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Jean Magnan

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Jean Magnan est un dramaturge français, né le à Alger et mort le [1] à Paris, assassiné dans son appartement.

Jean Magnan a vécu à Alger jusqu'à ses vingt ans. En 1959, il s'inscrit à Paris à l'Institut d'études politiques de Paris, Sciences-Po, et suit parallèlement les cours d'art dramatique au Cours Simon puis au Conservatoire. Reçu en 1962, il en sort en 1965. Il travaille alors au Théâtre de l'Est parisien, TEP, puis avec Robert Gironès à Lyon, au Théâtre du VIIIe, où ce dernier succède à Marcel Maréchal.

Jean Magnan commence à écrire une trilogie sur la guerre d'Algérie. Il n'aura pas eu le temps d'aller plus loin que la première partie Algérie 54-62 : le , il est trouvé dans son appartement, assassiné et bâillonné[2].

  • Et pourtant ce silence ne pouvait être vide, éditions La Digitale, Quimperlé, 1979. Rééd. aux Éditions théâtrales, 2003. Pièce inspirée, comme Les Bonnes de Jean Genet (1947) et Les Abysses de Jean Vauthier (1963), de l'histoire des sœurs Papin. Jouée au Festival d'Avignon en 1978, puis à Lyon, au Théâtre de la Reprise, en 1979, et en 2008 au Théâtre national de Strasbourg dans une mise en scène de Michel Cerda.
  • Algérie 54-62, Éditions théâtrales, 2003.
  • Entendu des soupirs, éditions Jean-Claude Lattès, Paris, 1981.
  • La Vie et la Mort de Christopher Marlowe, dramaturge élisabéthain, qui sera intitulé : L’Homme défait (1980-1983), inédit.
  • Nobody is perfect (1981), inédit.
  • Un peu de temps à l’état pur, Philippe Macasdar éditeur, Genève, 1987.

Télévision

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Notes et références

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  1. Notice de la BnF
  2. Brigitte Salino, « Jean Magnan, l'oublié du théâtre », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Lien externe

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