceci : « Nous vous prions, Seigneur, pour le sacerdoce catholique. Multipliez chez nous les prêtres, mais surtout donnez-nous des prêtres saints (...), messagers d'une vérité œcuménique et éternelle et qui sachent la présenter aux hommes de leur siècle et de leur pays (…), des prêtres antiques dans des hommes nouveaux (...) Qu'ils sachent respecter la liberté des âmes, cette liberté dont votre parole a donné le goût au monde. Qu'ils comprennent et qu'ils parlent la langue de leur temps; et qu'ils prennent soin pourtant de ne pas compromettre, avec des opinions qui varient et qui passent, l'impérissable nouveauté de votre Évangile. Amen.[55] »

Le , Mgr Hermil participe à Rome à la canonisation de l’ardéchoise Thérèse Couderc par le Pape Paul VI (béatifiée le à Rome par le Pape Pie XII)[56].

Comme Mgr Alfred Couderc, qui le précède, et comme Mgr Jean Bonfils puis Mgr François Blondel, qui lui succèdent, il accompagne et soutient la Famille missionnaire de Notre-Dame, communauté implantée en Ardèche[57].

Le , le cardinal Albert Decourtray consacre évêque Jean Bonfils, le successeur de Mgr Hermil, et le présente ainsi aux catholiques du diocèse de Viviers : « Vous aviez un évêque missionnaire, vous aurez un missionnaire évêque. »[58].

« Et nous avons cru à l'amour » (1992 - 2006)

Armes de Mgr Hermil sur la dalle funéraire des évêques de Viviers inhumés dans le chœur de la cathédrale
Gravure de la devise de Mgr Hermil
Chapelle de l'évêché de Viviers
Plaque mémorielle à l'entrée de la Chapelle de l'évêché de Viviers, en 2011
Devise et porte d'entrée

Mgr Hermil a fait graver sa devise« Et nous avons cru à l’amour »[59] (« Et credidimus caritati »[60],[61]), d'après un verset de l'apôtre Jean (1 Jean 4:16), le Disciple que Jésus aimait – sur le linteau de la chapelle qu'il a voulue et créée en 1988, avec son bras droit et ami, le Père Jean Ribon, dans l'ancienne mairie devenue l'évêché de Viviers en 1986.

Chapelle de l'évêché de Viviers en 2011

Le , jour de la célébration de ses quarante ans d’épiscopat en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers[62], le Père Jean Ribon, se souvient : « Cher Père Hermil, vous n'avez pas souhaité que vos armoiries figurent dans cette chapelle, mais uniquement votre devise. Je vous revois expliquant longuement au jeune artiste qui devait réaliser la gravure, le sens du ' Et ' dans le verset de saint Jean : " Ce n'est pas une simple conjonction, disiez-vous, il exprime un lien beaucoup plus fort qu'on pourrait traduire par ' Voilà pourquoi ' ". Et le jeune graveur de s'écrier : " Mais c'est l'esperluette ! " Et il grava une esperluette au linteau de la porte… »[63].

Le , Mgr Hermil rend une dernière visite au diocèse ardéchois et célèbre l'Eucharistie dans la chapelle de l'évêché.

Il est décédé à Cannes, le , et inhumé dans la cathédrale de Viviers, le . L'homélie de ses funérailles a été prononcée par Mgr Hervé Giraud, évêque auxiliaire de Lyon, né le à Tournon en Ardèche, qu'il avait ordonné prêtre de Viviers en 1985[23].

Notes et références

  1. L'évêque qui est affecté au titre d'un ancien diocèse de l'Empire romain n'étant plus en fonction est appelé évêque titulaire. Le plus souvent, les évêques titulaires sont des évêques auxiliaires !
  2. 2 908 Pères conciliaires furent convoqués : tous les évêques, ainsi que de nombreux supérieurs d'ordres religieux masculins. 2 540 d'entre eux prirent part à la session d'ouverture, ce qui en fait le plus grand rassemblement de toute l'histoire des conciles de l'Église catholique. La participation varia, en fonction des sessions, de 2 100 à 2 300 Pères présents.
  3. Du latin annellus (chaînon, bague) ou annulus (bague), diminutifs de annus (cercle, circonférence, année, âge, ère). Ring en allemand et en anglais.
  4. 6 décembre 1965 : Ogni Padre conciliare riceve dal papa l'anello d'oro simboleggiante lo stretto legame che esiste tra il papa e i vescovi
  5. Pontifical : de Pontife : du latin pontifex, étymologiquement « qui fait le pont (sacré) »
  6. Image de l’anneau d'évêque de Paul VI
  7. L'Anneau du pêcheur du Pape Benoît XVI : Image no 1 et Image no 2
  8. Images d'anneaux sigillaires
  9. Anneau sigillaire du "Prince noir" au Musée du Louvre
  10. « Anneau conciliaire », TradiNews, 6 avril 2018
  11. « Les trois anneaux de Benoît XVI », d’après Cooperatores Veritatis, 3 septembre 2019
  12. Anneau épiscopal de Mgr Taurin (1875)
  13. Anneaux épiscopaux contemporains
  14. L'améthyste : la pierre d’évêque
  15. Attributs remis au nom du Pape, lors de la Cérémonie d'ordination et de consécration, au cours de laquelle le nouvel évêque porte aussi pour la première fois, deux autres signes distinctifs, la croix pectorale et la calotte violette.
  16. Cérémonie d'ordination et de consécration d’un évêque dans le diocèse d'Angers
  17. Des anneaux chez les premiers chrétiens et de l'anneau épiscopal en particulier, par J.-A. Martigny
  18. Bijouterie : Anneau épiscopal et Anneau du pêcheur
  19. La bague au Moyen Âge, par le Lieutenant-Colonel Dervieu
  20. Mgr Léon Gromier sur le site Cérémoniaire dans Caeremoniale episcoporum : « À propos de baisers, celui de la main a toujours existé ; celui de l’anneau, pour la main, n’a pas d’existence liturgique ; il n’est prévu jamais et nulle part ; il est une moderne invention de fantaisie. On ne peut empêcher personne de baiser l’anneau quand il baise la main ; c’est toujours la main qu’on baise, même donnant la Communion. Formellement on ne baise pas plus l’anneau de l’évêque qu’on ne baise la chaussure du pape ; on lui baise le pied qui est dans la chaussure. Les cardinaux, quand ils s’écrivent entre eux, terminent leur lettre en une formule de politesse par laquelle ils baisent les mains de leur collègue. On doit baiser la main qui donne ou reçoit ; or l’évêque prend et rend la crosse de la main gauche ; il reçoit un gant de la main gauche ; il reçoit le manipule à la main et au bras gauches ; or la main gauche n’a pas d’anneau. On doit baiser la main de tout prêtre célébrant, qui n’a pas d’anneau. Présenter la main droite à baiser quand c’est la gauche qui agit forme un geste prétentieux et ridicule. Des indulgences concédées par saint Pie X aux personnes qui baisent l’anneau contribuent à faire perdre de vue le fond de la chose, à favoriser l’illusion. »
  21. Anneau conciliaire de Monseigneur Michel Gagnon (Diocèse du Sahara et de Charles de Foucauld : Prêtre de Viviers)
  22. Le baiser de l'Anneau ou de la main de l'évêque
  23. a b c d et e Homélie prononcée par Mgr Giraud lors des funérailles de Monseigneur Hermil en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers
  24. Père Jean Ribon (né le 6 février 1928 à Villeneuve-de-Berg, décédé à Aubenas le 18 août 2010, repose à Saint-Andéol-de-Berg) : Prêtre, Conseiller épiscopal diocésain élu et réélu par ses pairs de 1977 à 1983, Chancelier et Archiviste de l'évêché de Viviers pendant vingt-sept années (de 1983 à 2010), Économe du diocèse de Viviers de 1983 à 2003, auprès de trois évêques : Mgr Jean Hermil, Mgr Jean Bonfils et Mgr François Blondel. Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de l'Ardèche de 2006 à 2010. Directeur de la Revue du Vivarais de 1981 à 1987 et Président de son Conseil d'administration de 1987 à 2010. Membre fondateur de l’Association des Amis de la Chapelle de Trachin d’Annonay, qui a restauré cette église. A conduit la restauration totale de l’église Saint-François d'Annonay en 1982. Responsable de la Commission diocésaine d’Art sacré de 1979 à 1993 (à ce titre, Membre de la Commission nationale d’Art sacré et Membre de la Commission du patrimoine historique, archéologique et ethnologique de la région Rhône-Alpes). Responsable de nombreux chantiers immobiliers diocésains dont en particulier, parmi les plus importants, la rénovation de la Maison Sainte-Marthe, maison de retraite des prêtres à Aubenas (1991), l'aménagement du nouvel évêché dans l'ancienne mairie de Viviers et la création de sa chapelle (1986-1988). A publié Reflets de l'Ardèche, aux Éditions E.& R. La Bouquinerie (Valence, 2007) et de nombreux articles d'histoire civile et religieuse, notamment dans la Revue du Vivarais, dans la Revue des enfants et amis de Villeneuve-de-Berg et dans les publications de l'association Mémoire d'Ardèche et temps présent. Coauteur en 1977, sous la direction de l'abbé Jean Charay, de la Petite Histoire de l'Église Diocésaine de Viviers. Président des enquêteurs, le Père Jean Ribon était auprès de Jean-Paul II, l’un des 40 concélébrants de la cérémonie solennelle de béatification de l'ardéchois Pierre Vigne, à l’issue de laquelle il a salué le Pape et lui a baisé la main, à Rome, le 3 octobre 2004.
  25. Le mot Économe vient du grec "οικονομος"- Oikonomos qui est formé de deux mots : "οικος" - oikos, c’est le ménage, la maisonnée, incluant tous les membres d’une maison particulière. "νομος" - nomos (du mot primaire ‘nemo'), c'est « partager de manière rationnelle de la nourriture ou du pâturage pour animaux ». La mission de l'Économe n'est donc pas axée sur l'action de capitaliser, mais sur l'action de procurer, de partager, de redistribuer des ressources aux différents individus appartenant à une même Maison, d'une façon juste et opportune.
  26. Droit canonique : le Chancelier et l'Archiviste de l'évêché
  27. Missions du Chancelier et de l'Archiviste de l'évêché
  28. Droit canonique : L'économe diocésain
  29. Missions de l'économe diocésain
  30. Homélie prononcée par Mgr Blondel lors des funérailles du Père Jean Ribon concélébrées en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers, par Mgr Blondel, Mgr Bonfils et quarante prêtres.
  31. Hommage au Père Jean Ribon sur le Site Internet de la Paroisse Notre-Dame-de-la-Montagne : En la cathédrale Saint-Vincent de Viviers, « Samedi 21 août 2010, le diocèse a accompagné de sa prière le Père Jean RIBON, décédé le 18 août dernier. Né à Villeneuve de Berg en 1928, prêtre en paroisse, il fut ensuite « bras droit administratif », mais avec l’âme du pasteur, de trois évêques : Mgr Hermil, Mgr Bonfils et Mgr Blondel. Acteur dans la vie du diocèse, il a été le prêtre de bon conseil, toujours à l’écoute. Merci, Père Ribon ! Nous prions Dieu de vous accueillir tout contre Lui. Nous savons que vous intercéderez pour ce diocèse de Viviers, dont vous étiez aussi l’historien chevronné. »
  32. Hommage au Père Jean Ribon sur le Site Internet de l'Association Cévennes Terre de Lumière : « Nous avons aussi appris avec beaucoup de tristesse le décès du père Jean Ribon le 18 août 2010, à l’âge de 82 ans. Il était natif de Villeneuve-de-Berg. Historien passionné de l’Ardèche, il avait pris en charge, dans les dernières années, les archives de l’évêché auxquelles il se consacrait entièrement. Il avait aussi longtemps été directeur de la "Revue du Vivarais" et restait membre du comité de rédaction. Celle-ci annonce qu’elle lui consacrera un numéro dans le courant 2011. C’était un fin lettré et un esprit ouvert. Nous avions été plusieurs fois en correspondance avec lui sur des points d’histoire et d’archéologie vivaroise, en particulier sur le sujet des Vierges noires, qui l’intriguait, et de la chapelle octogonale de Mélas qu’il considérait comme nous comme un baptistère. » (Église de Mélas)
  33. Reflets de l'Ardèche, par Jean Ribon (Éditions E.& R. La Bouquinerie, Valence, 2007)
  34. Conseiller général de l'Ardèche (Canton de Viviers : 1979-1985, 1992-1998), Maire de Viviers pendant 18 ans (1977-1995), Maire du Teil (2001-2008), Conseiller municipal de Viviers (2008-?). Étiquettes politiques successives : PS, DVG, UDF, DVD, UMP, NC.
  35. Arbres Admirables de L'Ardèche par Jacky Reyne
  36. RCF Fourvière (Radio Chrétienne Francophone de Lyon)
  37. RCF Vivarais (Radio Chrétienne Francophone du Vivarais)
  38. Image 1 de la Cathédrale Saint-Vincent de Viviers
  39. Constitution Gaudium et Spes dans laquelle Mgr Marcel Lefebvre, qui vota aussi en sa faveur, avait tenté en vain d'introduire la condamnation expresse du communisme.
  40. "Rome et medias" par Dominique Quinio, Directrice de La Croix 4 octobre 2010
  41. Décès de Noël Copin le 4 mars 2007 (la-Croix.com)
  42. Église de Viviers, Numéro spécial, Pâques 2006
  43. « Les communautés nouvelles : nouveaux visages du catholicisme français », par Olivier Landron aux éditions du Cerf, 2004
  44. « L’Ardèche célèbre son nouveau bienheureux », La Croix, 26 avril 2019
  45. « L'Église argentine veut béatifier un prêtre français », La Croix, 20 juillet 2010.
  46. Mémorial de Gabriel Longueville
  47. « Épiscopat français, la fin d’un modèle (1978-1990). De la collégialité à l’individuation », Université Lumière Lyon II, Thèse de doctorat de Martial Busutil, 7 avril 2004.
  48. « Tapis roulant », Église dans les Hautes-Alpes, Éditorial de Mgr di Falco, page 3, 28 décembre 2007.
  49. « Centenaire de la naissance de l'abbé Bryan Houghton », Le Blog du Mesnil-Marie, avril 2011.
  50. « Chronique du mois d'août au Mesnil-Marie », Le Blog du Mesnil-Marie, août 2011.
  51. « Orientations catéchétiques du diocèse de Viviers », Site du diocèse de Viviers consulté en octobre 2011.
  52. « Pas d'Église sans prêtres », Hebdo-Ardèche, 18 mai 2010.
  53. « Viviers : Un diocèse sinistré, en pleine mutation ecclésiologique », Paix Liturgique no 292, 20 juillet 2011.
  54. Congrès national des vocations, à Lourdes, en 1992 : témoignage de Mgr Hermil
  55. « Prières pour les vocations », Spiritualité chrétienne
  56. Canonisation de Thérèse Couderc : homélie du Pape Paul VI
  57. Famille missionnaire de Notre-Dame
  58. Trombinoscope des évêques (Éditions Golias - 1997)
  59. Verset de la Bible 1 Jean 4:16 en français
  60. Verset de la Bible 1 Jean 4:16 en latin « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  61. Mgr Marcel Lefebvre, suspendu « a divinis » par le pape Paul VI, le 22 juillet 1976, avait la même devise que Mgr Jean Hermil (Credidimus caritati). Le Séminaire de La Reja, fondé en Argentine par Mgr Marcel Lefebvre, se trouve dans la province de Buenos Aires, à 1 000 kilomètres au sud-est de Chamical (diocèse de La Rioja), ville où le prêtre ardéchois, Gabriel Longueville, a été assassiné le 18 juillet 1976 (lire le chapitre Un évêque missionnaire ci-dessus).
  62. Image 2 de la Cathédrale Saint-Vincent de Viviers
  63. Église de Viviers, no 13 du 11 juillet 2003

Compléments

Bibliographie

  • Petite histoire de l'église diocésaine de Viviers, travail d'équipe coordonné par l'Abbé Jean Charay (Imprimerie Lienhart - 1977 - Aubenas-en-Vivarais).
  • Reflets de l'Ardèche, par Jean Ribon (Éditions E.& R. La Bouquinerie, Valence, 2007).

Articles connexes

Liens externes